Nigéria
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Variole du singe - MPOX
Publié le 19/08/2024
Les autorités sanitaires locales et internationales font état d’une recrudescence des cas de variole du Singe en RDC et dans les pays limitrophes. L’OMS a émis un message d’urgence de santé publique de portée internationale, notamment à cause de la présence de variants.
Il est conseillé de se tenir informé de la situation locale et régionale. Les mesures de préventions sont essentielles, notamment par l’éviction des contacts rapprochés avec des sujets ou animaux malades.
Plus d’information à la rubrique santé et sur le site de Santé publique France, le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités et le site de l’Organisation mondiale de la santé.
Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger
Publié le 28/03/2024
Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage dans les pays du Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Afrique de l’Est.
Sécurité
Les déplacements sont déconseillés sauf raison impérative dans la plus grande partie du Nigéria et formellement déconseillés dans la région du Delta, le Nord-Est et le Nord-Ouest. Il est également formellement déconseillé de se rendre dans les zones frontalières avec le Cameroun et le Bénin. Il convient, dans tous les cas et y compris dans les zones jaunes, de prendre les mesures de protection adéquates (voir « recommandations générales »).
Risques encourus et recommandations associées
Terrorisme
Le risque terroriste est élevé au Nigéria : en raison des exactions répétées de Boko Haram et de l’Etat islamique dans le Nord-Est du pays, cette région est à éviter absolument. Du fait de l’engagement de la France dans la lutte contre le terrorisme, les citoyens français peuvent être ciblés par des mouvements djihadistes. Le risque d’enlèvement et d’assassinat est également élevé, y compris pour les travailleurs humanitaires (plusieurs cas d’enlèvement et d’exécution en 2018, 2019, 2020 et 2022).
Délinquance et criminalité
Il n’y a pas d’animosité particulière au Nigéria à l’encontre des communautés expatriées, mais la grande criminalité est omniprésente et le nombre d’enlèvements annuels contre rançon est élevé sur l’ensemble du territoire, en particulier dans le Nord et dans le delta du Niger. Les agressions visent avant toute chose les biens matériels. Il convient d’adapter son comportement au contexte local (voir ci-dessous « recommandations générales »).
Piraterie maritime
Les pirates agissent le long de la zone côtière nigériane et dans les eaux internationales. Les pirates sont bien armés et particulièrement violents. Ils attaquent les bâtiments, quel que soit le pavillon, et kidnappent des membres d’équipage en vue d’une demande de rançon. Une prudence toute particulière est donc indispensable, ainsi que l’application stricte des « Bonnes pratiques de conduite » de l’Organisation maritime internationale.
Toute navigation de plaisance est à proscrire.
Zones de vigilance
Zones formellement déconseillées (zone rouge)
Les déplacements sont formellement déconseillés, pour quelque motif que ce soit :
- dans le Nord-Est, les États de Borno, Yobe, Gombe, Bauchi, Adamawa au nord de la Bénoué, Jigawa et Kano, (à l’exception de la ville de Kano, déconseillée sauf raison impérative) ;
- dans le Nord-Ouest, la zone frontalière avec le Niger et le Bénin, ainsi que l’intégralité des Etats de Zamfara, Katsina, Kaduna (à l’exception de la ville de Kaduna, déconseillée sauf raison impérative) et Sokoto ;
- dans le Sud-Est : États de Bayelsa, de Rivers (à l’exception de la capitale Port Harcourt, déconseillée sauf raison impérative), du Delta et d’Akwa Ibom ;
- dans la zone frontalière avec le Cameroun.
Zones déconseillées sauf raisons impératives (zone orange)
Les zones classées en orange sont caractérisées par un risque élevé de grande criminalité, en particulier d’enlèvement. Les projets de voyage non indispensables sont à proscrire. En cas de voyage indispensable, une extrême prudence est recommandée et des mesures de sécurité particulières doivent être prises.
Sont classés en zone orange :
- dans le Nord, la partie orientale de l’État de Kebbi ;
- dans la Middle Belt, les États de Benue, Nasarawa, Kogi, Plateau, Taraba, Niger, Kwara ainsi que l’Adamawa au sud de la Bénoué. Certains axes routiers traversant des zones rouge et orange sont très criminogènes et les cas d’enlèvements sont fréquents : Abuja-Kaduna-Kano, Kaduna-Birnin Gwari, Kafanchan-Jos, Zaria-Gusau ;
- dans le Sud, les États d’Ekiti, Ondo, Edo, Enugu, Anambra, Imo, Abia, Ebonyi et Cross River ;
- le territoire de la capitale fédérale (FCT), sauf la ville d’Abuja ;
- dans le Sud-Est, les États d’Ogun, Osun et Oyo (à l’exception des villes d’Ibadan et d’Abeokuta en vigilance renforcée) ;
- la zone maritime bordant la côte nigériane en raison de la piraterie.
Zone de vigilance renforcée (zone jaune)
Sont classés en zone jaune :
- la ville d’Abuja ;
- les villes d’Ibadan et d’Abeokuta, en prenant en compte le fait que la sécurité y est meilleure qu’en milieu rural où des violences intercommunautaires peuvent survenir ;
- l’Etat de Lagos ;
- les axes autoroutiers reliant Lagos, Abeokuta et Ibadan.
Bien que ces zones soient classées en jaune, il convient de se conformer aux recommandations générales listées ci-dessous.
Recommandations générales
De manière générale, traverser le pays à des fins touristiques, quel que soit le moyen de transport, est à proscrire.
Sur l’ensemble du territoire nigérian, les comportements doivent être adaptés pour tenir compte de ce contexte :
- Les Français se rendant au Nigéria sont invités à s’inscrire sur le portail Ariane et à se signaler aux autorités françaises dès leur arrivée (Ambassade à Abuja, Consulat général à Lagos).
- Il est impératif d’être accueilli à destination, y compris à l’aéroport, par des personnes connues et identifiées et d’être raccompagné au départ en fin de séjour. Des cas de personnes kidnappées aux aéroports ont déjà été signalés.
- Il est recommandé de ne pas se déplacer à pied. En voiture, il est recommandé de rouler vitres fermées et portières verrouillées. Il faut éviter de quitter son hôtel ou les quartiers résidentiels la nuit. L’utilisation de smartphone / tablette / ordinateur en voiture, particulièrement de nuit ou dans les embouteillages, provoque une luminescence qui attire les délinquants. L’insécurité se manifeste par des attaques, sur les routes et dans les villes, y compris aux domiciles, par des groupes armés à la recherche d’argent, d’objets de valeur ou de véhicules.
- Pour ses déplacements, il convient de varier ses itinéraires autant que possible, quel que soit le mode de déplacement, de surveiller ou faire surveiller son véhicule et d’être attentif aux mouvements alentour ; il convient de ne pas utiliser les transports en commun.
- Lagos est la plus grande métropole africaine. Il convient de faire preuve de prudence et de vigilance élevées, tout particulièrement dans sa partie continentale (notamment sur la route de l’aéroport), où le risque d’agression reste élevé. Les quartiers résidentiels de Victoria Island et d’Ikoyi sont plus sécurisés.
- Lors d’éventuels déplacements interurbains, il est conseillé de voyager à plusieurs véhicules et de ne pas rouler la nuit. Il est également recommandé de se faire escorter par des agents de sécurité voire une protection policière (MOPOL). Il convient d’éviter de conduire soi-même son véhicule. Les accidents sur les routes sont très fréquents. Le flux de camions sur certains axes génère un risque supplémentaire d’accident.
- Un couvre-feu peut être décrété par les autorités locales. Les points de contrôles ("check-points") sur les routes sont fréquents et doivent être respectés.
- Se tenir à l’écart des rassemblements (marchés, accidents de la circulation) ; les lieux publics fréquentés tels que les lieux de culte doivent être évités, en particulier aux dates à forte portée symbolique (grandes fêtes religieuses, chrétiennes ou musulmanes et grands événements publics).
- Ne pas transporter de grosses sommes d’argent ou ses documents d’identité et titres de voyages (garder sur soi les copies) ; éviter de prendre des photos dans les lieux publics.
- Ne pas utiliser sa carte de crédit internationale, en raison des risques d’utilisation frauduleuse.
Conduite à tenir en cas d’agression
Il convient d’éviter tout signe ostentatoire de richesse dans vos déplacements (bijoux, portefeuille apparent, etc.). En cas d’agression, éviter toute velléité de résistance. Demander ensuite l’assistance de la police locale et à être conduit au consulat général de France si l’on est à Lagos ou à l’ambassade si l’on est à Abuja.
Entrée / Séjour
Le visa de tourisme ou d’affaires est obligatoire. Le passeport doit avoir une durée de validité de six mois au minimum après la date de retour.
Les demandeurs doivent remplir leur dossier de demande de visa sur le portail de l’immigration nigérian et l’imprimer. Ils doivent ensuite se rendre au centre Online Integrated Solution (OIS) au 7, rue Daru 75008 Paris pour y déposer le dossier de demande de visa et s’acquitter des frais en vigueur.
Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade du Nigéria à Paris.
Les autorités peuvent :
- exiger la présentation par les citoyens français arrivant au Nigéria de tous les documents leur ayant permis l’obtention d’un visa pour le Nigéria ;
- exiger la présentation du carnet de vaccinations (vaccination fièvre jaune obligatoire) ;
- refuser la prorogation sur place des visas et/ou des permis temporaires de travail des citoyens français se trouvant au Nigéria ;
- refuser toute demande de modification du type de visa postérieurement à l’arrivée au Nigéria.
Santé
Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne dispensent pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages (et ceci suffisamment longtemps avant le départ, pour permettre le cas échéant les rappels de vaccins).
Avant le départ
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Les risques sanitaires sont importants au Nigéria et le système de soin est précaire. Outre les risques liés aux maladies et à l’insécurité générale, les accidents de la route sont nombreux en raison de l’état des routes et des véhicules ainsi que des habitudes de conduite locales. En dehors d’Abuja et de Lagos, les possibilités de soins d’urgence et d’hospitalisation dans des conditions convenables sont incertaines.
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation…) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront pas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
Si besoin, consulter son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, et notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.
Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments strictement nécessaires ; ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue (contrefaçons). Pour plus d’informations, consultez la fiche Infos pratiques.
Vaccinations
- La vaccination contre la fièvre jaune n’est plus obligatoire pour entrer au Nigéria, sauf pour les passagers en provenance de zones d’endémie amarile. Toutefois, au vu de l’existence d’une circulation active du virus amarile et de la présence de vecteurs capables d’activer une transmission, il est très fortement recommandé d’être à jour de la vaccination contre la fièvre jaune. Dans la pratique, il peut arriver que les autorités sanitaires nigérianes exigent, à la frontière, la présentation du carnet de vaccinations internationales, même pour des passagers en provenance de pays européens.
- S’assurer d’être à jour dans ses vaccinations habituelles mais aussi liées à toutes les zones géographiques visitées.
- Il est recommandé d’être à jour des vaccinations diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et rougeole-oreillons-rubéole (ROR).
- En cas de séjours fréquents ou prolongés, la vaccination contre la tuberculose des enfants de moins de 15 ans est recommandée, il est conseillé de consulter son médecin traitant.
- Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
- De manière récurrente, les États du Nord du pays subissent une épidémie de méningite à la période sèche (d’octobre à mai). Il est fortement recommandé d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
- La vaccination contre la rage peut également être recommandée en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Risques sanitaires
Maladies transmises par les moustiques
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire potentiellement grave transmise par les piqûres de moustiques. Il s’agit du principal risque sanitaire au Nigéria. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux.
Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après).
S’agissant du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser, avant le départ, à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.
En cas de fièvre pendant le séjour ou durant les deux mois qui suivent le retour, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Plus d’informations dans la rubrique maladies transmises par les moustiques.
Dengue
La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf ci-après).
Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). La prise en charge est donc avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Éviter impérativement la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire.
Plus d’informations : https://sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/article/la-dengue-information-et-prevention
Chikungunya
Il n’existe actuellement pas de traitement préventif ni vaccin. La transmission du chikungunya s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).
Cette maladie se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). Le traitement est alors symptomatique.
Plus d’informations sur le site de Santé publique France
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
- Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
- Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
- Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
- Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).
Autres maladies
Fièvre de Lassa
La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique virale, transmise à l’homme par contact avec des animaux infectés (exposition à l’urine ou aux excréments de rats infectés). La contamination est également possible par contact direct avec les fluides (sang, urine, excréments…) d’une personne contaminée.
Les symptômes sont variables et l’évolution est parfois mortelle. Toute suspicion implique une consultation médicale en urgence. La prévention de la fièvre de Lassa passe par la promotion d’une bonne « hygiène communautaire » pour éviter que les rongeurs ne pénètrent dans les habitations. Plus d’informations sur https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/fievre-lassa
Méningite
Des cas de méningite sont rapportés chaque année au Nigéria pendant la saison sèche, pour la plupart entre janvier et mars. Le Nord-Ouest du pays est particulièrement touché. Dès suspicion (fièvre avec maux de tête, vomissements ou tâches cutanées), il convient de consulter un médecin en urgence.
Pour plus d’informations, consulter le lien https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/meningite-infections-invasives-a-meningocoques
Variole du singe
La variole dite du singe est une maladie virale d’origine animale (rongeurs et primates notamment) assez rare se produisant principalement en Afrique centrale et occidentale et dont les symptômes principaux sont un état grippal et l’apparition de lésions dermatologiques. Afin de prévenir la transmission de cette maladie, il est conseillé d’éviter tout contact avec des animaux ou avec du matériel potentiellement infectés.
Plus d’informations sur Institut Pasteur et le site du ministère en charge de la Santé.
Diphtérie
Des épidémies de diphtérie surviennent régulièrement dans plusieurs régions du Nigéria. La diphtérie est une maladie bactérienne potentiellement grave, qui nécessite un avis médical en urgence. La seule prévention repose sur la vaccination. Il est donc fortement recommandé d’être à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (DTP).
Grippe aviaire
La grippe aviaire est récurrente, avec des cas rares de transmission à l’humain, et se caractérise par de la fièvre, de la toux ou des courbatures.
Il est recommandé d’éviter tout contact avec les oiseaux et les volailles vivantes ou mortes non cuites, et plus généralement avec les animaux sauvages et d’élevage (notamment les volailles et porcs). En cas de fièvre, toux ou courbatures, il convient de consulter également rapidement un médecin.
Plus d’information sur le site du ministère en charge de la Santé
Choléra
Le choléra est une maladie endémique au Nigéria, qui provoque chaque année la mort de plusieurs centaines voire milliers de personnes. Il frappe essentiellement la partie septentrionale du pays, pendant la saison des pluies (mai à septembre). La maladie résulte de l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés.
Il convient de faire preuve de prudence, notamment en se lavant les mains régulièrement et en s’abstenant de boire de l’eau du robinet. Cette maladie se caractérise par des diarrhées et des vomissements.
Se préserver des contaminations digestives ou de contact
- Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
- Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
- Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
- Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
- Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
- Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
- Éviter les glaçons et glaces ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
- Éviter les contacts avec des personnes malades ;
- Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.
Infection par le virus VIH – IST
Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Quelques règles simples
- Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
- Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
- Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections.
- Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux que l’on rencontre.
- Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues).
- Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
Infos utiles
Transport
Infrastructure routière
En dehors des zones à vigilance renforcée (jaune), tout déplacement par la route est à éviter.
Il convient d’éviter de se déplacer de nuit, et a fortiori seul.
Hormis certains grands axes dans le nord et dans le sud-ouest autour de Lagos, qui sont en bon état, l’infrastructure routière est souvent très dégradée.
L’approvisionnement en essence n’étant pas assuré partout, il convient de prévoir des réserves.
En cas d’accident, il convient de se rendre rapidement au poste de police le plus proche et de prévenir les autorités françaises (ambassade à Abuja, consulat général à Lagos).
Transports en commun
Les transports en commun sont de très mauvaise qualité. L’utilisation de taxis est déconseillée, sauf si le chauffeur est recommandé par une personne de confiance.
Réseau ferroviaire
Le réseau ferroviaire est très délabré sauf en ce qui concerne les nouvelles lignes Lagos-Ibadan et Abuja-Kaduna. Les attaques sur les voies ferrées ne sont pas à exclure.
Transport aérien
Les liaisons aériennes intérieures fonctionnent assez bien et desservent les principales villes en province.
L’attention est attirée sur la liste des compagnies aériennes interdites dans l’Union européenne ; aucune compagnie aérienne nigériane ne s’y trouve actuellement.
Législation locale
Alcool
Dans les États du Nord, la loi islamique s’applique et la consommation d’alcool en public est prohibée.
Stupéfiants
La vente, la détention ou l’usage de stupéfiants sont passibles de la prison à perpétuité.
Homosexualité
Toute démonstration publique d’affection entre personnes de même sexe et tout discours présentant l’homosexualité comme juridiquement ou moralement acceptable est susceptible d’être traité comme un délit passible de 10 ans de prison voire dans certains États du Nord de la peine de mort.
Relations sexuelles avec des mineurs
Les relations sexuelles avec des mineurs sont punies par les lois nigérianes. Elles sont également passibles de poursuites en France.
L’auteur, Français ou résidant habituellement en France, d’un crime de nature sexuelle pourra être poursuivi, jugé et condamné en France pour ces faits commis à l’étranger. Ces poursuites peuvent être engagées quelle que soit la législation du pays dans lequel les faits se sont produits et même sans plainte de la victime.
Il en est de même pour les faits d’agression sexuelle et de proxénétisme sur mineurs commis par un Français ou par une personne résidant habituellement sur le territoire français.
Us et coutumes
Le Nord du Nigéria est majoritairement musulman et 12 États (Bauchi, Borno, Gombe, Jigawa, Kaduna, Kano, Katsina, Kebbi, Niger, Sokoto, Yobe, Zamfara) appliquent totalement ou partiellement la loi islamique au-delà des seules questions de statut personnel (mariage, héritage…). Il convient dans ces États de s’abstenir de consommer de l’alcool en public et de porter des vêtements adaptés.
Divers
Escroquerie
Les tentatives d’escroqueries de tout type sont fréquentes au Nigéria. Pour plus d’informations, consulter la fiche thématique « Cybercriminalité » des conseils aux voyageurs.
Voyages d’affaires
Visa d’affaires
Les informations données ci-dessous le sont à titre indicatif et sont susceptibles d’évoluer. Pour plus d’informations, il convient de contacter l’ambassade du Nigéria à Paris (173 avenue Victor Hugo, 75016 Paris), seule compétente en la matière.
Pour tout voyage d’affaires au Nigéria, le visa est obligatoire. Le passeport doit avoir une durée de validité de 6 mois au minimum (cf. rubrique Entrée/Séjour de la présente fiche).
Les visas d’affaires sont valables pour les courts séjours, et uniquement pour la durée de la mission ou de la visite professionnelle, les longs séjours étant soumis à la délivrance d’une carte de séjour (CERPAC).
Une lettre d’invitation est indispensable pour obtenir un visa d’affaires. Cette lettre devra être soumise au service idoine de l’ambassade du Nigéria à Paris pour confirmation de l’invitation.
Les visas d’affaires doivent être demandés avant de se rendre au Nigéria. Les visas délivrés à l’aéroport à l’arrivée (Visa On Arrival) sont théoriquement possibles, mais ils sont déconseillés (plusieurs cas de refoulement signalés).
Réseaux de télécommunications
Avec un mobile français en itinérance (roaming), le taux de couverture (4G) est globalement bon (quasiment 100% dans les grandes villes : Abuja, Lagos, Kano, Kaduna, Jos, Port Harcourt, etc.). Ce type d’utilisation demeure très onéreux.
Données économiques
Consulter la fiche repères économiques Nigéria.
Contacts utiles
Service économique
Les services économiques de la direction générale du Trésor analysent au sein des ambassades, la situation économique des pays et déclinent localement la stratégie d’export française. Ils ont pour missions principales l’analyse de la situation économique, financière et sectorielle de leurs pays de compétence, le conseil et accompagnement des entreprises françaises dans leurs projets à l’international, la participation à la promotion de la France comme destination d’investissements, et le relais des positions françaises à l’international.
Service économique d’Abuja
Adresse : EU Crescent, Central Area, Abuja, Nigéria
Tél. : +234 209 460 2863 et +234 803 408 80 05
Courriel
Site Internet
Antenne à Lagos du Service économique d’Abuja
Adresse : 1 Oyinka Abayomi Drive, Ikoyi, Lagos, Nigéria
Tél. : +234 (0) 1 462 8458
Courriel
Business France
Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.
Business France - Nigéria
1, Oyinkan Abayomi Drive
PMB 12665 Ikoyi Lagos, Nigéria
Courriel
CCEF
Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 500 membres dans 140 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.
Président de section : Régis Tromeur (CFAO).
Site internet : Comité national des Conseillers du commerce extérieur de la France
CCI FI
Les 120 Chambres de commerce et d’industrie françaises à l’international (CCI FI) sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères. Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de près de 35 500 entreprises françaises et étrangères dans 95 pays.
FNCCI France (Franco-Nigerian Chamber of Commerce and Industry)
Tél. : +234 2 01 841 88 38 / +234 2 01 841 88 37 / 234 2 01 462 84 84 (standard)
Courriel
AFD
L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.
Agence d’Abuja
12 Charles de Gaulle Street, Asokoro, Abuja, Nigéria
Tél. : +234 703 249 47 71 / +234 803 793 15 60
Courriel : afdabuja chez afd.fr
Proparco
Bureau de Lagos
9th Floor, Alliance Place Tower
33A Alfred Rewane Road
Ikoyi, 106104
Lagos | NIGERIA
Site Internet : [http://nigeria-en.afd.fr]
Courriel : afdlagos chez afd.fr