
Vénézuéla
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Date de publication :
Infection pulmonaire – Coronavirus Covid-19 (05/01/2023)
S’agissant des conditions d’entrée, de séjour et de sortie du territoire national, il convient de consulter l’Alerte Covid ainsi que le site du ministère de l’Intérieur.
Dispositions en vigueur au Venezuela
Les voyageurs devront présenter l’un des deux documents suivants au choix à l’embarquement à destination du Vénézuéla et/ou à l’arrivée dans le pays :
- un test PCR négatif réalisé moins de 72h avant l’arrivée au Vénézuéla (les tests antigéniques ne sont pas acceptés et les enfants ne sont pas exemptés)
- un certificat de vaccination (papier ou digital) doté d’un code QR, attestant d’un schéma initial complet dont la dernière dose a été effectuée depuis plus de 14 jours et moins de 270 jours (9 mois) OU d’un schéma complet avec rappel (sans limitation de durée).
Les conditions de voyage entre la France et le Vénézuéla sont détaillées sur le site internet de l’ambassade de France au Vénézuéla.
Il est par ailleurs conseillé de suivre les recommandations des autorités locales.
Report des déplacements (08/12/2022)
Le Vénézuéla traverse une crise profonde. Dans ce contexte, l’accès à l’électricité et à l’eau demeure aléatoire et, en-dehors de Caracas, les pénuries d’essence restent récurrentes . Les transports en commun, le système hospitalier, ainsi que les réseaux de communication sont affectés par des pannes de courant récurrentes et parfois de longue durée.
Dans ce contexte et face au risque lié au très haut niveau de criminalité sévissant dans le pays, il est recommandé de reporter les déplacements vers le Vénézuéla.
Sur place, il convient de se tenir à l’écart des manifestations, d’adapter vos déplacements en conséquence, de prévoir des stocks d’approvisionnement (eau, nourriture et médicaments), de recharger régulièrement vos appareils de communication, de procéder aux pleins de carburant des véhicules et de se tenir régulièrement informé de la situation.
Les numéros d’urgence de l’ambassade sont les : +58 (0) 212.909.65.00 (fixe) ou +58 (0) 424.211.44.51 (portable) en semaine ou +58 (0) 414.320.85.81 (portable) les week-ends et jours fériés.
Sécurité
Le Vénézuéla connaît une criminalité violente endémique et fait partie des pays ayant les plus forts taux d’homicides au monde. Les conditions de sécurité y sont structurellement dégradées.
Risques et recommandations associées
Risques liés à la situation politique
Il est recommandé de se tenir à l’écart de toute manifestation.
Les conditions d’entrée des journalistes sur le territoire vénézuélien étant très restrictives, il est fortement recommandé de prendre contact avec l’ambassade avant l’arrivée au Vénézuéla.
Les conditions d’entrée des travailleurs du secteur humanitaire sont spécifiques. Il est recommandé de prendre au préalable l’attache du Correspondant Humanitaire de l’ambassade.
Les voyageurs et / ou leurs familles sont invités à signaler à l’ambassade, dans les plus brefs délais, toute arrestation ou agression en semaine à l’adresse admini-français.caracas-amba chez diplomatie.gouv.fr, et aux numéros de téléphone +58 (0) 212.909.65.00 (fixe) ou +58 (0) 424.211.44.51 (portable) ; et au +58 (0) 414.320.85.81 le week-end et les jours fériés. Il est recommandé aux ressortissants présents au Vénézuéla de communiquer à intervalles réguliers avec les membres de leur famille afin que l’ambassade puisse être rapidement alertée en cas d’absence de communication.
Stupéfiants
Les autorités vénézuéliennes exercent une étroite surveillance sur les voyageurs. Les bagages sont systématiquement fouillés au départ.
Les feuilles de coca, en vente libre dans certains pays andins, sont considérées au Vénézuéla comme des produits stupéfiants. Toute personne contrôlée en possession de ces feuilles est passible d’une peine de cinq à dix années d’emprisonnement.
Il est conseillé de prendre garde à l’usage délictueux de la scopolamine, drogue qui, mélangée à une boisson, des aliments, ou inhalée (par exemple sur un mouchoir) cause une perte de volonté, de conscience, et une amnésie temporaire.
Risques naturels
Risques climatiques
Durant la saison des pluies (de juin à novembre), les régions septentrionales du Vénézuéla, notamment ses côtes, y compris l’île de Margarita et l’archipel de Los Roques, sont régulièrement affectées par les queues des ouragans (« ondas tropicales ») qui traversent le sud de la mer des Caraïbes et dont la fréquence et l’intensité sont amenées à augmenter avec le réchauffement climatique. Les inondations, coulées de boue et glissements de terrain sont fréquents. En cas de déplacement dans des zones présentant des risques naturels, respecter les recommandations d’usage.
Séismes
La cordillère littorale du Vénézuéla,et notamment Caracas dont le dernier grand tremblement de terre remonte à 1967, constitue des régions à risque sismique.
Piraterie maritime
Les actes de piraterie sont nombreux sur les côtes vénézuéliennes (notamment à proximité d’Higuerote et au large de la péninsule de Paria) et aux alentours des îles (Margarita et Testigos). Des plaisanciers ont été la cible de violentes attaques et plusieurs sont décédés des suites de leurs blessures.
Le mouillage en dehors des marinas surveillées est à proscrire.
Voir également la fiche « Piraterie maritime ».
Avant d’entreprendre tout voyage par la voie maritime, il est recommandé de prendre contact avec l’ambassade de France au Venezuela par courriel : admin-francais.caracas-amba chez diplomatie.gouv.fr ; par téléphone : +58 (0) 212.909.65.00 (fixe) ou +58 (0) 424.211.44.51 (portable) en semaine ; ou au +58 (0) 414.320.85.81 le week-end et les jours fériés.
Risques liés aux baignades en mer
Bien que rarissimes en temps normal, des attaques de requins peuvent néanmoins survenir dans les Caraïbes.
Zones de vigilance
Zones formellement déconseillées (en rouge sur la carte)
Frontière avec la Colombie et le Brésil
La zone frontalière est formellement déconseillée, aussi bien à proximité de la Colombie que du Brésil du fait d’une criminalité de plus en plus importante, aggravée par la présence de groupes armés colombiens.
Arc minier
L’Arc minier (nord-est de l’État de Bolivar, nord-est de l’État d’Amazonas et une partie de l’État de Delta Amacuro) fait l’objet d’une criminalité de plus en plus importante, aggravée par la présence de groupes armés colombiens.
Péninsule de Paria
Dans cette zone côtière de l’État de Sucre, plusieurs groupes criminels sont très actifs, les règlements de comptes sont fréquents ainsi que les enlèvements et les vols armés.
Le golfe de Paria et la zone entre la Péninsule et l’île Margarita sont dangereux avec de nombreux cas de piraterie recensés (attaque d’embarcations).
Péninsule de Paraguana
Cette péninsule est sujette à du banditisme et à des trafics de stupéfiants du fait de la proximité avec les îles Aruba, Bonaire et Curaçao.
Delta d’Amacuro
Les trafiquants sont très actifs dans cette zone et les échanges de tirs y sont fréquents.
Zones déconseillées sauf raison impérative (en orange sur la carte)
Caracas et aéroport de Maiquietía
Si la majorité des crimes sont commis dans les « barrios » (bidonvilles locaux disséminés dans la ville), aucun autre quartier n’est épargné par les risques de violences.
D’une façon générale, il est conseillé de respecter en toutes occasions des règles minimales de prudence (pas d’objets de valeur apparents, tels que bijoux, montre ou téléphone portable ; vigilance envers d’éventuelles filatures ; utilisation de taxis officiels ou de plateformes de réservation de taxis (applications « Yummy » ou « Ridery » par exemple) ; fermeture du véhicule durant les trajets, circulation vitres fermées). Il est par ailleurs fortement recommandé de ne pas stationner et de ne pas se promener à pied pendant la journée, et à plus forte raison la nuit. Les déplacements, même motorisés, dans les quartiers du centre et de l’ouest de la capitale, ainsi que dans le plus grand bidonville de la ville, Petare, à l’est de la capitale, sont à éviter. Le visiteur de passage évitera aussi l’hôtellerie en dehors des quartiers est de la capitale.
La plus grande prudence est de mise dans la zone aéroportuaire de l’aéroport international de Caracas (Maiquetía), où la sécurité des personnes n’est que partiellement assurée, en dépit de la présence d’effectifs policiers. Des agressions et des vols y ont été enregistrés, à l’intérieur ou à l’extérieur des aérogares et lors du trajet entre l’aéroport et le lieu de destination. Les déplacements de nuit entre l’aéroport et Caracas sont ainsi formellement déconseillés. Le passage du terminal international à l’aéroport national s’effectue par un passage souterrain ou par l’extérieur. Il convient de privilégier la première option et d’éviter toute ostentation d’objets de valeur.
Afin de limiter les risques mentionnés ci-dessus, il est fortement recommandé aux voyageurs d’avoir recours aux services de taxis réservés par des plateformes (applications Yummy ou Ridery par exemple) ou identifiés par l’autorité aéroportuaire et de décliner les offres d’intermédiaires qui les guideraient vers d’autres zones ou d’autres niveaux du bâtiment.
Recrudescence des agressions sur l’île de Margarita
Face à l’aggravation sur l’île des violences à l’encontre des ressortissants étrangers (agressions physiques, y compris armées), la plus grande prudence est recommandée aux voyageurs.
Des agressions sur les plages ont été rapportées.
Zone frontalière avec le Guyana
Cette zone forestière fait l’objet de trafics et de tensions entre les autorités centrales et les populations autochtones. Cette frontière est poreuse, les trafiquants et contrebandiers qui y sont présents en masse s’y déplacent aisément.
La zone est contestée et particulièrement sensible.
Des règlements de compte entre mineurs et groupes criminels pour le contrôle de mines d’or sont endémiques. Ils ont ainsi fait une vingtaine de morts dans la région frontalière avec le Guyana et dans la région de El Dorado / Tumerero en avril 2016.
Parc national de Canaima, sud de l’État de Bolivar et État d’Amazone
Cette zone fait régulièrement face à des problèmes logistiques liés à l’approvisionnement en électricité, en eau et à l’entretien des avions. Sa proximité avec l’Arc minier l’expose à la présence de groupes armés.
Zones de vigilance renforcée (en jaune sur la carte)
Les îles Los Roques sont accessibles par avion ou par voie maritime moyennant une traversée relativement longue par voilier privé ou bateau à moteur. Il est conseillé de se conformer aux recommandations générales de sécurité de la présente fiche.

Recommandations générales
Il est recommandé de :
- ne pas se déplacer sans sa pièce d’identité (de préférence une photocopie, l’original étant conservé dans le coffre de l’hôtel) ;
- utiliser uniquement des taxis dûment identifiés et contrôlés, soit au moyen de plateformes de réservation fiables (au Vénézuéla, les applications Ridery et Yummy en particulier soit disposant de plaques d’immatriculation jaunes, signe de la possession d’une licence ;
- éviter le stationnement dans des endroits isolés ou non gardés et, dans tous les cas, s’assurer de l’environnement du véhicule avant d’en descendre ;
- éviter les déplacements à vélo ou à moto ;
- ne pas pratiquer, dans toutes les régions du pays, le camping sauvage ;
- pour les transports interurbains, ne pas pratiquer l’auto-stop et proscrire les déplacements par bus qui ne sont pas à l’abri des vols de bagages et d’attaques à main armée. La multiplication des points de contrôle et de fouille par diverses forces de l’ordre sur les routes rend les déplacements par la voie terrestre complexe et dangereux ;
- se munir, en vue d’un voyage au Venezuela, de dollars américains en en espèces, de préférence en petites coupures et en quantités suffisantes compte tenu de la dollarisation de facto des paiements au Venezuela et de la difficulté de se procurer des devises sur place. En raison du fort risque de copie frauduleuse, il est recommandé de n’utiliser sa carte de crédit que dans les hôtels de standing international et, dans tous les cas, de ne jamais quitter sa carte des yeux. Les cartes bancaires françaises ne fonctionnent que de manière aléatoire et sont susceptibles d’être bloquées ; ne pas perdre de vue ses bagages.
Entrée / Séjour
Formalités d’entrée
Visa
Séjour touristique
Tout voyageur souhaitant se rendre au Vénézuéla dans le cadre d’un séjour touristique n’excédant pas 90 jours doit être muni d’un passeport en cours de validité. Celui-ci devra avoir une durée de validité de plus de 6 mois à partir de la date d’entrée sur le territoire vénézuélien.
S’il désire se maintenir sur le sol vénézuélien au-delà de cette période, et pour le même motif touristique, il devra solliciter une autorisation auprès du Servicio Administrativo de Identificación, Migración y Extranjería (SAIME) afin de séjourner pour une seule nouvelle et même durée maximum de 90 jours.
Passées ces 2 périodes de 90 jours, il devra quitter le territoire vénézuélien.
Voyage de mineurs au Vénézuéla, isolés ou accompagnés d’un seul parent
Conformément aux dispositions de la législation locale (Conseil national des droits de l’enfant et de l’adolescent), tout déplacement à l’intérieur ou à l’extérieur du territoire vénézuélien d’un mineur isolé ou accompagné d’un seul des deux parents, quel que soit le moyen de locomotion (bus, avion, etc.), est préalablement assujetti à la délivrance d’une autorisation parentale.
Les autorités vénézuéliennes exigent un « pouvoir » pris auprès d’une officine notariale vénézuélienne.
Le parent accompagnateur et l’enfant doivent donc être en mesure de présenter ce document en cas de contrôle.
Voyage de binationaux franco-vénézuéliens
Les autorités locales exigent de toute personne de nationalité vénézuélienne, même si elle possède une autre nationalité, qu’elle présente un passeport vénézuélien en cours de validité pour sortir du pays. Les personnes concernées doivent donc prendre leurs dispositions en amont de leur voyage afin d’éviter de ne plus pouvoir ressortir du Vénézuéla.
Les personnes possédant la nationalité vénézuélienne sont par ailleurs soumises à l’obligation de présenter la carte d’identité (« cedula ») vénézuélienne pour embarquer sur des vols intérieurs.
Autre type de séjour
Les journalistes qui travailleraient sans visa s’exposent à l’interdiction d’entrée sur le territoire et à des mesures sévères de rétorsion (placement en détention provisoire, expulsion, etc.). L’obtention d’un visa d’accréditation permet en général de faire respecter le travail de presse par les acteurs locaux.
Pour tout autre type de séjour (travail, affaires, famille, études, religieux, etc.), un visa est obligatoire, même pour une durée inférieure à 90 jours.
Vaccinations
La production d’un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigée des voyageurs en provenance de Guyane française.
Santé
Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages (ceci suffisamment longtemps avant le départ pour permettre, le cas échéant, les rappels de vaccins).
Avant le départ
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
Recommandations pour sa santé
Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales, pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations.
Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.
Pénurie de médicaments
La crise prolongée que traverse le Vénézuéla induit de graves insuffisances du système sanitaire, en particulier en-dehors de Caracas. Certains médicaments continuent de faire l’objet de pénuries, ainsi que le matériel médical, à la fois dans les pharmacies, les hôpitaux publics, voire les cliniques privées. En cas de traitement spécifique, il est ainsi fortement recommandé de prévoir le stock nécessaire de médicaments avant d’entrer dans le pays.
Les soins liés aux accidents ou aux agressions sont prodigués en tenant compte de ces conditions ; la circulation de médicaments périmés a également été constatée.
Il convient de se constituer sa pharmacie personnelle en conséquence de n’emporter que les médicaments nécessaires et de ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos pratiques.
Vaccinations
- La vaccination contre la fièvre jaune est très recommandée (à pratiquer avant le départ dans un centre agréé).
- La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est vivement recommandée en incluant rubéole, oreillons et rougeole (ROR) chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse et contre l’hépatite A sont également souhaitables.
- En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et l’hépatite B peuvent être recommandées.
- La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Risques sanitaires
Maladies transmises par les moustiques
Dengue
Les autorités sanitaires locales attirent l’attention de la population sur la multiplication des cas de dengue. La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue. En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique : prise d’antalgiques à base de paracétamol et repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).
Chikungunya
La transmission du chikungunya s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Cette maladie se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). Le traitement est symptomatique. Il n’existe actuellement ni traitement préventif ni vaccin. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).
Plus d’informations sur le site de Santé publique France.
En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.
Fièvre jaune
La fièvre jaune est causée par un virus, transmis par un moustique. Les symptômes sont variables, allant du syndrome pseudo grippal à la forme mortelle ; le traitement est alors symptomatique. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres d’insectes et sur la vaccination (une injection valable à vie selon l’OMS), qui reste très recommandée.
Paludisme
Le paludisme est présent dans les zones rurales, sauf en altitude (zones situées en dessous de 1700 m), notamment dans les États d’Apure, Barinas, Bolivar, Merida, Miranda, Monagas, Portuguesa, Sucre, Táchira, Zulia, Amazonas et Delta Amacuro, toute l’année.
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire potentiellement grave, transmise par les piqûres de moustiques. Les mesures classiques de protection contre les moustiques sont fortement recommandées (cf. ci-après). Pour le traitement médicamenteux prophylactique, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.
Durant le séjour, et pendant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical devra être pris rapidement pour mettre en œuvre, dès que possible, un éventuel traitement antipaludique.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
- Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire et imprégnés de traitement textile insecticide (efficace deux mois et résistant au lavage) ;
- Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo). À noter, il est souvent difficile de se procurer des produits répulsifs sur place ; il est conseillé de s’en équiper avant le départ ;
- Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.).
Zika
Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.
Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de consulter un médecin avant le départ afin de recevoir une information sur les risques d’une infection à Zika. Il est primordial de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika. Au retour de voyage, il est fortement conseillé de consulter un médecin spécialiste indépendamment de la présence de signes évocateurs.
Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes :
- Site du ministère en charge de la Santé
- Site de l’institut Pasteur
- Recommandations pour la prévention des piqures de moustiques et questions / réponses.
Autres maladies
Fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. hygiène alimentaire).
Infection par le virus VIH – IST
Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage et d’éviter les comportements à risque. La pénurie de préservatifs a induit une certaine recrudescence des MST dans le pays.
Quelques règles simples
- Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
- Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés ;
- Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues).
Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :
- Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes ;
- Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
- Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
- Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
- Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
- Ne boire que de l’eau, des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou, à défaut, produit désinfectant) ;
- Éviter les glaçons et glaces ainsi que la consommation de jus de fruits frais, légumes crus et fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.
Infos utiles
Transport
Infrastructures routières
L’entretien est irrégulier. Le réseau routier souffre des fortes pluies annuelles. Pour ces raisons et en raison de la criminalité élevée au Venezuela, il est donc fortement recommandé de ne pas voyager de nuit, les routes étant particulièrement dangereuses (voies de circulation barrées, déviations, nids-de-poule, etc.). En outre, les restrictions routières constituent parfois des pièges destinés à racketter les voyageurs. En cas d’accident, il convient d’attendre l’arrivée de la police pour l’établissement du constat. En province, les forces de l’ordre ont installé des barrages sur de nombreux axes routiers (« alcabalas ») : il convient de ralentir, voire marquer l’arrêt. Ces points de contrôle sont également propices à de nombreuses tentatives de racket.
L’approvisionnement en carburant peut être extrêmement aléatoire en-dehors de Caracas, y compris dans des villes importantes. L’essence est vendue au prix dit « international » (50 centimes de dollar le litre en 2022) ; mais les pénuries font que ce tarif peut être augmenté jusqu’à 4 ou 6 fois à l’intérieur du pays. Les files d’attente de plusieurs heures, voire de plusieurs jours sont très fréquentes.
Navigation de plaisance
Les actes de piraterie sont nombreux sur les côtes vénézuéliennes (notamment à proximité d’Higuerote et au large de la péninsule de Paria) et aux alentours des îles (Margarita et Testigos). Des plaisanciers ont été la cible de violentes attaques et plusieurs sont décédés des suites de leurs blessures.
Il est par conséquent recommandé aux voyageurs qui ne pourraient éviter de croiser dans les eaux vénézuéliennes d’observer la plus grande prudence, notamment lorsqu’ils approchent du littoral. Ceux qui choisiraient de faire escale dans le pays ont tout intérêt à effectuer eux-mêmes leurs démarches administratives auprès de la capitainerie et de la police des frontières.
Le mouillage hors les marinas surveillées est à proscrire.
Transport aérien
Plusieurs accidents aériens survenus au Vénézuéla sur des appareils monomoteurs ou bimoteurs appartenant à des petites sociétés privées desservant les principaux centres touristiques du pays ont fait apparaître de graves insuffisances dans les procédures d’entretien. Dans ces conditions, il est recommandé aux voyageurs désireux de recourir à des services de location d’avion de s’assurer de la bonne renommée de la compagnie aérienne. Quelques agences locales de voyages peuvent s’assurer du sérieux des prestataires aériens.
L’attention est attirée sur la liste des compagnies aériennes interdites dans l’Union Européenne, dans laquelle figurent certaines compagnies aériennes du pays.
Enregistrement sur les vols internationaux
La plupart des compagnies aériennes clôturent l’enregistrement de leurs vols internationaux bien avant le départ du vol, afin de permettre aux voyageurs de franchir les différents contrôles de sécurité. Il convient donc, afin de se présenter en temps opportun à l’aéroport (au moins 4 heures avant l’horaire de décollage), de se renseigner auprès de la compagnie aérienne au sujet des horaires d’ouverture des guichets d’enregistrement au départ.
Législation locale
Trafic de stupéfiants
La sanction encourue pour ce motif est le plus souvent de dix années d’emprisonnement, même lorsque les quantités transportées sont faibles.
Plusieurs ressortissants français sont actuellement détenus au Vénézuéla pour trafic de stupéfiants, dans des conditions d’hygiène et de sécurité très éloignées des normes européennes.
Divers
Moyens de paiement
Après une période d’hyperinflation de 2018 à 2021, le pays connaît toujours une forte inflation qui reste parmi les plus élevées au monde, en devise nationale comme en dollar américain.
Les virements internationaux vers des comptes en bolivars sont bloqués. Les chèques de voyage (travellers cheques) sont inconnus. Les services de transferts internationaux d’argent ne fonctionnent pas localement.
Cependant, depuis 2020, le Venezuela a connu une dollarisation de fait de son économie et il est désormais possible de régler quasiment l’ensemble de ses transactions dans cette devise en espèces ainsi qu’avec des cartes bancaires internationales, même si ces dernières restent sujettes à des blocages intempestifs.
Il est ainsi fortement conseillé de se munir d’une somme adaptée en dollars américains et en espèces avant son départ pour le Venezuela dans les limites fixées par les autorités du pays.
Il est, en revanche, fortement déconseillé :
- de s’exposer en possession de devises en raison des risques de vol à main armée et d’enlèvement.
- d’exposer de manière ostentatoire ses cartes bancaires internationales ;
- de changer de l’argent à l’aéroport international.
Voyages d’affaires
Visa d’affaires
Les voyages d’affaires au Vénézuéla nécessitent un visa. Il appartient au voyageur de se renseigner à ce sujet en consultant le site de la section consulaire de l’ambassade du Venezuela à Paris et sa page relative aux visas d’affaires ainsi que son compte Instagram.
Données économiques
Consulter la fiche repères économiques Vénézuéla.
Contacts utiles
Service économique
Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.
Service économique de Caracas
Embajada de Francia en Vénézuéla
Edif. Embajada de Francia - Mezzanina
Calle Madrid c/c Av. Trinidad
Urb. Las Mercedes, Municipio Baruta
Distrito Capital - Caracas 1060
Vénézuéla
Courriel : caracas chez dgtresor.gouv.fr
Site Internet
Business France
Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.
Le Venezuela est suivi par le bureau de Business France en Colombie.
CCEF
Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience à disposition pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.
Président de section : M. Jérôme Lellouche +58 (212) 762 97 72 (société Restoven de Venezuela)
Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France
CCI
Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) françaises à l’international sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères. Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de plus de 32 000 entreprises françaises et étrangères dans 83 pays.
Chambre de commerce franco-vénézuélienne (CCIAVF)
Adresse : Esquina Calle Mucuchies con California Edificio Jimmy Piso 1 Oficina 7
Las Mercedes, Caracas 1060A Caracas, Vénézuéla
Tél. : +58 212 993 91 22
Courriel : gerenciageneral chez cciavf.com.ve
Site Internet
Atout France
AEC
Le Vénézuéla est membre de l’Association des États de la Caraïbe (AEC).
Page du Vénézuéla
OPEP
Le Vénézuéla est membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Page du Vénézuéla