Suriname
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Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger
Publié le 28/03/2024
Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.
Sécurité
Risques encourus et recommandations associées
Actes de piraterie
Une recrudescence des actes de piraterie, parfois violents, a été rapportée dans les eaux proches de la frontière avec le Guyana. Il est déconseillé, sauf raison impérative, d’y naviguer.
Voir la fiche Piraterie maritime.
Délinquance
La délinquance urbaine - notamment à Paramaribo et à Albina - appelle à la vigilance car les attaques, parfois à main armée, sont fréquentes, certaines ayant même lieu en plein jour dans la zone touristique de Paramaribo. Il est recommandé de ne pas circuler de nuit dans les quartiers non touristiques et, de façon générale, de ne pas porter d’objets de valeur de manière ostensible ni de se déplacer avec de fortes sommes d’argent et d’être particulièrement prudent à la sortie d’un distributeur automatique de billets ou d’un bureau de change.
Les « guest-houses » et hôtels bon marché sont parfois le lieu de cambriolages, nombreux et fréquents au Suriname, notamment à Paramaribo.
Activités touristiques à risque
En raison des dangers propres à la forêt amazonienne, les voyages dans l’intérieur du pays (forêt et fleuve) doivent impérativement se faire en compagnie de guides locaux spécialisés. La présence d’activités d’orpaillage illégales représente un facteur de risque supplémentaire.
Il est fortement conseillé d’informer un proche du lieu et des dates envisagés.
S’agissant du site touristique surplombant le réservoir de Brokopondo, il convient d’être vigilant, car l’état de la piste rend la montée au Brownsberg dangereuse.
Il est vivement recommandé de bien vérifier l’état des véhicules utilisés afin d’éviter toute prise de risque en amont.
Activités sportives à risque
En raison de difficultés d’orientation et des dangers propres à la forêt amazonienne, les voyages dans l’intérieur du pays (forêt et fleuve) doivent impérativement se faire en compagnie de guides locaux. La présence d’activités d’orpaillage illégales représente un facteur de risque supplémentaire.
Zones de vigilance
L’ensemble du pays est en zone de vigilance renforcée.
La prudence est particulièrement recommandée dans la région d’Albina, et notamment sur la berge lors de l’arrivée du bac international ou de pirogues assurant la traversée du fleuve Maroni.
Il est conseillé de ne pas prendre la route de nuit en dehors des agglomérations.
Entrée / Séjour
Mesures relatives à la Covid-19
Toutes les mesures de restrictions sanitaires pour l’entrée sur le territoire ont été levées.
Formalités d’entrée et de séjour
Visa
Depuis mai 2024, le tarif du droit d’entrée pour des visites touristiques ou familiales s’élève à 52 €.
Les modalités de paiement sont les suivantes :
- en ligne via le portail VFS ;
- auprès du consulat général du Suriname à Cayenne ou de l’antenne consulaire à Saint-Laurent du Maroni ;
- auprès de Canawaima Management N.V. à Southdrain, Nickerie pour les passagers en provenance du Guyana.
Un nouveau contrôle entre en vigueur à compter du 15 janvier 2024. A compter de cette date, tout passager devra justifier de ce droit d’entrée avant de commencer son voyage vers le Suriname et devra impérativement le présenter au personnel de la compagnie aérienne lors du contrôle à l’embarquement.
En cas d’urgence, et sous réserve de l’accord écrit préalable du ministère des affaires étrangères du Suriname, ce droit d’entrée pourra être acquitté auprès du bureau des affaires consulaires du ministère des affaires étrangères du Suriname à Paramaribo.
Voyageurs en provenance des pays où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune
Les voyageurs en provenance des pays et territoires dans lesquels il y a, selon les critères de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un risque de transmission de la fièvre jaune, doivent impérativement présenter aux services de l’immigration un certificat de vaccination contre la fièvre jaune pour entrer au Suriname, y compris pour un transit de plus de 12 heures et pour sortir du pays. La vaccination doit intervenir au moins 10 jours avant l’arrivée au Suriname.
La liste des pays où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune est en ligne sur le site de l’OMS.
Santé
Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.
Avant le départ
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé, parfois très élevés à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place.
Recommandations pour sa santé
Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations.
Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.
Il convient de :
- se munir d’une trousse médicale de voyage : les pharmacies locales ne délivrent pratiquement aucun médicament sans ordonnance et de nombreux produits pharmaceutiques de contrefaçon sont en circulation ; en cas de besoins spécifiques, il est possible de se procurer des médicaments en Guyane ;
- constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ;
- ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
- Pour plus d’informations, consulter la fiche « Informations pratiques ».
Vaccinations
- La fièvre jaune est endémique, et la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer avant le départ, dans un centre agréé) pour les personnes ayant effectué un séjour préalable ou transité plus de 12 heures dans les pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud où la fièvre jaune est endémique.
- S’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles ainsi que celles liées à toutes les zones géographiques visitées.
- La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée, ainsi que rubéole, oreillons et rougeole chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
- En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
Risques sanitaires
Maladies transmises par les moustiques
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est en régression très nette. Certaines précautions doivent toutefois être prises pour les séjours à l’intérieur du pays, notamment au sud et dans la zone frontalière avec la Guyane.
Il s’agit d’une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques.
Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (voir ci-dessous).
S’agissant du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.
Durant le séjour et pendant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Dengue
Elle est présente au Suriname et sévit essentiellement dans les zones urbaines, parfois sous forme hémorragique.
La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement. En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique : prise d’antalgiques à base de paracétamol et repos. Éviter impérativement la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (voir ci-dessous).
Chikungunya
La transmission du chikungunya est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour cette maladie. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (voir ci-dessous). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.
Plus d’informations sur Santé publique France.
Zika
Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.
Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de consulter un médecin avant le départ afin de recevoir une information sur les risques d’une infection à Zika. Il est primordial de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika. Au retour de voyage, il est fortement conseillé de consulter un médecin spécialiste indépendamment de la présence de signes évocateurs.
Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes :
- Site du ministère en charge de la Santé
- Site de l’institut Pasteur
- Recommandations pour la prévention des piqûres de moustiques et questions / réponses.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
- Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
- Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo).
- Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.).
Autres maladies
Fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs. Ils imposent une consultation médicale urgente, des complications graves étant possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (voir « Quelques règles simples » ci-dessous).
Infection par le virus VIH – IST
Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Quelques règles simples
- Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections.
- Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés.
- Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues, siège auto pour les enfants).
Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :
- Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes.
- Veiller à la qualité des aliments, et surtout à leur bonne cuisson.
- Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ; peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine).
- Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids.
- L’eau du robinet est considérée comme potable à Paramaribo. A l’intérieur du pays, ne boire que des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant).
- Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.
Infos utiles
Transport
Infrastructures routières
La conduite automobile se fait à gauche. Un permis international en cours de validité est obligatoire pour les personnes de passage. Tout véhicule immatriculé à l’étranger doit être assuré localement. De même, le passage en Guyane d’un véhicule immatriculé au Suriname, même pour quelques heures, n’est possible qu’après avoir souscrit une assurance spéciale, relativement onéreuse.
Si certaines routes (Paramaribo-Nickerie) ou tronçons de route (vers Paramaribo) sont en bon état, la majorité du réseau demeure en mauvaise condition. La route de Paramaribo vers Albina, ville frontière avec le département de Guyane, est satisfaisante.
Outre quelques grands axes bitumés, le réseau est principalement composé de pistes ne pouvant être pratiquées que par des véhicules tout terrain. Il est utile, notamment en saison des pluies, de se renseigner localement sur l’état des pistes qui peuvent être rendues impraticables par les inondations.
La plus grande prudence est recommandée, en raison de nombreux manquements au code de la route observés sur les axes situés en dehors des agglomérations. Ceci est tout particulièrement vrai sur l’axe Paramaribo-Albina, où de nombreux véhicules, en particulier certains taxis collectifs assurant la liaison entre les deux villes, circulent à une vitesse excessive.
En cas d’accident et sauf urgence médicale, les véhicules ne doivent pas être déplacés avant l’arrivée de la police qui dressera un procès-verbal de constat.
Transport aérien
Deux compagnies aériennes opèrent les lignes intérieures et peuvent également affréter des avions à la demande.
Attention : la compagnie aérienne Blue Wings figure sur la liste des transporteurs aériens faisant l’objet d’une interdiction d’exploitation générale dans l’Union européenne.
Législation locale
Alcool
L’ivresse sur la voie publique est interdite.
Stupéfiants
La consommation de stupéfiants ou de substances psychotropes est interdite. La répression à l’encontre des étrangers est sévère.
Us et coutumes
Le pays est caractérisé par un profond respect des croyances et des convictions religieuses de chacun, ainsi que par une grande tolérance. Les grandes religions (chrétienne, musulmane et hindouiste) sont largement pratiquées.
Divers
Moyens de paiement
Il est vivement déconseillé de changer de l’argent dans la rue. Il est préférable de s’adresser à l’un des nombreux bureaux de change dûment établis.
Les cartes de crédit sont acceptées dans un nombre croissant de magasins et restaurants. Des retraits en dollars du Suriname (SRD) peuvent être effectués dans les distributeurs de la Republic Bank, qui acceptent les cartes Visa internationales.
Voyages d’affaires
Pour toute information relative au visa, consulter la rubrique Entrée/séjour de la présente fiche. Pour rappel, depuis le 16 octobre 2019, les demandes de visa ou de carte touristique sont à faire exclusivement en ligne sur le site de VFS Global.
Coût du visa
- pour une durée de deux mois, avec entrées multiples : 50 € pour un règlement en espèces, 52 € pour un règlement par carte bancaire,
- pour une durée de deux ans, avec entrées multiples : 300 € pour un règlement en espèces, 302 € pour un règlement par carte bancaire.
Délai d’obtention
Le visa est délivré le jour même de la demande.
Réseaux de communication
Le réseau de téléphonie est bon, ainsi que l’accès à Internet dans les agglomérations, mais le signal n’est généralement pas perçu dans l’intérieur du pays.
Données économiques
Consulter la fiche repères économiques Suriname.
Contacts utiles
Service économique
Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.
Le Suriname relève du Service économique de Colombie :
Adresse : Carrera 11 N° 93-12 Piso 4, Bogotá - Colombie
Tél. : (57 1) 638 14 60
Site Internet
CCEF
Les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux. Il y a un comité des Guyanes avec un représentant au Suriname.
AFD
L’Agence française de développement (AFD) met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.
AFD - Bureau de Paramaribo
Ambassade de France au Suriname
Nassylaan 23, PB 2648
Paramaribo, Suriname
Responsable : M. Pierre BOURGUIGNON
Tel : +597 427 317
Courriel
CARICOM
Le Suriname est membre de la Communauté caribéenne (CARICOM).
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AEC
Le Suriname est membre de l’Association des États de la Caraïbe (AEC).
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