Ouganda
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Date de publication :
Virus - mpox
Publié le 16/09/2024
Les autorités sanitaires locales et internationales font état d’une recrudescence de mpox en Ouganda et dans les pays limitrophes. L’OMS a émis un message d’urgence de santé publique de portée internationale, notamment à cause de la présence de variants.
Il est conseillé de se tenir informé de la situation locale et régionale.
Avant le départ, la vaccination peut être recommandée pour les voyageurs les plus à risques. Durant le séjour, les mesures de préventions sont essentielles, notamment de respecter les mesures barrières (comme le lavage régulier des mains) et d’éviter tout contact rapproché avec des sujets ou animaux malades ou avec des objets potentiellement infectés. En cas de symptômes évocateurs au retour, il convient d’appeler le 15.
Plus d’information à la rubrique santé, sur https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/informations-pratiques/article/variole-du-singe-mpox-16-08-2024 sur le site de Santé publique France, le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités et le site de l’Organisation mondiale de la santé.
Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger
Publié le 28/03/2024
Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.
Rappel - Menace terroriste en Ouganda
Publié le : 19/02/2024
Les forces armées ougandaises conduisent des opérations contre des groupes terroristes en Somalie et en République démocratique du Congo (RDC) et il est rappelé que le risque d’attentat terroriste en Ouganda n’est pas à négliger.
A Kampala, des attaques visant notamment des lieux fréquentés par les expatriés sont susceptibles d’avoir lieu.
A la frontière entre l’Ouganda et la RDC, des intrusions des rebelles islamistes des Forces Démocratiques Alliées (ADF) sont possibles, notamment dans les zones entre le sud du lac Albert et le secteur d’Ishasha : l’ambassade déconseille donc de s’y rendre sauf raison impérative. En outre, il est recommandé d’éviter tout déplacement à l’intérieur d’une bande de 5 kilomètres à partir de la frontière. Dans ce contexte, les ressortissants français qui se trouveraient en Ouganda sont invités à faire preuve de la plus grande vigilance en toutes circonstances et à suivre les instructions des autorités locales.
Les Français de passage sont invités à s’enregistrer sur le fil d’Ariane, afin de recevoir les alertes pour l’Ouganda.
En cas d’urgence, l’ambassade de France peut être contactée au +256 700 106 400.
Sécurité
Risques encourus et recommandations associées
Délinquance/criminalité
Le sentiment de sécurité en Ouganda peut amener à réduire sa vigilance. Or des vols à l’arraché, cambriolages, braquages parfois avec violence, sont régulièrement recensés, y compris dans les quartiers résidentiels – en particulier lors de la période de Noël.
Des coupeurs de route rançonnant les véhicules ont été signalés la nuit sur les grands axes routiers, notamment à proximité de Kampala et dans la région du Karamoja. Lors de ses déplacements, il convient donc d’être en mesure de rejoindre son lieu d’hébergement avant la tombée de la nuit.
Risque routier
Le nombre d’accidents de la route en Ouganda est particulièrement élevé, surtout la nuit, du fait de l’imprudence des conducteurs, du mauvais état des véhicules, de l’absence d’éclairage public, de la présence régulière de piétons ou animaux sur la chaussée. En l’absence de service d’urgence type SAMU et en raison de l’insuffisance d’infrastructures hospitalières équipées et rodées à la prise en charge des blessés de la route, une extrême prudence s’impose : limiter sa vitesse, éviter de conduire de nuit hors de Kampala, s’assurer de l’état du véhicule en cas de location, et disposer d’une assurance rapatriement sérieuse. De manière générale, les transports collectifs sont dangereux et sont à éviter. Il est recommandé de toujours se munir d’un casque et d’un équipement de protection pour des déplacements en taxis motos (boda-boda).
Menace terroriste
Compte tenu de la menace persistante des Shebab somaliens et des Allied Democratic Forces (ADF) affiliés à Daesh, il est recommandé d’adopter une attitude de prudence et de vigilance renforcées à l’occasion de déplacements dans les lieux publics très fréquentés, en particulier aux heures et jours d’affluence (églises, centres commerciaux, bars, hôtels, etc.).
Risques naturels : inondations et risque sismique
Lors de la saison des pluies (mars à juin et septembre à novembre), l’Ouganda peut connaitre des inondations et des glissements de terrains. Le pays présente des zones d’activité sismique régulière. Pour plus d’informations sur la conduite à tenir, consulter la fiche thématique consacrée aux séismes.
Discriminations et violences basées sur le genre et l’orientation sexuelle
L’homosexualité est illégale en Ouganda. L’attention des voyageurs est attirée d’une façon générale sur la grande intolérance, pouvant en certaines circonstances induire des actes de violence, visant les personnes LGBT, qui doivent être invitées à la plus grande prudence dans leurs comportements publics.
Zones de vigilance
Zone formellement déconseillée
Zone frontalière avec la République Démocratique du Congo (RDC)
Il est formellement déconseillé, en raison de possibles incursions de groupes armés, dont des groupes terroristes, de s’approcher de la bande de 5km à la frontière avec la RDC. La ville de Bwera et ses alentours sont également formellement déconseillés compte tenu de la poursuite des affrontements de groupes armés de l’autre côté de la frontière et du risque potentiel d’attentat.
Zone frontalière avec le Soudan du Sud
En raison d’incursions régulières de groupes armés venant du Soudan du Sud, de raids sur le bétail, et de la dégradation de la situation au Soudan du Sud, il est formellement déconseillé de s’approcher de cette zone frontalière.
Zones déconseillées sauf raison impérative
Parc national de Semuliki
En raison d’incursions de cellules terroristes depuis la RDC, il est déconseillé sauf raison impérative de se rendre dans la zone du parc national de Semuliki.
Nord-est du pays (province de Karamoja)
La région reste sujette à des troubles frontaliers ainsi qu’à des conflits entre éleveurs de bétail et il est déconseillé de s’y rendre sauf raison impérative. Il convient d’éviter d’emprunter l’axe routier Moroto-Kotido-Kabong en direction du Parc national de Kidepo, des attaques de véhicules ayant été recensées, en particulier la nuit.
Zones de vigilance renforcée
Le reste du pays est placé en zone de vigilance renforcée. Néanmoins, il convient d’être particulièrement attentif dans les zones suivantes :
Kampala
La criminalité est en augmentation dans la capitale, y compris dans les zones de résidence normalement sécurisées (Kololo, Nakasero, Naguru) et impose de rester vigilant et de prendre des mesures de précaution élémentaires (voir la rubrique recommandations générales infra).
Par ailleurs, les interventions de la police locale peuvent parfois être violentes. Il est recommandé de s’éloigner au plus vite des lieux de rassemblements et de manifestations.
Entebbe
Plusieurs vols et actes de violence à l’endroit d’expatriés ont été signalés à Entebbe. Il est recommandé d’être particulièrement vigilant et d’éviter de circuler seul dans les endroits isolés, même de jour.
Parcs nationaux et touristiques frontaliers de la République Démocratique du Congo (RDC) au sud du lac Albert (National Queen Elizabeth, parc touristique de Rwenzori, forêt impénétrable de Bwindi)
Le parc national Queen Elizabeth, le parc touristique de Rwenzori, la forêt impénétrable de Bwindi doivent faire l’objet d’une vigilance renforcée en cas de visite touristique. Les touristes sont invités à ne pas sortir des sentiers battus et à être accompagnés dans leurs déplacements d’un guide ou d’un ranger.
Recommandations générales
Il est recommandé :
- d’enregistrer dans votre téléphone portable les numéros de certains hôpitaux/urgences sur place ainsi que les numéros de l’ambassade de France et de vos amis/contacts en Ouganda ;
- de veiller à toujours disposer de suffisamment d’unités (appels téléphoniques et/ou données mobiles internet) sur votre téléphone portable, afin d’être en mesure de communiquer en cas d’imprévu ;
- de ne pas opposer de résistance, en cas d’agression.
Dans les villes :
- circuler portières et vitres fermées ;
- ne pas avoir de sac à main pour éviter les vols à l’arraché (visant particulièrement les téléphones portables) ;
- ne pas circuler avec une importante somme d’argent sur soi ;
- garder les originaux de passeport et de cartes diverses dans un lieu sûr et circuler avec des photocopies ;
- dans les lieux publics avec une forte fréquentation (centres commerciaux, restaurants, cinémas, etc.), identifier les issues de secours pour pouvoir rapidement quitter les lieux en cas d’incident) ;
- éviter les déplacements à pied la nuit tombée ;
- éviter de circuler en voiture de nuit (sauf dans le centre-ville de Kampala et sur la route Kampala-Entebbe).
Prévoir un sac de survie pour les déplacements dans le pays, contenant :
- de l’argent ;
- de l’eau ;
- de la nourriture pour au moins 2 jours ;
- une trousse de premier secours (spray, désinfectant, Bétadine, médicaments, etc.) ;
- un spray anti-moustiques ;
- une lampe torche ;
- une prise universelle ;
- des recharges d’unités pour le téléphone ;
- une batterie autonome pour le portable.
Entrée / Séjour
Mesures de contrôles sanitaires
Les autorités ougandaises ont suspendu toutes les mesures de contrôle liées à la Covid-19. De nouvelles mesures sont toutefois susceptibles d’être mises en œuvre en cas de nouvelle épidémie. Il est donc fortement conseillé de suivre les recommandations des autorités locales et de consulter régulièrement le site de l’ambassade de France.
La présentation d’un certificat de vaccination contre la fièvre jaune reste obligatoire pour l’entrée sur le territoire ougandais.
Visa
Le visa d’entrée, au prix de 50 USD pour une entrée simple, est obligatoire pour les ressortissants français.
Depuis 2016, un système de visa électronique a été mis en place. Il convient de se connecter au site Uganda E-Immigration System (en anglais). Après avoir rempli et envoyé en ligne le formulaire de demande de visa, le demandeur recevra une réponse des services de l’immigration. Cette réponse devra être imprimée et remise aux services de l’immigration lors de l’entrée sur le territoire ougandais.
L’attention des voyageurs est appelée sur l’existence de sites frauduleux qui proposent le dépôt et le paiement d’une demande de visa en ligne, souvent à un tarif plus élevé que le site officiel des autorités ougandaises. Seul ce dernier (cf. lien ci-dessus) permet l’obtention d’un visa permettant l’entrée sur le territoire ougandais.
La délivrance du visa à l’arrivée en Ouganda (visa on arrival) a été suspendue depuis le 1er juillet 2021, dès lors tout passager doit obligatoirement arriver dans le pays avec l’accord du visa obtenu en ligne (e-visa) sur le site Uganda E-Immigration System.
Il est également possible d’obtenir un visa unique Kenya, Ouganda et Rwanda (East African Tourist Visa), au prix de 100 USD.
Les formalités de prorogation du visa de tourisme doivent être entreprises sur place auprès des services locaux d’immigration.
Pour plus d’informations, prendre l’attache de l’ambassade d’Ouganda à Paris.
Réglementation douanière
Franchises douanières pour les passagers de plus de 18 ans : 250 g de tabac, 1 litre de spiritueux, 1 litre de vin, 1 demi-litre de parfum/eau de toilette (dont au maximum 12,5 cl de parfum), effets personnels d’une valeur n’excédant pas 500 USD.
Les chats et chiens ne sont autorisés que si un certificat de bonne santé a été octroyé par un vétérinaire, au plus tard 6 jours avant l’arrivée en Ouganda.
Santé
Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne dispensent pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Il est conseillé de consulter suffisamment longtemps avant la date de départ, pour permettre, le cas échéant, les rappels de vaccins.
Il est également nécessaire de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et ceux de rapatriement sanitaire.
Avant le départ
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevées à l’étranger, notamment auprès des établissements privés qui offrent parfois des services plus adaptés, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement), au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
Recommandations pour sa santé
Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.
Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter dans ses bagages que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Santé.
Vaccinations
- La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
- S’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles, mais aussi celles liées à toutes les zones géographiques visitées ;
- La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est ainsi recommandée, de même que la vaccination rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
- Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
- Il est préférable d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
- La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour (notamment pour les déplacements en brousse). Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Risques sanitaires
Maladies transmises par les moustiques
La fièvre de la vallée du Rift
Une épidémie de fièvre de la vallée du Rift (fièvre hémorragique) a été déclarée dans le district de Mbarara en février 2023.
Cette maladie du bétail peut être transmise à l’homme par contact direct avec le sang ou le lait de l’animal contaminé ou par une piqûre de moustique. Parfois asymptomatique, l’infection chez l’homme peut entrainer des maux de tête, de la fièvre, des courbatures, des troubles digestifs ; des formes graves neurologiques et hémorragique sont décrites. Il est recommandé d’éviter tout contact avec des produits crus d’origine animale, de veiller à une cuisson suffisante des aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de jour comme de nuit. Il n’existe pas de vaccin contre cette maladie. Plus d’information sur le site de l’OMS.
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire potentiellement grave, transmise par les piqûres de moustiques.
Il existe deux formes complémentaires de prévention du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après).
Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser, avant le départ, à un médecin ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé. Durant le séjour, et pendant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Le pays est classé en zone 3 et le risque est constant dès que l’on quitte Kampala.
Fièvre jaune
Une vigilance accrue est nécessaire, compte tenu de la recrudescence du nombre de cas de fièvre jaune.
La fièvre jaune est causée par un virus, transmis par un moustique. Les symptômes sont variables, allant du syndrome pseudo grippal à la forme mortelle ; le traitement est alors symptomatique. Il n’existe pas de médicament préventif qui protège contre la fièvre jaune. La prévention repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres d’insectes et sur la vaccination.
Chikungunya - Dengue
La transmission du chikungunya ou de la dengue est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf ci-après).
Filariose lymphatique
La filariose lymphatique est une infection parasitaire transmise par les moustiques. La présence du parasite entraîne une augmentation anormale de volume de certaines parties du corps, à l’origine de douleurs et d’une incapacité sévère. Les symptômes sont variés (œdème des viscères, organes, membres, etc.). Des complications dermatologiques, infectieuses ou des formes chroniques invalidantes sont possibles. La prévention repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
- Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
- Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
- Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
- Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.) ;
- Si elle est indiquée, ne pas oublier de prendre régulièrement sa prévention contre le paludisme pendant toute la durée du traitement.
Autres maladies
Fièvre hémorragique de Crimée-Congo
La fièvre hémorragique de Crimée-Congo est transmise à l’humain par les piqûres de tiques ou par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés. Cette maladie, qui provoque de la fièvre assez forte avec une symptomatologie digestive (nausées, vomissements) peut être mortelle. Il n’existe pas de vaccin.
Afin de se prémunir contre cette maladie, il est nécessaire d’appliquer les mesures habituelles de prévention contre les piqûres d’insectes (cf. ci-dessous) et d’éviter les contacts directs avec le bétail ou les animaux domestiques pouvant être infectés. En cas de symptômes ou de doutes, consulter en urgence un médecin.
Fièvre de Marburg
Plusieurs cas de fièvre de Marburg, parfois mortels, ont été identifiés au cours de ces dernières années. Les chauves-souris frugivores sont les animaux les plus susceptibles de transmettre le virus à l’humain (déjections, salive, etc.). Il convient de prendre ses précautions en forêts ou dans les grottes.
La fièvre de Marburg est une fièvre hémorragique dont la transmission se fait par contact de fluides corporels infectés des personnes malades (sang, salive, vomissures, excrétas) avec la peau et les muqueuses. Les symptômes sont une fièvre élevée, de fortes céphalées, une diarrhée, des douleurs abdominales, des nausées et vomissements, puis des hémorragies sévères. Le taux de mortalité peut atteindre 20 %. La prise en charge constitue une urgence médicale, et inclut notamment l’isolement et un traitement symptomatique. Il n’y a ni traitement ni vaccin spécifiques.
Plus d’informations sur le site de l’Organisation mondiale de la santé.
Le ministère de la Santé publique local invite à signaler tout cas suspect au 0800100066.
Ebola
La maladie à virus Ebola est mortelle. Elle se transmet à l’humain à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine (et possiblement par voie sexuelle).
La durée d’incubation varie de 2 à 21 jours. Tant qu’ils ne présentent pas de symptômes, les sujets humains ne sont pas contagieux. Les premiers symptômes sont une fatigue fébrile, des douleurs musculaires, des céphalées et un mal de gorge. Ils sont suivis de vomissements, de diarrhée, d’une éruption cutanée, de symptômes d’insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d’hémorragies internes et externes (saignement des gencives, sang dans les selles, etc). En cas d’apparition brutale de fièvre, il convient de consulter immédiatement un médecin.
Il est recommandé de suivre les consignes de prévention ci-dessous :
- se tenir régulièrement informé de l’évolution de l’épidémie en consultant les comptes Twitter du ministère ougandais de la Santé (@MinofHealthUG) et du bureau local de l’OMS (@WHOUganda) ;
- ne pas consommer ni manipuler de viande de brousse ;
- se laver les mains fréquemment au savon ou avec les solutions de lavage des mains hydro-alcoolique ;
- éviter les contacts directs avec les secrétions des malades ayant une forte fièvre, ou des troubles digestifs, ou des hémorragies extériorisées par la bouche, le nez, ou les selles.
Rage
La rage est toujours présente sur le territoire, et particulièrement pour les personnes s’aventurant en brousse.
La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’humain en cas de morsure ou léchage de muqueuse par un mammifère atteint du virus. Le virus pénètre alors dans le corps et progresse vers le cerveau. Les symptômes associent généralement des fourmillements, des paralysies nerveuses, puis un état d’agitation avec fièvre parfois. La mortalité est très élevée, en l’absence de prise en charge rapide. Il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée.
Après un contact avec un animal pouvant être enragé, la morsure doit être lavée abondamment à l’eau savonneuse, et une consultation médicale urgente doit apprécier le risque de contamination afin de déterminer l’administration urgente d’un sérum et/ou d’une vaccination contre la rage.
La vaccination préventive (en préexposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation et évaluation médicale préalable.
Bilharziose
La bilharziose est une maladie chronique provoquée par des parasites, présente en Ouganda dans le lac Victoria notamment. La contamination se fait par voie cutanée lors du contact de l’eau contaminée par les parasites (lors de la baignade par exemple). Après contamination, les symptômes associent des douleurs abdominales et l’apparition de sang dans les selles ou dans les urines. Pour le voyageur, la prévention de la maladie repose notamment sur l’abstention de baignade dans les fleuves, rivières et plans d’eau, et sur la consommation d’eau encapsulée ou rendue potable.
Hépatite E
Des épidémies d’hépatite E sont susceptibles de survenir en Ouganda, principalement dans le nord du pays. Les mesures d’hygiène alimentaire strictes (hygiène des mains et de l’eau) habituellement recommandées doivent alors être scrupuleusement suivies.
Tuberculose
La tuberculose est présente de manière chronique dans le pays.
Grippe aviaire
Il est recommandé de :
- éviter tout contact avec les oiseaux et les volailles vivantes ou mortes non cuites, et plus généralement avec les animaux sauvages et d’élevage (notamment les volailles et porcs). Éviter notamment les zones d’élevages, les marchés aux animaux et les zoos. Éviter également le contact avec leurs déjections ;
- se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ;
- éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier pour la viande et les œufs ;
- éviter de marcher pieds nus ou en sandales dans les marchés ou à proximité d’un élevage de volailles (penser à laver soigneusement les pieds des enfants) ; ne pas ramener de volaille vivante (y compris des poussins ou des oiseaux d’ornements) à son domicile.
En cas de symptômes compatibles, notamment fièvre, toux ou courbatures, consulter rapidement un médecin.
Pour toute information complémentaire, vous pouvez consulter le site internet de Santé publique France ou le site internet de l’Institut Pasteur.
Infection par le virus VIH – IST
Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Fièvre Typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Après une phase d’incubation, les symptômes associent notamment une forte fièvre avec diarrhée et troubles neurologiques. Des complications, notamment digestives et cardiaques sont possibles, et peuvent être mortelles en l’absence de traitement. Le diagnostic repose sur une consultation médicale urgente et sur la mise en route d’une antibiothérapie.
Choléra
Il y a régulièrement des cas de choléra en Ouganda, notamment importés du Soudan du Sud. Le risque de contamination pour les voyageurs est relativement faible et la prévention générale repose sur les règles élémentaires d’hygiène (lavage des mains, hygiène alimentaire, utilisation des installations sanitaires).
Mesures d’hygiène alimentaire
Se préserver des contaminations digestives ou de contact :
- Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
- Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
- Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
- Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
- Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
- Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou, à défaut, produit désinfectant) ;
- Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
- Éviter les contacts avec des personnes malades ;
- Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.
Quelques règles simples
- Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
- Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
- Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
- Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés ;
- Secouer les habits, draps et sac de couchage pour éviter les piqûres de scorpions ou serpents ;
- Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues) ;
- Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
Infos utiles
Transport
Infrastructure routière
Le permis de conduire international est reconnu en Ouganda. Le permis ougandais est obligatoire pour les résidents.
L’état des routes est très inégal mais le réseau national est généralement de bonne qualité.
Il est conseillé de :
- conduire avec prudence, en respectant le code de la route et les limitations de vitesse (100 km/h sur route, 50 km/h en agglomération) ;
- garder les portières verrouillées en toute circonstance ;
- éviter de circuler la nuit, sauf pour des motifs impérieux ;
- veiller à l’état du véhicule.
Transports collectifs
Il existe un système de transports en commun (autocars et minibus), de qualité très variable. La conduite des minibus appelle aux plus grandes réserves. Les causes d’accidents, fréquents, sont une vitesse excessive, des manœuvres de déplacements dangereuses, des véhicules mal entretenus et des routes en mauvais état. En ville, il est tout aussi risqué d’utiliser les minibus « matatu » ou les taxis-moto « boda-boda ».
En cas d’accident, il convient de s’arrêter sur le bas-côté de la route et de contacter la police au 999 ou 112.
Transports aériens
L’aéroport d’Entebbe (35km de Kampala) est le seul aéroport international du pays. S’il n’existe pas de vols directs entre la France et l’Ouganda, de nombreuses compagnies aériennes desservent le pays. Il existe des vols intérieurs reliant Kampala à certaines villes de province (Moroto, Gulu, Kasese,…) opérés par de petites sociétés d’aviation de tourisme.
Navigation
Le lac Victoria peut s’avérer très dangereux : les violents orages et la création de grosses vagues sont fréquents. Il est donc conseillé de ne pas trop s’écarter des rives avec des embarcations légères.
Us et coutumes
La population est en majorité chrétienne et pratiquante. Les fêtes musulmanes sont observées et sont fériées.
Législation locale
Les relations sexuelles entre personnes de même sexe sont illégales en Ouganda et passibles, dans certaines conditions, de la peine de mort (N.B : si la peine capitale n’est pas abolie, elle fait de facto l’objet d’un moratoire depuis 2005, date de la dernière exécution). Font également l’objet de poursuites (emprisonnement et/ou amende), la participation à un mariage entre personnes de même sexe et le soutien public aux personnes LGBTQI+, etc.
En vertu de cette loi, les personnes faisant la "promotion de l’homosexualité" encourent jusqu’a 20 ans de prison.
L’alcool est en vente libre et l’usage de stupéfiants est interdit.
Il est interdit de fumer dans les lieux publics ainsi que dans les cafés et restaurants (sauf s’ils possèdent une zone fumeurs). Il est par ailleurs interdit de fumer sur la voie publique à moins de 50 mètres d’une administration, école, restaurant ou arrêt de bus.
Il est interdit de photographier les bâtiments officiels.
Divers
Les cartes de crédit ne sont acceptées que dans certains hôtels, supermarchés et restaurants des grandes villes. Il est possible de retirer des espèces (schilling ougandais) aux distributeurs dans les grandes villes. Ces distributeurs n’acceptent pas toutes les cartes de crédits. Il est, par conséquent, conseillé de se munir de devises qui peuvent être échangées dans les bureaux de change et les banques.
Voyages d’affaires
Visa d’affaires
Pour les voyages d’affaires il est nécessaire de disposer d’un visa ordinaire, délivré par l’ambassade d’Ouganda à Paris. Il s’agit d’un visa à entrée unique d’une durée maximale de trois mois. Des visas multi-entrée valables de 6 à 24 mois peuvent être délivrés sous condition.
Pour les visas ordinaires, le demandeur doit saisir sa demande en ligne (https://visas.immigration.go.ug) et fournir les pièces suivantes : une photocopie de son passeport (page des données biométriques) avec une validité d’au moins 6 mois, une lettre d’invitation d’une entité basée en Ouganda précisant l’adresse et mentionnant clairement l’activité en Ouganda (ou bien une lettre de mission fournie par la société française qui l’emploie), une photographie d’identité récente prise au cours des 6 précédents mois, le certificat de vaccination (fièvre jaune). La durée d’obtention du visa est en moyenne de cinq jours.
Le tarif applicable pour les visas ordinaires est de 50 USD, 100 USD pour les visas multi-entrée de 6 mois à 1 an et 150 USD pour les visas de 24 mois. Aucun de ces visas n’autorise son détenteur à exercer une activité professionnelle en Ouganda, ni à s’installer sur le territoire ougandais.
Pour plus d’information consulter le portail de l’immigration : https://visas.immigration.go.ug
Réseaux de télécommunications
La connexion 3G est disponible dans les grandes villes de l’Ouganda et fonctionne correctement via une carte SIM locale avec une clé 3G (achat local) ou avec un smartphone.
La zone de couverture est variable selon les opérateurs et les quartiers.
Les connexions wifi proposées par les établissements (hôtel, restaurant, café ou autre) à leurs clients sont de qualité convenable, mais peu fluides.
Avec un mobile français en itinérance (roaming), le taux de couverture (3G) est bon, bien que très onéreux.
Données économiques
Consulter la fiche repères économiques Ouganda.
Contacts utiles
Service économique
Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.
Bureau de Kampala
Adresse : 16, Lumumba avenue, Nakasero P.O. Box 7212, Kampala - Uganda
Tél. : +256 414 304 540
Site internet
Business France
Business France est l’agence nationale au service de l’internationalisation de l’économie française.
En Afrique de l’Est, Business France couvre 5 marchés : le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et l’Éthiopie.
Missions :
- Accompagner les entreprises françaises dans leurs projets de développement export
- Accompagner des investisseurs étrangers dans leurs projets d’implantation sur le territoire français
- Valoriser et promouvoir l’attractivité et l’image économique de la France, de ses entreprises et de ses territoires
Les experts sectoriels de Business France informent, conseillent et accompagnent les entreprises françaises désireuses de développer des courants d’affaires en Ouganda. Pour ce faire, ils proposent des services adaptés aux différentes étapes d’un développement export :
- Études de marché
- Informations sur les conditions d’accès au marché
- Identification de prospects et de partenaires d’affaires (importateurs, distributeurs, clients…)
- Organisation de programmes de rendez-vous BtoB
- Organisation d’évènements export (rencontres acheteurs, etc.)
- Expertise juridique et règlementaire
- Veilles d’appels d’offres internationaux
- Prestations de communication
- Promotion du Volontariat International en Entreprise (V.I.E)
Coordonnées :
Bureau Business France en Afrique de l’Est (compétent sur l’Ouganda)
Ambassade de France au Kenya
Peponi Gardens - Westlands
P.O. Box 30374 - 00100 Nairobi
Kénya
Tél : +254 20 760 55 81/82/83/84/85/86
Courriel
Site internet
Contact :
M. Ludovic Prevost
Directeur pour l’Afrique de l’Est
Tél. : +254 20 760 5581
Courriel
CCEF
Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.
AFD
L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.
Agence de Kampala
c/o French Embassy
16 Lumumba avenue - Nakasero
P. O. Box 7212
Tel : +256 414 304 533
L’AFD et l’Ouganda
Institutions financières internationales
L’Ouganda est membre de la Banque mondiale (La Banque mondiale en Ouganda), de la Banque africaine de développement (La BAD en Ouganda) et du FMI (Le FMI et l’Ouganda])