Burundi

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Fermeture de la frontière terrestre avec le Rwanda

Publié le 27/02/2024

Le Burundi a annoncé le 11 janvier 2024 fermer sa frontière terrestre avec le Rwanda. Les transports aériens ne sont pas affectés par cette mesure.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 15/10/2023

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Epidémie de poliomyélite

Publié le 22/03/2023

Les autorités sanitaires burundaises ont déclaré une épidémie de poliomyélite dans le pays.
Cette infection est inapparente dans environ 75% des cas. Elle peut également se traduire par de la fièvre, une sensation de malaise, des maux de tête, des troubles gastro-intestinaux, une raideur de la nuque et du dos. Il n’existe pas de traitement spécifique des virus de la poliomyélite, mais cette maladie peut être prévenue grâce à des vaccins efficaces.

Il convient donc de se tenir informé et de suivre l’évolution locale de la situation ; la vaccination est fortement recommandée pour tous. Plus d’informations à la rubrique santé et sur la page dédiée à la poliomyélite.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Tensions politiques

Lors de l’élection présidentielle du printemps 2015, le Burundi a été confronté à des tensions politiques, puis à une tentative de coup d’État qui a entraîné des violences pendant plusieurs mois et une situation sécuritaire dégradée dans l’ensemble du pays. Depuis les dernières élections présidentielles, les conditions de sécurité sont en voie d’amélioration dans le pays.

Il convient toutefois d’éviter tout rassemblement ou manifestation à caractère politique et d’être prudent dans les lieux de forte affluence (marchés, gares routières, édifices religieux, restaurants, bars).

Il convient de noter que le triangle au nord-ouest du pays, aux frontières avec le Rwanda et la République démocratique du Congo, est le théâtre d’incidents frontaliers entre militaires et différents groupes armés venant de ces deux pays.

Risque terroriste

Le risque d’attentats par le groupe somalien Al-Shabab ne peut être exclu, en particulier à Bujumbura.

Délinquance

Le Burundi ne connaît pas une forte criminalité. Néanmoins, une augmentation de la délinquance de droit commun notamment à Bujumbura a été observée. Outre les vols à l’arrachée, des vols de véhicules en circulation ou en stationnement ont été signalés, ainsi que des cambriolages et attaques à main armée de résidences privées. Il convient d’être vigilant et de ne se garer que dans des endroits éclairés, si possible dans des parkings dont le gardiennage est assuré par une société de sécurité.

Il est recommandé de verrouiller systématiquement les portières de son véhicule et de faire preuve d’une vigilance toute particulière une fois la nuit tombée. Après 18h, les routes ne sont généralement plus contrôlées par les agents de la force publique.

En règle générale il n’y a pas d’hostilité envers les étrangers, cependant ils peuvent constituer une cible pour des populations démunies.

Risques liés aux transports

Il convient de ne pas circuler de nuit.

Les accidents de la circulation représentent une des causes majeures de mortalité au Burundi. La dangerosité des routes, le mauvais entretien du réseau routier et l’absence de signalisation augmentent le risque d’accident. De nombreux véhicules roulent avec un éclairage déficient.

Les capacités d’intervention en cas d’urgence sont inexistantes et le système sanitaire local ne permet pas une prise en charge satisfaisante, les évacuations sanitaires s’avérant souvent nécessaires. Il est indispensable pour tout visiteur au Burundi de souscrire une assurance couvrant le rapatriement médical.

Les règles suivantes doivent être respectées :

  • Verrouiller les portières du véhicule ;
  • Toujours attacher sa ceinture ;
  • Circuler avec son permis de conduire et les documents du véhicule (carte bleue et assurance) ;
  • S’assurer de la présence d’un gilet jaune, d’un triangle de pré-signalisations et d’un extincteur dans le véhicule ;
  • Se déplacer avec un moyen de communication, chargé et avec du crédit.
  • Adapter sa vitesse en conséquence (50km/h maximum en ville) ;
  • Ne pas forcer le passage, rester patient et laisser passer les gens pressés et indisciplinés ;
  • Ne pas conduire sous l’empire d’un état alcoolique.

En cas d’accident :

  • S’attendre à un risque d’attroupement sur les lieux de l’accident ;
  • Rester calme et éviter tout comportement d’agacement ou d’hostilité ;
  • Dans la mesure du possible, ne pas sortir de son véhicule, attendre que l’autre conducteur se déplace, et entrouvrir la vitre afin de lui parler ;
  • Recueillir les informations sur les véhicules impliqués. Contacter la police de roulage au numéro local 118 ;
  • Ne pas déplacer son véhicule avant l’arrivée des policiers locaux et le début des constations. A défaut, se rendre directement au commissariat et témoigner devant l’Officier de Police Judiciaire et demander le recueil des faits ;
  • Porter secours si nécessaire et se rendre soi-même à l’hôpital le plus proche en fonction de la gravité des blessures.

Après l’accident :

  • En cas d’accident matériel, prévenir sa compagnie d’assurance ;
  • En cas d’accident corporel, prévenir l’ambassade de France ainsi que sa compagnie d’assurance rapatriement.

Risques naturels

Pendant la saison des pluies d’octobre à mai, les averses violentes sont fréquentes et peuvent fortement endommager le réseau routier. Il est recommandé de s’informer des conditions de circulation avant tout déplacement pendant cette période.

Us et coutumes

Il est recommandé de veiller à ne pas heurter les us et coutumes locaux, en toute circonstance.

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées (en rouge sur la carte)

L’intégralité de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) est formellement déconseillée en raison d’accrochages nocturnes réguliers entre des militaires et des groupes rebelles en provenance de la RDC entre la frontière et la route nationale 5 (RN5). Cette région est également sujette à de nombreux trafics et a été le théâtre d’attaques meurtrières (Ruhagarika et Gatumba en 2018).

La chaussée d’Uvira (route RN4) qui mène vers Gatumba et la frontière avec la RDC, est également formellement déconseillée, au-delà de la réserve naturelle de la Rusizi, en raison de la présence de groupes armés.

L’intégralité du parc national de la Kibira et ses environs, ainsi que la partie ouest de la frontière avec le Rwanda au nord de la route RN10 sont formellement déconseillés en raison d’incidents frontaliers et de la présence de groupes armés.

Zones déconseillées sauf raison impérative (en orange sur la carte)

La zone frontalière jouxtant la Tanzanie ainsi que les provinces du nord-est à la frontière avec le Rwanda sont déconseillées sauf raison impérative en raison des risques d’actes de banditisme transfrontalier.

Zone de vigilance renforcée (jaune sur la carte)

Dans la capitale économique Bujumbura, où il convient :

  • de ne pas se déplacer à pied, y compris en centre-ville, notamment de nuit ;
  • de ne pas se rendre après la nuit tombée dans les quartiers suivants de Bujumbura-Mairie : Bwiza, Kanyosha, Musaga, Kamenge, Cibitoke, Ngagara, Rohero 2-INSS ainsi que dans l’ensemble de Bujumbura-rural (périphérie de la ville) ;
  • de faire preuve de vigilance dans les bars ou restaurants, où des groupes de délinquants peuvent repérer leurs victimes et commettre des agressions et des vols ;
  • d’éviter les endroits de forte affluence, dont la gare routière.

Le reste du pays est classé en vigilance renforcée.

En province, il convient toutefois de ne pas se déplacer en voiture la nuit et de passer la nuit dans un établissement (hôtel) correctement gardé et protégé.

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Dernière actualisation le 16/06/2023, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

Il est recommandé de :

  • Ne pas se déplacer avec d’importantes sommes d’argent et éviter tout signe ostentatoire de richesse (bijoux, portefeuille apparent…).
  • Laisser ses documents de voyages (billets d’avion, passeport) dans des endroits sécurisés comme les coffres des hôtels (n’utiliser que des photocopies pendant les déplacements).
  • Ne pas porter de sac à main.
  • Être extrêmement vigilant lors des retraits d’argent à la banque.
  • Ne pas se déplacer à pied, y compris en centre-ville, notamment de nuit.
  • Circuler avec les vitres fermées et les portières verrouillées.
  • Ne pas se déplacer en voiture hors des agglomérations la nuit.
  • Éviter, pour les déplacements en province d’utiliser les minibus de transport collectif qui sont vétustes et souvent impliqués dans des accidents de la route.
  • Éviter les lieux publics à forte affluence (marchés, gares routières, édifices religieux) ainsi que les rassemblements et manifestations.
  • S’abstenir d’emprunter une liaison aérienne internationale conduisant à une arrivée ou à un départ de Bujumbura au-delà de 21h.
  • Respecter sur l’ensemble du territoire la limite horaire fixée à 21h concernant les débits de boissons.

Conduite à tenir en cas d’agression

En cas d’agression, éviter toute velléité de résistance. Demander ensuite l’assistance de la police locale pour être raccompagné au domicile ou lieu de résidence et demander à être mis en relation avec l’Ambassade de France.

Activités sportives à risque

Il est recommandé d’être particulièrement vigilant sur les berges du lac Tanganyika, où la baignade est déconseillée aux abords mêmes de Bujumbura en raison de la présence de crocodiles et d’hippopotames (animaux protégés).

La pratique des sports aériens légers type parapente ou ULM n’est pas recommandée car susceptible, dans le contexte actuel, de provoquer des malentendus avec les forces de sécurité.

L’utilisation de drones de loisir est interdite, sauf autorisation écrite des autorités burundaises.

Entrée / Séjour

Mesures relatives à la Covid-19

A l’arrivée au Burundi, toutes les mesures de restrictions sanitaires pour l’entrée sur le territoire ont été levées.

Au départ du Burundi, la présentation d’un test PCR négatif est obligatoire seulement pour les voyageurs se rendant dans les pays qui l’exigent avant d’accéder à leur territoire. La prise de rendez-vous se fait sur le site du ministère de la Santé burundais.

Formalités d’entrée et de sortie

Un visa est obligatoire pour entrer sur le territoire burundais. La demande doit être effectuée auprès des représentations diplomatiques et consulaires du Burundi en France. Le délai de délivrance du visa peut atteindre plusieurs semaines. La durée maximale du visa est d’un mois. Une demande de prolongation peut être sollicitée sur place auprès des autorités.

Si vous résidez dans un pays où le Burundi n’a pas de représentation diplomatique, il convient de solliciter votre visa auprès de l’ambassade du Burundi la plus proche de votre pays de résidence. Dans ce cas, les autorités burundaises ont également ouvert la possibilité d’octroyer des autorisations d’entrée à l’arrivée.

Préalablement à tout voyage (vers ou depuis le Burundi), il convient de renseigner les formulaires d’entrée et de sortie du territoire sur le site des autorités burundaises. Il est fortement recommandé d’avoir avec soi une édition papier du certificat qui est généré et adressé par mail à l’issue de chaque validation.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne dispensent pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Il est conseillé de consulter suffisamment longtemps avant la date de départ, pour permettre les rappels de vaccins.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevées à l’étranger, notamment auprès des établissements privés qui offrent parfois des services plus adaptés, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement). Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place. Faute de pouvoir justifier d’une couverture sociale, le voyageur s’expose au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale.

D’une façon générale, les infrastructures médicales et hospitalières du Burundi sont défaillantes. En conséquence aucune hospitalisation prolongée ni aucune opération chirurgicale ne peuvent être envisagées, hors urgence vitale. De la même façon, les possibilités de secours médical à domicile ou sur site (a fortiori en province) sont pratiquement inexistantes.

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçon). Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos pratiques.

En cas de traitement de longue durée, emporter la totalité des médicaments nécessaires pour la durée du séjour.

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
  • S’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles mais aussi liées à toutes les zones géographiques visitées.
  • Il est recommandé d’être à jour des vaccinations diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et rougeole-oreillons-rubéole (ROR) ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • Le Burundi est régulièrement touché par d’importantes épidémies de méningite à méningocoque. Il est préférable d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas en fonction des conditions et lieux de séjour. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Cette maladie parasitaire est la première cause de mortalité en Afrique subsaharienne. Une recrudescence des cas de paludisme est observée au Burundi. A ce jour il n’existe pas de vaccin contre le paludisme. Une attention particulière doit être portée à la prévention et au traitement précoce de cette maladie en cas de manifestations cliniques.

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Une des formes sévères de la maladie est le neuropaludisme (atteinte cérébrale et du système nerveux central) qui se manifeste généralement par une forte fièvre, des troubles de la conscience, des convulsions ou un coma et peut mener au décès si le traitement adapté n’est pas instauré en urgence.

Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après).

Il est à noter que s’agissant du traitement médicamenteux, qui peut être utilisé à titre préventif ou curatif, des pénuries sont constatées au Burundi. Il est donc conseillé de se procurer le traitement adéquat avant le départ. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.

Durant le séjour, et durant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Chikungunya - dengue

La transmission du chikungunya ou de la dengue est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).
Zika

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.

Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de consulter au préalable un médecin avant tout déplacement.

En cas en voyage, il est recommandé de respecter les mesures de prévention contre les piqûres de moustique et d’appliquer les mesures adaptées contre la transmission sexuelle au Zika (plus d’information sur la page du Haut Conseil de la Santé publique).

Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations sur le site du ministère en charge de la Santé (page dédiée au Zika et page dédiée aux recommandations pour les femmes enceintes ou en désir de grossesse), le site de l’Institut Pasteur, et les recommandations pour la prévention des piqures de moustiques ci-dessous.

Autres maladies

Infection par le virus HIV – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque. En cas d’exposition au risque, les tests doivent être réalisés rapidement, dans les 24 heures. Ils sont disponibles dans la plupart des centres privés et publics de la capitale.

Quelques règles simples

  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) et ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues, siège auto pour les enfants) ;
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

Choléra

Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. hygiène alimentaire). Plus d’information sur https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/cholera et http://www.who.int/

Numéros utiles

En cas d’hospitalisation durable, les structures hospitalières locales ne peuvent être conseillées. En cas d’urgence médicale, il est possible de joindre l’ambassade de France en appelant le téléphone de permanence (réponse H24) : + 257 22 20 30 01. L’ambassade tient à disposition des Français et protégés une liste de notoriété médicale.

Infos utiles

Transport

Infrastructures routières

Les routes du Burundi, pour la plupart situées en montagne, sont dangereuses pour le conducteur peu habitué aux conditions de conduite en Afrique : nombreux obstacles humains, animaux et matériels ; brusques ruptures de la continuité du revêtement ; pluies fréquentes et soudaines, rendant la chaussée glissante ; mauvaise conduite des autres véhicules, nombreux cas de conduite en état d’ivresse.

La route Nationale 1, reliant la capitale à la province de Kayanza, est particulièrement dangereuse.

En cas d’accident de la route, aucun secours d’urgence ne peut être assuré en dehors de la capitale.

Les conducteurs doivent en outre suivre strictement les règles de sécurité routière applicables en France : respect des limitations de vitesse, port de la ceinture de sécurité, siège enfant.

Transport en commun

Les transports collectifs (minibus, voiture et motos), ainsi que l’utilisation de taxis, sont déconseillés. Il convient d’éviter l’usage de motos-taxis, qui sont impliqués dans de nombreux accidents, souvent mortels. La location d’un 4x4 avec chauffeur est recommandée pour les déplacements à l’intérieur du pays.

En cas d’accident de la circulation (police de la sécurité et de roulage), il convient d’appeler le : +257 22 22 51 24 et de prévenir l’ambassade.

Transports sur le lac Tanganyika

Les excursions sur le lac doivent être exclusivement organisées par l’intermédiaire d’entreprises professionnelles reconnues.

Transport aérien

Il n’existe pas de vol direct Paris-Bujumbura, mais des liaisons quotidiennes sont assurées depuis le Burundi vers Paris via Nairobi.

Il existe également deux rotations par semaine Paris/Bruxelles-Bujumbura (avec correspondance à Bruxelles) le mercredi et le dimanche. Quatre liaisons par semaine sont également assurées vers Bruxelles/Paris à partir de Kigali.

Une liaison quotidienne est enfin assurée pour Paris via Addis-Abeba.

Législation locale

Les relations sexuelles entre personnes de même sexe sont illégales au Burundi.

L’utilisation, la possession et le trafic de stupéfiants sont sévèrement réprimés.

Divers

Les cartes de crédit ne sont généralement pas acceptées. Il est recommandé de se munir de suffisamment d’argent liquide pour couvrir l’intégralité des frais de séjour au Burundi. Le transfert d’argent (Western Union) et le change sont possibles à Bujumbura et dans les grands centres urbains.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

La réglementation burundaise prévoit des dispositions spécifiques pour l’octroi de visas aux investisseurs.

  • Les investisseurs étrangers non membres de l’EAC (communauté d’Afrique de l’est) se voient délivrer un visa de trois mois avec entrées multiples, moyennant un paiement de 50 dollars américains, avec facilité de renouvellement de ce visa.
  • Les investisseurs établis au Burundi avec un visa d’établissement indéterminé sont désormais soumis au régime du visa résident permanent (le visa sortie-retour n’est plus nécessaire).
  • Les investisseurs doivent s’acquitter d’une caution bancaire de 1 000 USD pour une personne et de 2 000 USD pour une famille.

Les modalités d’obtention d’un visa pour affaires sont identiques à celles pour les visas touristiques.

Réseaux de communication

Le téléphone fonctionne correctement au Burundi, dans les villes et la quasi-totalité des provinces, pour un prix modéré. Des cartes GSM sont facilement accessibles auprès des trois grands opérateurs de la place. Le WIFI est accessible gratuitement dans plusieurs hôtels et restaurants à Bujumbura.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Burundi.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, le soutien public au développement international des entreprises.

Le Burundi dépend du Service économique régional de Nairobi :

Service économique régional de Nairobi
Ambank House 14th floor, University Way, Nairobi, Kenya
PO Box 30 374 - 00100 Nairobi
Tél. : +254 20 22 93 000
Courriel : nairobi chez dgtresor.gouv.fr
Site Internet

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.

Le Burundi dépend de la direction régionale de Nairobi (Kenya), mais dispose d’un bureau à Bujumbura :

Bureau de Bujumbura
Immeuble Old East
Place de l’Indépendance
BP 2740
Bujumbura Burundi
Tél : (+257) 22 25 59 31
Courriel : afdbujumbura chez afd.fr

Direction régionale de Nairobi
BP 45955 - 00100
Nairobi, Kenya
Tél. : +257 22 25 59 31
Courriel : afdnairobi chez afd.fr
Courriel : afdbujumbura chez afd.fr

BAD

Le Burundi est membre de la Banque africaine de développement (BAD), dont le site Internet est consultable à l’adresse : https://www.afdb.org/fr/.

La page du Burundi est consultable à l’adresse : https://www.afdb.org/fr/countries/east-africa/burundi.

FMI

Le Burundi et le FMI