Burundi

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Date de publication :

Épidémie de Choléra

Publié le 13/12/2024

Le Burundi fait face chaque année à des flambées épidémiques de choléra dans certaines localités, en particulier dans le Nord de Bujumbura. Le 1er janvier 2023 l’épidémie de choléra a été déclarée par les autorités sanitaires. Cette épidémie reste active avec de nouveaux cas régulièrement notifiés.

Il est recommandé de se tenir informé de l’évolution de la situation locale et de suivre les recommandations des autorités sanitaires locales.

Les mesures de prévention sont indispensables. Plus d’informations sur la maladie et ses modes de contamination sur 269993. »

Virus - mpox

Publié le 30/10/2024

Les autorités sanitaires locales et internationales font état d’une recrudescence de mpox au Burundi et dans les pays limitrophes. L’OMS a émis un message d’urgence de santé publique de portée internationale, notamment à cause de la présence de variants.

Il est conseillé de se tenir informé de la situation locale et régionale.

Avant le départ, la vaccination peut être recommandée pour les voyageurs les plus à risques. Durant le séjour, les mesures de prévention sont essentielles, notamment de respecter les mesures barrières, comme le lavage régulier des mains, et d’éviter tout contact rapproché avec des sujets ou animaux malades ou avec des objets potentiellement infectés. En cas de symptômes évocateurs au retour, il convient d’appeler le 15.

Plus d’information à la rubrique santé, sur https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/informations-pratiques/article/variole-du-singe-mpox-16-08-2024 sur le site de Santé publique France, le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités et le site de l’Organisation mondiale de la santé

Attaques dans la ville de Bujumbura

Publié le 15/05/2024

Suite à une série d’attaques à la grenade dans la ville de Bujumbura (avril et mai 2024), il est rappelé qu’il convient d’éviter tout rassemblement et d’être prudent dans les lieux de forte affluence (marchés, gares routières, édifices religieux, restaurants, bars).

Montée du lac Tanganyika

Publié le 25/04/2024

Suite à de très fortes précipitations, liées au changement climatique et au phénomène El Niño, les eaux du lac Tanganyika ont atteint un niveau record, entraînant des inondations de zones côtières, notamment dans la partie Nord de Bujumbura.

Ces précipitations accroissent les risques de glissement de terrain dans l’ensemble du pays et tout particulièrement sur la RN3 qui longe le lac de Bujumbura jusqu’à la ville de Nyanza Lac. De nombreuses rivières sont en crue et des ponts peuvent être coupés. Il convient donc de redoubler de prudence en cas de déplacement à l’intérieur du pays et de s’informer avant de prendre la route.

Fermeture de la frontière terrestre avec le Rwanda

Publié le 27/02/2024

Le Burundi a annoncé le 11 janvier 2024 fermer sa frontière terrestre avec le Rwanda. Les transports aériens ne sont pas affectés par cette mesure.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 28/03/2024

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Tensions politiques

Lors de l’élection présidentielle du printemps 2015, le Burundi a été confronté à des tensions politiques, puis à une tentative de coup d’État qui a entraîné des violences pendant plusieurs mois et une situation sécuritaire dégradée dans l’ensemble du pays. Depuis les dernières élections présidentielles, les conditions de sécurité sont en voie d’amélioration dans le pays.

Il convient toutefois d’éviter tout rassemblement ou manifestation à caractère politique et d’être prudent dans les lieux de forte affluence (marchés, gares routières, édifices religieux, restaurants, bars).

Il convient de noter que le triangle au nord-ouest du pays, aux frontières avec le Rwanda et la République démocratique du Congo, est le théâtre d’incidents frontaliers entre militaires et différents groupes armés venant de ces deux pays.

Risque terroriste

Le risque d’attentats par le groupe somalien Al-Shabab ne peut être exclu, en particulier à Bujumbura.

Délinquance

Le Burundi ne connaît pas une forte criminalité. Néanmoins, une augmentation de la délinquance de droit commun notamment à Bujumbura a été observée. Outre les vols à l’arrachée, des vols de véhicules en circulation ou en stationnement ont été signalés, ainsi que des cambriolages et attaques à main armée de résidences privées. Il convient d’être vigilant et de ne se garer que dans des endroits éclairés, si possible dans des parkings dont le gardiennage est assuré par une société de sécurité.

Il est recommandé de verrouiller systématiquement les portières de son véhicule et de faire preuve d’une vigilance toute particulière une fois la nuit tombée. Après 18h, les routes ne sont généralement plus contrôlées par les agents de la force publique.

En règle générale il n’y a pas d’hostilité envers les étrangers, cependant ils peuvent constituer une cible pour des populations démunies.

Risques liés aux transports

Il convient de ne pas circuler de nuit.

Le Burundi connaît des pénuries récurrentes de carburant, qui peuvent durer plusieurs jours. Il convient de vérifier les possibilités d’approvisionnement avant d’entamer tout déplacement dans le pays.

Les accidents de la circulation représentent une des causes majeures de mortalité au Burundi. La dangerosité des routes, le mauvais entretien du réseau routier et l’absence de signalisation augmentent le risque d’accident. De nombreux véhicules roulent avec un éclairage déficient.

Les capacités d’intervention en cas d’urgence sont inexistantes et le système sanitaire local ne permet pas une prise en charge satisfaisante, les évacuations sanitaires s’avérant souvent nécessaires. Il est indispensable pour tout visiteur au Burundi de souscrire une assurance couvrant le rapatriement médical.

Les règles suivantes doivent être respectées :

  • Verrouiller les portières du véhicule ;
  • Toujours attacher sa ceinture ;
  • Circuler avec son permis de conduire et les documents du véhicule (carte bleue et assurance) ;
  • S’assurer de la présence d’un gilet jaune, d’un triangle de pré-signalisations et d’un extincteur dans le véhicule ;
  • Se déplacer avec un moyen de communication, chargé et avec du crédit.
  • Adapter sa vitesse en conséquence (50km/h maximum en ville) ;
  • Ne pas forcer le passage, rester patient et laisser passer les gens pressés et indisciplinés ;
  • Ne pas conduire sous l’empire d’un état alcoolique.

En cas d’accident :

  • S’attendre à un risque d’attroupement sur les lieux de l’accident ;
  • Rester calme et éviter tout comportement d’agacement ou d’hostilité ;
  • Dans la mesure du possible, ne pas sortir de son véhicule, attendre que l’autre conducteur se déplace, et entrouvrir la vitre afin de lui parler ;
  • Recueillir les informations sur les véhicules impliqués. Contacter la police de roulage au numéro local 118 ;
  • Ne pas déplacer son véhicule avant l’arrivée des policiers locaux et le début des constatations. A défaut, se rendre directement au commissariat et témoigner devant l’Officier de Police Judiciaire et demander le recueil des faits ;
  • Porter secours si nécessaire et se rendre soi-même à l’hôpital le plus proche en fonction de la gravité des blessures.

Après l’accident :

  • En cas d’accident matériel, prévenir sa compagnie d’assurance ;
  • En cas d’accident corporel, prévenir l’ambassade de France ainsi que sa compagnie d’assurance rapatriement.

Risques naturels

Pendant la saison des pluies d’octobre à mai, les averses violentes sont fréquentes et peuvent fortement endommager le réseau routier. Il est recommandé de s’informer des conditions de circulation avant tout déplacement pendant cette période.

Us et coutumes

Il est recommandé de veiller à ne pas heurter les us et coutumes locaux, en toute circonstance.

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées (en rouge sur la carte)

L’intégralité de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) est formellement déconseillée en raison d’accrochages nocturnes réguliers entre des militaires et des groupes rebelles en provenance de la RDC entre la frontière et la route nationale 5 (RN5). Cette région est également sujette à de nombreux trafics et a été le théâtre d’attaques meurtrières (Ruhagarika et Gatumba en 2018, Vugizo en décembre 2023, Buringa en février 2024).

La chaussée d’Uvira (route RN4) qui mène vers Gatumba et la frontière avec la RDC, est également formellement déconseillée, au-delà de la réserve naturelle de la Rusizi, en raison de la présence de groupes armés.

L’intégralité du parc national de la Kibira et ses environs, ainsi que la partie ouest de la frontière avec le Rwanda au nord de la route RN10 sont formellement déconseillés en raison d’incidents frontaliers et de la présence de groupes armés.

Zones déconseillées sauf raison impérative (en orange sur la carte)

Bujumbura a fait l’objet de plusieurs attaques à la grenade depuis mi-avril 2024. Il est donc recommandé de ne pas faire de déplacements sauf raison impérative.

En cas de déplacement à Bujumbura, il convient :

  • de ne pas se déplacer à pied, y compris en centre-ville, notamment de nuit ;
  • de ne pas se rendre après la nuit tombée dans les quartiers suivants de Bujumbura-Mairie : Bwiza, Kanyosha, Musaga, Kamenge, Cibitoke, Ngagara, Rohero 2-INSS ainsi que dans l’ensemble de Bujumbura-rural (périphérie de la ville) ;
  • de faire preuve de vigilance dans les bars ou restaurants, où des groupes de délinquants peuvent repérer leurs victimes et commettre des agressions et des vols ;
  • d’éviter les endroits de forte affluence, dont la gare routière.

La zone frontalière jouxtant la Tanzanie ainsi que les provinces du nord-est à la frontière avec le Rwanda sont déconseillées sauf raison impérative en raison des risques d’actes de banditisme transfrontalier.

Zone de vigilance renforcée (jaune sur la carte)

Le reste du pays est classé en vigilance renforcée.

En province, il convient toutefois de ne pas se déplacer en voiture la nuit et de passer la nuit dans un établissement (hôtel) correctement gardé et protégé.

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Dernière actualisation le 30/05/2024, toujours en vigueur le 14/12/2024

Recommandations générales

Il est recommandé de :

  • Ne pas se déplacer avec d’importantes sommes d’argent et éviter tout signe ostentatoire de richesse (bijoux, portefeuille apparent…).
  • Laisser ses documents de voyages (billets d’avion, passeport) dans des endroits sécurisés comme les coffres des hôtels (n’utiliser que des photocopies pendant les déplacements).
  • Ne pas porter de sac à main.
  • Être extrêmement vigilant lors des retraits d’argent à la banque.
  • Ne pas se déplacer à pied, y compris en centre-ville, notamment de nuit.
  • Circuler avec les vitres fermées et les portières verrouillées.
  • Ne pas se déplacer en voiture hors des agglomérations la nuit.
  • Éviter, pour les déplacements en province, d’utiliser les minibus de transport collectif qui sont vétustes et souvent impliqués dans des accidents de la route.
  • Éviter les lieux publics à forte affluence (marchés, gares routières, édifices religieux) ainsi que les rassemblements et manifestations.
  • S’abstenir d’emprunter une liaison aérienne internationale conduisant à une arrivée ou à un départ de Bujumbura au-delà de 21h.
  • Respecter sur l’ensemble du territoire la limite horaire fixée à 21h concernant les débits de boissons.

Conduite à tenir en cas d’agression

En cas d’agression, éviter toute velléité de résistance. Demander ensuite l’assistance de la police locale pour être raccompagné au domicile ou lieu de résidence et demander à être mis en relation avec l’Ambassade de France.

Activités sportives à risque

Il est recommandé d’être particulièrement vigilant sur les berges du lac Tanganyika, où la baignade est déconseillée aux abords mêmes de Bujumbura en raison de la présence de crocodiles et d’hippopotames (animaux protégés et particulièrement dangereux).

La pratique des sports aériens légers type parapente ou ULM n’est pas recommandée car susceptible, dans le contexte actuel, de provoquer des malentendus avec les forces de sécurité.

L’utilisation de drones de loisir est interdite, sauf autorisation écrite des autorités burundaises.

Entrée / Séjour

Mesures relatives à la Covid-19

A l’arrivée au Burundi, toutes les mesures de restrictions sanitaires pour l’entrée sur le territoire ont été levées.

Au départ du Burundi, la présentation d’un test PCR négatif est obligatoire seulement pour les voyageurs se rendant dans les pays qui l’exigent avant d’accéder à leur territoire. La prise de rendez-vous se fait sur le site du ministère de la Santé burundais.

Formalités d’entrée et de sortie

Préalablement à tout voyage (vers ou depuis le Burundi), il convient de renseigner les formulaires d’entrée et de sortie du territoire sur le site des autorités burundaises. Il est fortement recommandé d’avoir avec soi une édition papier du certificat qui est généré et adressé par mail à l’issue de chaque validation.

Un visa est obligatoire pour entrer sur le territoire burundais. Les autorités burundaises octroient désormais les autorisations d’entrée à l’arrivée sur le territoire burundais. Il convient, à partir du même site burundais autorités burundaises de faire une demande de visa d’entrée (entrée unique), en remplissant le formulaire correspondant et en y attachant les documents demandés au format requis. Il sera délivré à l’aéroport, contre paiement de la somme de 90 USD.

La durée maximale du visa est d’un mois. Une demande de prolongation peut ensuite être sollicitée sur place auprès des autorités. Il est fortement recommandé d’avoir également avec soi une édition papier du certificat qui est généré et adressé par mail à l’issue de chaque validation.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne dispensent pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Il est conseillé de consulter suffisamment longtemps avant la date de départ, pour permettre les rappels de vaccins.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevées à l’étranger, notamment auprès des établissements privés qui offrent parfois des services plus adaptés, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement). Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place. Faute de pouvoir justifier d’une couverture sociale, le voyageur s’expose au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale.

D’une façon générale, les infrastructures médicales et hospitalières du Burundi sont défaillantes. En conséquence aucune hospitalisation prolongée ni aucune opération chirurgicale ne peuvent être envisagées, hors urgence vitale. De la même façon, les possibilités de secours médical à domicile ou sur site (a fortiori en province) sont pratiquement inexistantes.

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçon). Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos pratiques.

En cas de traitement de longue durée, emporter la totalité des médicaments nécessaires pour la durée du séjour.

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
  • S’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles mais aussi liées à toutes les zones géographiques visitées.
  • Il est recommandé d’être à jour des vaccinations diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et rougeole-oreillons-rubéole (ROR) ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • Le Burundi est régulièrement touché par d’importantes épidémies de méningite à méningocoque. Il est préférable d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas en fonction des conditions et lieux de séjour. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Cette maladie parasitaire est la première cause de mortalité en Afrique subsaharienne. Une recrudescence des cas de paludisme est observée au Burundi.

Le paludisme, aussi appelé malaria, est transmis par piqure de moustique infecté par un parasite qui sévit principalement dans les pays tropicaux et particulièrement dans le continent africain. Au Burundi, la transmission est active toute l’année et majorée de décembre à Mai. Cette pathologie très répandue chez le voyageur de retour d’une zone d’endémie, n’est pas contagieuse mais peut être mortelle. Des moyens de prévention et de traitement de l’infection existent.

Les premiers symptômes surviennent 8 à 30 jours après l’infection. Ils peuvent être bénins et ressembler à ceux de nombreuses maladies virales (fièvre, frissons, fatigue, maux de tête, courbatures, vomissements). Des formes graves, engageant le pronostic vital, peuvent survenir (confusion, convulsions, difficultés à respirer, jaunisse, saignements anormaux). Ces complications se présentent d’emblée dans certains cas ou peuvent apparaitre en l’absence de traitement rapide. Certaines populations sont plus à risque d’infection grave : nourrissons et enfants de moins de 5 ans, femmes enceintes, voyageurs âgés ou porteurs de comorbidités.

En cas de survenue de symptôme pendant un séjour à l’étranger ou dans les semaines qui suivent le retour, il est nécessaire de consulter rapidement un médecin afin de réaliser un test diagnostic et de recevoir un traitement.
La prévention du paludisme repose sur la protection contre les piqures de moustiques et la prise d’un traitement médicamenteux prophylactique. Avant tout séjour en zone d’endémie, il est recommandé de consulter son médecin traitant ou un médecin spécialisé en médecine des voyages.

Chikungunya

Le Chikungunya est due à un virus transmis aux humains par piqure de moustique en Afrique, en Asie et dans les Amériques ; des flambées sporadiques sont rapportées dans d’autres régions.

Cette maladie peut être asymptomatique ou se manifester par l’apparition de symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires et maux de tête) en moyenne 4 à 8 jours après la piqûre.

Il n’existe actuellement ni traitement, ni traitement préventif. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques.

En cas de signes cliniques, il est impératif de consulter immédiatement un médecin. La prise en charge médicale repose uniquement sur le traitement des symptômes.

Dengue

La dengue est une maladie due à un virus transmis par piqure de moustiques habituellement dans les régions tropicales mais dont l’incidence est en recrudescence dans la région des Amériques. Les symptômes sont de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures), l’évolution est le plus souvent bénigne mais des formes sévères existent.

En cas de symptômes, il est impératif de consulter immédiatement un médecin. Il n’existe pas de traitement curatif. La prise en charge médicale repose uniquement sur le traitement des symptômes. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustique.

Zika

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.

Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de consulter au préalable un médecin avant tout déplacement.

En cas en voyage, il est recommandé de se protéger des piqures de moustiques et d’appliquer les mesures adaptées contre la transmission sexuelle au Zika. Il est recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé et de l’Institut Pasteur ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

Infection par le virus HIV – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque. En cas d’exposition au risque, les tests doivent être réalisés rapidement, dans les 24 heures. Ils sont disponibles dans la plupart des centres privés et publics de la capitale.

Choléra

Le choléra est une infection intestinale bactérienne transmise par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par des germes excrétés dans les selles de sujets infectés.

Dans la plupart des cas, l’infection se manifeste par une diarrhée liquide pouvant entrainer une déshydratation sévère jusqu’au décès en l’absence de traitement.
La prévention repose principalement sur le respect strict des règles d’hygiène, notamment alimentaires .

Dans certains cas, la vaccination peut être envisagée. Avant tout voyage dans une zone concernée, il est recommandé de consulter son médecin traitant ou un centre de vaccination international.

En cas de symptômes (diarrhées, vomissements, fièvre, faiblesse générale), il est impératif de consulter immédiatement un médecin. Le traitement principal repose sur la réhydratation, afin de compenser rapidement les pertes dues à la diarrhée et aux vomissements. Celle-ci peut se faire par la prise par voie orale de solutés de réhydratation orale (SRO) en grande quantité, et dans les cas les plus sévères par la perfusion de liquide par voie intra-veineuse. La réhydratation précoce permet de guérir la majorité des patients. Dans certains cas, des médicaments peuvent être utiles

Plus d’information sur le site de l’Institut Pasteur et de l’OMS.

Variole du singe Mpox

La Mpox (également appelée variole du singe ou Monkeypox) est une maladie initialement présente chez l’animal, notamment chez des rongeurs en Afrique, et qui circule désormais chez l’être. Cette maladie se présente comme une forme atténuée de la variole humaine, avec des symptômes moins graves et une létalité plus faible (nombre de morts sur le nombre de personnes atteintes). La variole du singe est causée par le virus du même nom. Les personnes présentant les signes de l’affection (fièvre, céphalées, mal de gorge, fatigue, augmentation du volume des ganglions, douleurs musculaires ou encore éruption cutanée généralisée) doivent consulter un médecin en urgence.

Pour se protéger de cette maladie, il est recommandé de se laver les mains régulièrement et correctement les mains à l’eau propre et au savon ou en utilisant une solution hydroalcoolique ; et d’éviter le contact avec toute personne présentant les signes de cette maladie.

Plus d’information sur le site de l’Institut Pasteur.

Quelques règles simples

  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) et ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues, siège auto pour les enfants) ;
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

Numéros utiles

En cas d’hospitalisation durable, les structures hospitalières locales ne peuvent être conseillées. En cas d’urgence médicale, il est possible de joindre l’ambassade de France en appelant le téléphone de permanence (réponse H24) : + 257 22 20 30 01. L’ambassade tient à disposition des Français et protégés une liste de notoriété médicale.

Infos utiles

Transport

Infrastructures routières

Les routes du Burundi, pour la plupart situées en montagne, sont dangereuses pour le conducteur peu habitué aux conditions de conduite en Afrique : nombreux obstacles humains, animaux et matériels ; brusques ruptures de la continuité du revêtement ; pluies fréquentes et soudaines, rendant la chaussée glissante ; mauvaise conduite des autres véhicules, nombreux cas de conduite en état d’ivresse.

Le Burundi connaît des pénuries récurrentes de carburant, qui peuvent durer plusieurs jours. Il convient de vérifier les possibilités d’approvisionnement avant d’entamer tout déplacement dans le pays.

La route Nationale 1, reliant Bujumbura à la province de Kayanza, est particulièrement dangereuse.

En cas d’accident de la route, aucun secours d’urgence ne peut être assuré en dehors de Bujumbura.

Les conducteurs doivent en outre suivre strictement les règles de sécurité routière applicables en France : respect des limitations de vitesse, port de la ceinture de sécurité, siège enfant.

Transport en commun

Les transports collectifs (minibus, voiture et motos), ainsi que l’utilisation de taxis, sont déconseillés. Il convient d’éviter l’usage de motos-taxis, qui sont impliqués dans de nombreux accidents, souvent mortels. La location d’un 4x4 avec chauffeur est recommandée pour les déplacements à l’intérieur du pays.

En cas d’accident de la circulation (police de la sécurité et de roulage), il convient d’appeler le : +257 22 22 51 24 et de prévenir l’ambassade.

Transports sur le lac Tanganyika

Les excursions sur le lac doivent être exclusivement organisées par l’intermédiaire d’entreprises professionnelles reconnues.

Transport aérien

Il n’existe pas de vol direct Paris-Bujumbura, mais des liaisons quotidiennes sont assurées depuis le Burundi vers Paris via Nairobi.

Il existe également deux rotations par semaine Paris/Bruxelles-Bujumbura (avec correspondance à Bruxelles) le mercredi et le dimanche. Quatre liaisons par semaine sont également assurées vers Bruxelles/Paris à partir de Kigali.

Une liaison quotidienne est enfin assurée pour Paris via Addis-Abeba.

Législation locale

Les relations sexuelles entre personnes de même sexe sont illégales au Burundi.

L’utilisation, la possession et le trafic de stupéfiants sont sévèrement réprimés.

Divers

Les cartes de crédit ne sont généralement pas acceptées. Il est recommandé de se munir de suffisamment d’argent liquide pour couvrir l’intégralité des frais de séjour au Burundi. Le transfert d’argent (Western Union) et le change sont possibles à Bujumbura et dans les grands centres urbains.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

La réglementation burundaise prévoit des dispositions spécifiques pour l’octroi de visas aux investisseurs.

  • Les investisseurs étrangers non membres de l’EAC (communauté d’Afrique de l’est) se voient délivrer un visa de trois mois avec entrées multiples, moyennant un paiement de 50 dollars américains, avec facilité de renouvellement de ce visa.
  • Les investisseurs établis au Burundi avec un visa d’établissement indéterminé sont désormais soumis au régime du visa résident permanent (le visa sortie-retour n’est plus nécessaire).
  • Les investisseurs doivent s’acquitter d’une caution bancaire de 1 000 USD pour une personne et de 2 000 USD pour une famille.

Les modalités d’obtention d’un visa pour affaires sont identiques à celles pour les visas touristiques.

Réseaux de communication

Le téléphone fonctionne correctement au Burundi, dans les villes et la quasi-totalité des provinces, pour un prix modéré. Des cartes GSM sont facilement accessibles auprès des trois grands opérateurs de la place. Le WIFI est accessible gratuitement dans plusieurs hôtels et restaurants à Bujumbura.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Burundi.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, le soutien public au développement international des entreprises.

Le Burundi dépend du Service économique régional de Nairobi :

Service économique régional de Nairobi
Ambank House 14th floor, University Way, Nairobi, Kenya
PO Box 30 374 - 00100 Nairobi
Tél. : +254 20 22 93 000
Courriel : nairobi chez dgtresor.gouv.fr
Site Internet

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.

Le Burundi dépend de la direction régionale de Nairobi (Kenya), mais dispose d’un bureau à Bujumbura :

Bureau de Bujumbura
Immeuble Old East
Place de l’Indépendance
BP 2740
Bujumbura Burundi
Tél : (+257) 22 25 59 31
Courriel : afdbujumbura chez afd.fr

Direction régionale de Nairobi
BP 45955 - 00100
Nairobi, Kenya
Tél. : +257 22 25 59 31
Courriel : afdnairobi chez afd.fr
Courriel : afdbujumbura chez afd.fr

BAD

Le Burundi est membre de la Banque africaine de développement (BAD), dont le site Internet est consultable à l’adresse : https://www.afdb.org/fr/.

La page du Burundi est consultable à l’adresse : https://www.afdb.org/fr/countries/east-africa/burundi.

FMI

Le Burundi et le FMI