LANGUE
• Application d’interprétation pour smartphone "Guide MON-FRA"
Une application d’interprétation pour smartphone français-mongol intitulée "Guide MON-FRA" est disponible sur iOS et Android. Plus d’informations sont disponibles sur le site de l’Ambassade de France en Mongolie.
SYSTEME BANCAIRE
La Mongolie a été placée sur la liste grise du Groupe d’Action Financière Internationale le 18 octobre 2019. Il peut en résulter des restrictions allant jusqu’à l’impossibilité de se servir de cartes bancaires émises par des banques françaises pour les retraits aux DAB ou les paiements dans les commerces. Les touristes sont invités à s’informer avant leur départ et à prévoir d’autres moyens de paiement.
TRANSPORT
• Conduire en Mongolie
Le pays est vaste et peu peuplé, les garages sont rares et les garagistes formés aux seuls véhicules en circulation en Mongolie (marques russes et japonaises). Les difficultés du terrain (pistes, passages à gué) et les intempéries peuvent conduire à des accidents et à des bris de véhicules irréparables ou exigeant un remorquage coûteux, sur plusieurs centaines de kilomètres ; les pièces détachées sont souvent introuvables. De plus, toute personne entrée en Mongolie avec un véhicule a l’obligation de ressortir du territoire avec ce même véhicule, faute de quoi le véhicule sera considéré comme ayant été importé en Mongolie et vous serez redevable des droits de douane. Il est recommandé de souscrire une police d’assurance qui comporte le rapatriement du véhicule non-roulant vers la France (en cas de défaillance mécanique grave ou de dommages non-réparables sur place). Une transgression ou un retard de franchissement de la frontière peut entraîner de fortes pénalités, suivies de difficultés avec les services d’immigration chinois ou russes, aux frontières terrestres de la Mongolie.
- Permis de conduire : Pour conduire une voiture en Mongolie, il est impératif d’être titulaire du « permis international ». Le permis national français devra être présenté en cas de contrôle.
- Assurance : L’assurance automobile est obligatoire depuis octobre 2012, mais les accrochages se règlent le plus souvent à l’amiable en présence de policiers. Il convient, dans tous les cas, de garder son calme et de s’appuyer, dans la mesure du possible, sur une tierce personne parlant mongol. En cas de collision avec un autre véhicule, le conducteur ne doit pas le déplacer avant l’arrivée des forces de l’ordre, qui effectueront alors le constat
• Infrastructure routière
A Oulan-Bator, le mauvais état des trottoirs et chaussées, l’absence de signalisation, le non-respect des règles du code de la route par les conducteurs et piétons ainsi que l’éclairage urbain insuffisant dans certaines zones, rendent la conduite difficile et dangereuse. Les piétons sont très exposés et il convient donc de traverser les rues avec prudence.
A l’extérieur de la capitale, les routes principales sont asphaltées, ce qui a entraîné, du fait de la vitesse, une augmentation du nombre des accidents et de leur gravité. L’état des pistes, souvent non stabilisées, la présence importante de bétail, l’absence de signalisation et la très faible densité de population conduisent à recommander l’utilisation des services d’un chauffeur local. La location de véhicule sans chauffeur demeure difficile. Les règles de la conduite automobile sont rarement respectées. Le ravitaillement en carburant et les réparations automobiles sont aléatoires en dehors des villes, où la population parle rarement une langue étrangère. En cas d’accident, le recours à un GPS et à un téléphone mobile satellite peut s’avérer utile. Il est recommandé de ne pas circuler de nuit.
• Transport en bus
Les principales villes de province sont reliées par un service de minibus au départ de la gare routière de « Teevriin Tovchoo » et du « Dragon Center » à Oulan-Bator.
• Transport en taxi
Il est fréquent que des particuliers utilisent leur véhicule personnel comme taxi pour percevoir des revenus complémentaires. Il est conseillé de ne prendre que les véhicules des compagnies enregistrées, équipés de taximètres.
• Réseau ferroviaire
Il concerne une ligne nord-sud qui relie la Russie à la Chine avec une branche secondaire vers la ville d’Erdenet. Il est conseillé de voyager en première classe.
• Transport aérien
La Mongolie compte de nombreux aéroports, dont sept ont des pistes asphaltées : Oulan-Bator, Dalandzadgad (province de Omnogobi), Khovd (province de Khovd, ouest), Moron (province de Khovsgol), Oyu Tolgoi (province de Omnogobi, sud) et Tchoibalsan (province de Dornod, extrême est).
S’agissant en particulier des vols en provenance de France avec correspondance à l’aéroport de Moscou-Cheremetievo, il est fréquent que les bagages enregistrés ne soient livrés en Mongolie que plusieurs jours, voire plus d’une semaine après l’arrivée de leurs propriétaires. Il est donc recommandé aux touristes et voyageurs de transporter leurs médicaments, des vêtements et autres objets de première nécessité pour plusieurs jours dans une valise cabine.
Les conditions climatiques hivernales entraînent de fréquents retards et des annulations de vols.
Les compagnies nationales, par exemple Aero Mongolia, MIAT, Hunnu Air, Mongolian Airlines Group disposent chacune d’un site Internet sur lequel il est possible de consulter les horaires et d’effectuer des réservations.
Il est également possible d’utiliser, sur commande, les services de transporteurs privés.
LÉGISLATION LOCALE
• En vertu d’une loi adoptée en 2017, les étrangers en Mongolie doivent porter en permanence leur passeport sur eux.
• Il est interdit, sous peine d’amende, de consommer de l’alcool sur la voie publique. La vente ou la consommation d’alcool sont interdits le premier jour de chaque mois. Les services de police accordent une « tolérance zéro » à la consommation d’alcool au volant.
• La consommation de tabac est interdite dans tous les espaces publics et les transports en commun depuis 2013, y compris dans les espaces à ciel ouvert, les parcs et les jardins.
• La prostitution et sa publicité sont interdites par la loi.
• La détention et la consommation de stupéfiants sont prohibées en Mongolie (y compris les substances dites "drogues douces") et font l’objet de contrôles fréquents des autorités locales, notamment envers les étrangers. Elles sont sévèrement réprimées par la loi mongole et peuvent entraîner de lourdes peines d’emprisonnement (2 à 15 ans selon la caractérisation des faits par la justice). L’ambassade de France met en garde contre le non-respect de la réglementation mongole à cet égard, et sur les graves conséquences qui peuvent en découler concernant la production, l’achat, la consommation, le transport, la livraison et la vente illégale de substances médicamenteuses et de stupéfiants. Il est nécessaire de refuser toute demande visant à faire transporter des bagages susceptibles de contenir des produits illégaux.
Les peines relatives au trafic de stupéfiants ont été durcies en janvier 2020. Un individu déclaré coupable d’avoir importé des stupéfiants en Mongolie sera condamné à une durée de 8 à 15 ans d’emprisonnement. Le fait d’organiser un trafic de drogue est passible d’emprisonnement à vie. Ces dispositions s’appliquent également au cannabis et autres drogues dites « douces ».
• Prise d’images : La Mongolie attire régulièrement, par l’étendue et la diversité de son territoire, la richesse de ses traditions culturelles, de nombreuses équipes de tournages de documentaires et de films. Tout projet journalistique ou médiatique implique des formalités administratives locales : demande d’accréditation auprès des autorités mongoles, qui sont d’ailleurs susceptibles d’aider les reporters et cinéastes comme cela a toujours été le cas dans le passé, et brève information sur le projet envisagé.
Par ailleurs, si la totalité du territoire mongol est en accès libre, la zone de la montagne « Burkhan Khaldun », dans la région du Khentii, où serait inhumé l’empereur Gengis Khan (inscrite en juin 2015 au patrimoine mondial de l’UNESCO) est, de facto, une zone d’accès limité, et il est fortement recommandé de s’y rendre avec une autorisation préalable.
De même, séjourner dans les zones frontières nécessite de disposer d’un permis spécial, à obtenir auprès des gardes-frontières.