Mexique

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Recrudescence des cas d’extorsions dans l’Etat du Quintana Roo

Publié le 08/03/2024

Dans le contexte de la haute saison touristique actuelle, une augmentation significative des signalements de tentatives d’extorsions a été constatée. Il est rappelé qu’aucune amende ne doit être payée à un agent isolé ne pouvant établir de reçu. Dans cette éventualité, il est recommandé de contacter immédiatement le numéro d’urgence 911 afin de signaler une possible tentative d’extorsion.

Reprise de l’activité du volcan Popocatépetl

Publié le 08/03/2024

Situé à 80 km de la ville de Mexico et à 50 km de celle de Puebla, le volcan Popocatépetl s’est de nouveau manifesté par une activité plus intense depuis quelques jours. Il est vivement recommandé de suivre les mesures de prévention (cf onglet sécurité/risque volcanique) et de s’informer de l’évolution de la situation sur le site de la CENAPRED.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 16/10/2023

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Sécurité

Les principaux risques rencontrés au Mexique sont de trois ordres :

  • risques liés à l’insécurité routière ;
  • risques liés à la criminalité et à la délinquance ;
  • risques naturels (cyclones, séismes, éruptions volcaniques).

Risques encourus et recommandations associées

L’insécurité routière

Conduire au Mexique nécessite une vigilance extrême.

En effet, outre l’état très aléatoire du réseau routier (nombreux nids-de-poule, même sur autoroute ou en ville, nombreux ralentisseurs de hauteur variable et non signalés), on constate que :

  • la signalisation (feux tricolores, panneaux) est incomplète et les chaussées peuvent être de largeurs très inégales ;
  • les travaux et véhicules accidentés ou à l’arrêt sont peu ou mal signalés ;
  • l’absence de règle de priorité ;
  • l’usage du clignotant n’est pas toujours maîtrisé par les usagers ;
  • dans les agglomérations, les passages piétons ne sont pas respectés ;
  • les règles de dépassement sont inexistantes ou méconnues ;
  • tous les axes, y compris les autoroutes, peuvent être empruntés par toutes sortes d’animaux imposant une vigilance particulière notamment la nuit ;
  • la nuit, l’éclairage des véhicules, notamment les poids lourds, est aléatoire ;
  • des deux roues et des bicyclettes circulent sur les autoroutes, y compris la nuit sans éclairage ;
  • de nombreux conducteurs ne sont pas assurés ou ne disposent pas d’un permis de conduire.
Recommandations

Faire preuve de la plus extrême prudence.

Les accidents de la route sont la première cause de mortalité des Français résidents et de passage au Mexique.

La majorité des accidents impliquant des Français est constatée dans les régions les plus fréquentées par les touristes (péninsule du Yucatán, Chiapas, régions littorales).

En cas d’accident, les conducteurs peuvent être mis à la disposition de la justice jusqu’à conclusion de l’enquête. En cas d’insolvabilité, ils peuvent être placés en garde à vue et le véhicule peut être saisi. S’il y a des blessés graves, le juge peut écrouer les automobilistes jusqu’à ce que les responsabilités respectives soient déterminées.

Après un accident, il est conseillé de ne jamais prendre la fuite, de garder son calme et de rester courtois et, en accord avec les protagonistes, d’appeler une patrouille de police (911 ou 088) ainsi que les assureurs des deux parties pour l’établissement du constat. Si l’accident est sérieux, il ne faut déplacer les véhicules que sur ordre de la police.

Criminalité et délinquance

Une vigilance particulière doit être observée dans toutes les zones touristiques et balnéaires, qui sont affectées de manière récurrente par la petite délinquance, et de plus en plus par des éléments du crime organisé. Des affrontements entre bandes criminelles rivales ont lieu à proximité immédiate des zones touristiques du Quintana Roo, causant plusieurs victimes parmi les touristes en 2021.

Les actes de violence relèvent généralement de la délinquance de droit commun (agressions armées, vols, escroqueries) ou peuvent être liés au trafic de drogue et au crime organisé.

Vols et enlèvements

Les vols (avec ou sans armes) sont fréquents. Les séquestrations, sous toutes leurs formes, continuent de représenter la principale menace : de la séquestration « expresse » (rétention dans un véhicule pendant quelques heures pour faire le tour des distributeurs), « virtuelle » (forme d’extorsion téléphonique où les ravisseurs font croire à l’enlèvement d’un proche qui ne peut simplement pas communiquer), en passant par les demandes de rançons (montants très faibles et dans un court laps de temps, à plus longues et avec un haut niveau d’exigence), la diversité des pratiques nécessite une attention particulière.

Recommandations
  • n’opposer aucune résistance en cas d’agression ou de menaces, garder son calme, baisser les yeux afin d’éviter de laisser penser aux agresseurs qu’ils pourraient être reconnus : toute tentative de défense pourrait avoir une issue fatale, particulièrement en cas d’attaque d’autobus par des hommes armés qui n’hésitent pas à se montrer violents ;
  • éviter de se promener dans les rues et les quartiers isolés des grandes villes (absence de transports en commun et de commerces) et éviter les pistes et les routes peu fréquentées notamment la nuit ;
  • ne pas s’attarder seul la nuit dans les bars ;
  • se méfier des inconnus empressés qui proposent la visite des lieux inédits
Menaces téléphoniques

Les tentatives d’extorsions téléphoniques sont assez courantes au Mexique. Elles peuvent prendre différentes formes :

  • prétendre qu’un proche a des problèmes ou même que ce proche a été kidnappé ;
  • prétendre appartenir à un groupe criminel connu et menacer la victime et ses proches ;
  • prétendre être en train d’observer la victime et lui ordonner d’obéir aux ordres donnés par téléphone.

Dans la grande majorité des cas, ces assertions et menaces sont fausses et visent, par la contrainte psychologique, à faire croire à une menace sérieuse.

Recommandations
  • raccrocher immédiatement le téléphone et garder son calme ;
  • en cas de doute, dénoncer la tentative d’extorsion au 088 ou 911 ;
  • ne jamais suivre les instructions suivantes : sortir de chez soi et se rendre dans des endroits inconnus (empêchant que des proches puissent entrer en contact), scanner un QR code donné par les auteurs (permet d’aspirer les données mobiles), ou se débarrasser de son téléphone.

Dans tous les cas, pour éviter d’être la cible d’une telle tentative, ne jamais transmettre de données personnelles par téléphone à un inconnu et transmettre le moins de données personnelles possibles lors de réservations d’hôtel, inscriptions, etc.

Risques de délinquance liés aux transports

Il est recommandé d’éviter le transport collectif par petites unités (microbus « colectivo »). De nombreuses agressions avec armes à feu y sont recensées.

Il est déconseillé d’utiliser des autobus prévoyant de s’arrêter régulièrement entre le site archéologique de Téotihuacan et Mexico. Les arrêts répétés dans des villes considérées comme très dangereuses sont autant d’opportunités pour la criminalité locale d’attaquer des passagers. Il y a lieu par conséquent de prendre des bus directs jusqu’à cette destination touristique qui ne pose pas de souci de sécurité sur place.

Dans l’État du Chiapas, des blocages par des communautés locales en vue de demander le paiement d’un droit de passage sont observés sur la route fédérale 199 reliant San Cristobal de Las Casas à Palenque. De telles pratiques, parfois liées aussi à des conflits locaux, ont également cours dans d’autres régions rurales du territoire du Mexique : Etats de Oaxaca (au niveau de l’isthme de Tehuantepec), d’Hidalgo et du Michoacan, notamment.

Recommandations
  • privilégier des chauffeurs locaux lors de voyages dans les zones indigènes ;
  • garder son calme en toutes circonstances ;
  • verrouiller portes et vitres et ne laisser aucun objet apparent sur les sièges ;
  • privilégier les axes routiers à péage et éviter les axes routiers secondaires peu fréquentés (risque d’embuscade) ;
  • lorsque l’on utilise un système de guidage automobile avec dispositif de contournement du trafic, rester vigilant sur les options d’itinéraires proposés et éviter de s’écarter des grands axes et des zones d’activités. Les routes peu fréquentées exposent davantage aux risques criminels ;
  • ne jamais prendre des auto-stoppeurs ;
  • faire le plein d’essence en journée et dans des stations-services situées en agglomération ;
  • faire particulièrement attention aux chauffeurs de taxi, qui peuvent être les complices de malfaiteurs ou se rendre coupables d’enlèvements. Toujours vérifier la concordance entre les plaques d’immatriculation et l’assurance affichée sur les vitres arrière, et comparer la photo du permis de conduire visible sur le véhicule et le visage du conducteur. Privilégier les taxis de stations (« sitio »), repérables dans les villes ;
  • privilégier les VTC dans les villes qui en sont dotées, notamment la capitale, pour la géolocalisation de la course et l’intérêt de ne pas avoir à sortir d’argent de manière ostensible.
Tentatives d’extorsions par les forces de l’ordre

Des touristes ont signalé des cas d’extorsion de fonds par des policiers, notamment lors de contrôles routiers. Cette pratique illégale est possible notamment dans les zones touristiques. En principe, l’infraction doit être clairement exposée, ainsi que le montant et les modalités de paiement.

Les infractions au code de la route (« transito ») peuvent être payées en ligne ou devant une institution spécialisée que le policier doit communiquer. Pour plus d’informations sur les méthodes de paiement, qui varient selon les territoires, consulter le site Multas de transito (en espagnol).

Les infractions au civisme (« ley civica »), comme le fait d’uriner ou de boire de l’alcool sur la voie publique, sont privatives de liberté : ces comportements peuvent conduire les auteurs devant un juge administratif (« juez civico ») qui décidera de la peine à infliger au regard d’un règlement propre à chaque État fédéré.

Contrôles routiers

Toute infraction est punissable et doit être payée. En fonction des États fédérés, les amendes peuvent entraîner la mise en fourrière du véhicule lors d’un contrôle routier.

Les modalités de paiement varient selon les États fédérés (paiement en ligne, paiement devant un juge civique ou une station gouvernementale).

En revanche, il est totalement interdit de payer, sans l’obtention d’un reçu, une infraction à un policier, soit directement, soit en se rendant avec lui à un distributeur.

Recommandations
  • demander précisément le détail de l’infraction commise ;
  • reconnaître l’infraction si celle-ci est réelle, et demander la communication des modalités de paiement ;
  • si l’infraction n’est pas constituée, mais relevée par PV, payer l’amende selon les modalités légales ;
  • si l’infraction n’est pas constituée et non relevée par PV, refuser de payer ;
  • relever dans ce cas de manière ostentatoire tous les éléments d’identification des agents (plaque nominative, numéro d’immatriculation de la patrouille, etc.) : dans la majorité des cas, les forces de l’ordre mettent fin aux échanges, de crainte d’avoir des ennuis.
Infractions « administratives/civiques »

Au Mexique, les contraventions (« faute civique » ou « administrative » selon les États) peuvent conduire à une privation de liberté.

Dans les zones les plus touristiques, le fait d’uriner dans un lieu public, ou de boire de l’alcool sur la voie publique, est privatif de liberté, donc passible d’une rétention administrative qui peut durer 24 heures.

Les touristes sont susceptibles de faire l’objet de tentatives d’extorsions par des membres des forces de l’ordre.

Recommandations
  • si l’infraction est un délit administratif (contravention) : accepter de suivre le policier qui doit présenter le contrevenant devant un juge civique, après une rétention administrative qui peut durer une journée entière ;
  • demander immédiatement la mise en relation avec l’autorité consulaire en cas de rétention administrative ;
  • si l’infraction est une contravention réelle, mais sans présentation immédiate à un juge civique, refuser de payer ;
  • relever de manière ostentatoire tous les éléments d’identification des agents (plaque nominative, numéro d’immatriculation de la patrouille, etc.) : dans la majorité des cas, les forces de l’ordre mettent fin aux échanges, de crainte d’avoir des ennuis.

Tout abus de pouvoir doit être dénoncé a posteriori auprès des autorités compétentes :

  • devant le parquet de l’État fédéré (« fiscalia  » ou « ministerio público ») pour un délit commis dans l’État en question ;
  • devant le Contrôleur interne de la fonction publique pour les faits commis par un agent fédéral (sur une route fédérale par exemple).

Risques naturels

Les cyclones

Pendant la saison des pluies, les côtes du Mexique peuvent être battues par des cyclones (en général et sauf exception, de mi-mai à fin novembre sur la côte Pacifique, et de début juin à fin novembre sur la côte Atlantique).

Recommandations

La plus grande prudence est donc recommandée, tant sur le littoral Atlantique ou Pacifique que dans les régions avoisinantes.

Il convient de prendre connaissance des avis et recommandations des autorités locales compétentes, généralement repris par les médias et les établissements hôteliers.

Des informations sont disponibles sur les sites internet suivants :

Pour plus d’informations sur la conduite à tenir, consulter la fiche Risques climatiques.

Les séismes

L’activité sismique est permanente au Mexique, en particulier sur la côte Pacifique (États du Guerrero, d’Oaxaca et du Chiapas) et dans la capitale.

La force de ces tremblements de terre est très variable et il est possible d’en obtenir la liste sur le site Internet (en espagnol) du Servicio sismológico nacional (service sismologique du Mexique) avec les indications suivantes : jour - heure - latitude et longitude – profondeur - magnitude - zone.

Pour plus d’informations sur la conduite à tenir, consulter la fiche Séismes.

Le risque volcanique
  • Le volcan Popocatépetl connaît une activité importante depuis novembre 2019. Depuis cette date, de nombreuses explosions ont eu lieu, certaines provoquant des colonnes de gaz, de fumée et de cendres de plusieurs kilomètres de hauteur au-dessus du cratère. Selon le sens du vent, les poussières et les cendres peuvent atteindre les agglomérations environnantes, dont les plus importantes sont Puebla (50 km à l’est du volcan) et Mexico (80 km au nord-ouest du volcan).
  • Le volcan Fuego de Colima est également en activité. Des coulées de lave sont régulièrement observées.

En fonction de l’activité enregistrée, un périmètre de sécurité à ne pas franchir peut être établi. Aussi, les activités sportives telles que les randonnées peuvent être interdites.

Dans les environs des volcans, les autorités peuvent mettre en place des routes d’évacuation d’urgence.

En cas de retombée de cendres près de chez soi, il convient de se conformer aux consignes des autorités locales :

  • fermer et isoler les fenêtres et rester le plus possible à l’intérieur des habitations ;
  • se couvrir le nez et la bouche avec un mouchoir humide ;
  • se laver les yeux et la bouche avec de l’eau potable ;
  • préférer les lunettes aux lentilles de contact afin d’éviter les irritations oculaires.

Pour plus d’informations sur l’activité volcanique, consulter notamment sur le site du Centre national de prévention des désastres (CENAPRED), le site Internet de la Protection civile de l’État de Colima et son compte Twitter @gobiernocolima.

Plus d’informations sur la conduite à tenir également disponibles sur le site Internet du consulat général de France à Mexico.

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées (en rouge sur la carte)

Il est formellement déconseillé de se rendre dans :

  • l’État du Tamaulipas,
  • l’État de Guerrero (seules les stations balnéaires d’Ixtapa-Zihuatanejo et d’Acapulco ne présentent pas le même niveau de dangerosité, à la condition expresse de s’y rendre par la voie aérienne),
  • l’Etat du Colima (à noter, la ville de Manzanillo ne présente pas le même niveau de dangerosité, à la condition expresse de s’y rendre par la voie aérienne),
  • le sud de l’État de Michoacán (depuis la ville d’Uruapán et jusqu’à la côte),
  • les villes de Tijuana et de Tecate en Basse-Californie du Nord,.

Il est formellement déconseillé de circuler sur les axes routiers suivants  :

  • Monterrey (État du Nuevo León) - Nuevo Laredo (État de Tamaulipas), Monterrey-Ciudad Victoria - Tampico (État de Tamaulipas),
  • Monterrey (État de Nuevo León)-Reynosa (État de Tamaulipas),
  • Martinez de la Torre-Tapacoyan (État de Veracruz) - Teziutlán (État de Puebla),
  • Tapacoyan-Perote (État de Veracruz),
  • le réseau routier secondaire partant de Martinez de la Torre vers Papantla (État du Veracruz).

Il est formellement déconseillé de se rendre dans la zone située dans le triangle formé par les villes de Celaya, Irapuato, Salamanca et de leurs environs. En effet, dans l’État de Guanajuato, les affrontements pour le contrôle du commerce illégal du pétrole (huachicol), et le contrôle territorial de cet État sont particulièrement violents. Des affrontements réguliers et armés entre la principale organisation criminelle (Cartel Jalisco Nueva Generacion) et l’organisation rivale (Cartel Santa Rosa de Lima) éclatent de manière soutenue. Au-delà de la délinquance ordinaire toujours très active sur place, les fusillades auxquelles donnent lieu ces affrontements sont susceptibles de provoquer des victimes collatérales. Pour l’heure, la ville de San Miguel de Allende n’est pas touchée.

Zones déconseillées sauf raison impérative (en orange sur la carte)

Il est déconseillé sauf raison impérative de se rendre ou de séjourner dans les États de :

  • Basse-Californie du Nord (à l’exception de la ville de Tijuana et de Tecate, qui sont formellement déconseillées) ;
  • Chihuahua ;
  • Sinaloa (à l’exception de la ville de Mazatlan placée en vigilance renforcée) ;
  • Durango ;
  • Nayarit ;
  • Zacatecas ;
  • Veracruz.

Il est fortement déconseillé de sortir des zones urbaines. Les zones rurales et montagneuses sont les lieux de fabrication et de culture de plusieurs drogues, donc particulièrement contrôlées par le crime organisée.

Il est déconseillé, sauf raison impérative, de se rendre dans une partie des États suivants :

  • le sud-ouest de l’État de Michoacán ;
  • le Sud de l’État de Guanajuato ;
  • la région sud-ouest de l’État de Jalisco (correspondant à la zone montagneuse de la Sierra Madre del Sur jusqu’à la côte Pacifique), à l’exception de la station balnéaire de Puerto Vallarta placée en vigilance renforcée. S’agissant des déplacements dans cette station balnéaire, il est recommandé de s’y rendre par la voie aérienne et de rester dans la zone hôtelière ;
  • l’est du Nuevo León, à la frontière avec l’Etat du Tamaulipas. Il convient d’éviter les excursions non préparées et encadrées dans les zones de montagne de l’État : les pistes sont rarement balisées et les routes dangereuses.

Il est déconseillé, sauf raison impérative, de se rendre dans les villes suivantes :

  • Nogales et Ciudad Obregón (État de Sonora) ;
  • Ville de Piedras Negras (État de Coahuila) ;
  • Ville de Toluca (État de Mexico) ;

Dans l’État de Mexico, voisin de la capitale, il y a lieu d’éviter de se rendre dans les zones suivantes où se concentrent la majorité des délits enregistrés :

  • Ecatepec
  • Naucalpan
  • Nezahualcoyotl

Zones de vigilance renforcée (en jaune sur la carte)

Le reste du pays est en vigilance renforcée. Attention toutefois aux points placés en vigilance renforcée entourés de zones formellement déconseillées ou déconseillées sauf raison impérative :

  • Ville de Mazatlan (État de Sinaloa) ;
  • Station balnéaire de Puerto Vallarta (État de Jalisco) ;
  • Stations balnéaires d’Acapulco et Ixtapa - Zihuatanejo (État de Guerrero) où il est recommandé de se rendre par voie aérienne uniquement.

Dans l’État de Puebla, des affrontements, parfois violents, entre les forces de l’ordre et les cellules criminelles se livrant aux extorsions et au vol de carburant ont lieu.

Mexico

Certains secteurs de la ville de Mexico connaissent une aggravation de la situation sécuritaire. Il est déconseillé, sauf raison impérative, de se rendre dans les colonies au nord et nord-est du Zocalo, pourtant facilement accessibles à pied depuis l’hyper centre : les colonies Centro, Morelos, Tepito, Nicolas Bravo, Lagunilla et Popular rastro sont parmi les plus dangereuses de la capitale en matière de délinquance ; les délégations par ailleurs les plus touchées par les homicides sont Gustavo Madero et Iztapalapa. De manière générale, il y a lieu de ne pas s’attarder dans les zones non desservies par le métro ou le Métrobus, et où les commerces sont rares.

Monterrey

Au sein de l’agglomération de Monterrey, dont les niveaux d’insécurité ont significativement baissé ces dernières années, certains quartiers affichent encore des niveaux de délinquance relativement élevés, qui sont d’abord le résultat de règlements de compte internes au sein du crime organisé. Afin de prévenir au maximum les risques, il est recommandé de privilégier pour les sorties nocturnes la zone de San Pedro Garza Garcia et d’éviter les déplacements à pied (qui ne sont de toute façon pas habituels dans la métropole compte tenu des conditions géographiques et climatiques). Les étudiants en mobilité doivent suivre avec attention les conseils prodigués par leurs établissements d’accueil. Il leur est fortement recommandé de se signaler auprès du Consulat général à Monterrey (contact : infocgf.mty chez gmail.com ).

Cancún et la Riviera Maya

Il convient d’être particulièrement vigilant dans tous les établissements fréquentés par les touristes à Cancun, Playa del Carmen et Tulum, particulièrement les établissements nocturnes, lieux de disputes territoriales et par conséquent d’affrontements violents et parfois armés entre cellules du crime organisé. Des affrontements entre bandes criminelles rivales ont lieu à proximité immédiate des zones hôtelières.

Par ailleurs, il convient d’être vigilant dans les zones touristiques (plages, bars et boîtes de nuit) où les vols à la tire sont de plus en plus fréquents.

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Dernière actualisation le 7/10/2022, toujours en vigueur le 19/03/2024

Recommandations générales

Il est recommandé :

  • de laisser bijoux et objets de valeur dans le coffre-fort de l’hôtel ou en lieu sûr et de ne pas porter de vêtements de marque ; d’éviter de laisser dans un véhicule sans surveillance des effets personnels de valeur, pièces d’identité et de voyage et moyens de paiement ; de faire particulièrement attention aux objets personnels dans les transports en commun (nombreux pickpockets) ;
  • de garder en lieu sûr des photocopies ou des copies scannées de tout document important (passeport, formulaire migratoire (FMM), billet de retour, livret de famille, etc.) ;
  • d’être vigilant lors de retraits d’argent à un guichet automatique, de se faire accompagner et de procéder au retrait de préférence dans la journée et à l’intérieur d’une banque ou d’un centre commercial ; de faire une copie de la carte bancaire afin de pouvoir la faire annuler rapidement en cas de vol ; de consigner les numéros des chèques de voyage, les justificatifs des achats par carte bancaire et les coordonnées de l’assurance et du contrat correspondant. Des fraudes à la carte bancaire sont fréquemment constatées, notamment par clonage : il est recommandé de faire preuve de la plus grande précaution lors de l’utilisation de ce moyen de paiement et de toujours garder un contact visuel avec sa carte bancaire ;
  • en voyage, de n’emporter que les espèces ou les cartes bancaires strictement nécessaires et d’avoir 100 à 150 pesos toujours à portée de main à remettre en cas d’agression ;
  • de ne conserver sur soi aucune photographie personnelle, qui pourrait servir à alimenter un chantage en cas d’enlèvement ;
  • pour les femmes, d’éviter de visiter seules les sites archéologiques et parcs naturels peu fréquentés, les réserves écologiques ou les jardins publics isolés ;
  • avant de photographier des personnes, de s’assurer de l’accord des intéressés.

Activités sportives à risques

Baignade : les plages sont souvent dangereuses et très rarement surveillées par des maîtres-nageurs ou des sauveteurs. Il est recommandé d’éviter les plages désertes ou non surveillées, en raison de la présence possible de courants et de lames de fond. Les vagues de l’océan Pacifique peuvent aisément déstabiliser les nageurs, même les plus confirmés, et il est fortement déconseillé de faire de la plongée en solitaire (de nombreux décès par noyade sont signalés chaque année). Dans tous les cas, il est nécessaire de se conformer aux consignes de sécurité délivrées par les établissements hôteliers.

Plongée sous-marine : afin d’éviter d’éventuels accidents, il est recommandé, pour les activités subaquatiques, de s’assurer de l’état du matériel de plongée proposé par le prestataire.

Alpinisme et sports extrêmes : il convient d’être vigilant dans le choix des opérateurs touristiques qui proposent des activités sportives risquées, en lisant attentivement les termes du contrat signé et en veillant à bénéficier d’une assurance couvrant les risques encourus.

Entrée / Séjour

Mesures liées à la Covid-19

Toutes les mesures de restrictions sanitaires pour l’entrée sur le territoire ont été levées.

Formalités d’entrée et séjour

  • A l’arrivée sur le territoire : présenter l’ensemble des documents requis (dont les titres de transport aller et retour et les justificatifs d’hébergement) ;
  • Pendant le séjour : toujours se déplacer en possession de son passeport en cours de validité en raison de la recrudescence des contrôles.

Généralités

L’autorisation d’entrer au Mexique est une décision souveraine des autorités mexicaines. Pour rappel, le Consulat Général n’est pas compétent pour intervenir dans les décisions de l’administration migratoire mexicaine.

Touristes

Les ressortissants français ne sont pas soumis à l’obligation de visa de court séjour pour entrer au Mexique dans le cadre d’un voyage touristique, qui ne peut néanmoins pas dépasser 180 jours. Aucune activité, rémunérée ou bénévole, n’est autorisée pendant le séjour touristique. Les contrevenants risquent une expulsion immédiate du pays, souvent assortie d’une interdiction de séjour pouvant aller jusqu’à deux ans.

A l’entrée au Mexique (par voie aérienne)

Lors de leur passage devant les autorités migratoires de l’aéroport, les touristes doivent présenter un certain nombre de documents à l’agent de la police des airs et des frontières (INM ou Institut national de migration) :

  • un passeport en bon état indiquant une durée de validité couvrant la durée de séjour prévue ;
  • un billet d’avion aller-retour, ou en cas de billet aller simple, tout titre de transport permettant leur sortie du pays vers leur prochaine destination (avion, bus…etc) à l’issue du séjour ;
  • un justificatif du lieu et du type d’hébergement ainsi que des moyens d’existence correspondant à l’intégralité de leur séjour.

Si les touristes n’ont plus à remplir de formulaire migratoire (FMM) en version papier, il est néanmoins important de noter que celui-ci ne disparaît pas, il continue à être généré électroniquement aux points d’entrée au Mexique. En effet, à l’issue de l’entretien permettant en particulier de confirmer le motif du séjour, les voyageurs se voient remettre un tampon d’entrée dans leur passeport indiquant la durée autorisée dans le pays, qui ne peut pas dépasser 180 jours. La personne pourra télécharger son FMM électronique au cas où elle en aurait besoin, en entrant sur le portail de services de l’INM ou Institut national de migration. Pour pouvoir créer un compte, elle devra être munie d’un passeport disposant d’une durée de validité d’au moins 15 jours.
Il est par ailleurs vivement conseillé de respecter la durée de séjour accordée par les autorités migratoires, indiquée dans le tampon d’entrée délivré dans le passeport.

Cependant, un refus d’entrée sur le territoire est possible. Les autorités consulaires françaises ont été récemment avisées de quelques cas de refus d’entrée de touristes français motivés par des réponses non convaincantes relatives au motif de leur séjour (« filtro inconsistente » ou « entretien incohérent ») ou au défaut de présentation des justificatifs demandés, donnant alors lieu à leur non-admission et à leur expulsion du pays justifiée par la remise sur demande d’une décision officielle des autorités migratoires.

Séjour dans l’Etat du Quintana Roo

Le Gouvernement du Quintana Roo applique une taxe de séjour obligatoire pour les touristes étrangers séjournant dans l’Etat. Le paiement de cette taxe peut être effectué avant ou pendant le séjour via le portail des autorités mexicaines. Le justificatif de paiement doit être présenté à la sortie du territoire.

Particularités de l’entrée par voie terrestre depuis les Etats-Unis

De même que pour l’entrée par voie aérienne, un formulaire migratoire doit être rempli et présenté aux services migratoires lors du passage de la frontière terrestre. Le formulaire migratoire permettant de passer les postes-frontières avec les États-Unis (Basse-Californie, Sonora, Chihuahua, Coahuila, Nuevo León et Tamaulipas) peut aussi être obtenu en ligne et donne lieu au paiement d’une taxe d’un montant actuel de 575 pesos mexicains.

Pendant le séjour au Mexique

Les touristes doivent être en mesure, à tout moment et en tout lieu du territoire mexicain, de présenter leur passeport et leur formulaire migratoire originaux lors d’un contrôle effectué par les autorités mexicaines compétentes.

Il est donc vivement conseillé, et tout spécialement dans les zones touristiques balnéaires, de disposer de ces deux documents originaux en permanence sur soi, et en toute sécurité afin d’éviter leur perte ou leur vol éventuels. Le formulaire migratoire devra être en outre remis à la compagnie aérienne ou aux services d’immigration à la sortie du territoire.

Toute personne n’étant pas en mesure de prouver immédiatement la régularité de son séjour est susceptible d’être transférée et maintenue en rétention administrative par les services migratoires, jusqu’à présentation de l’original du document de voyage et du FMM. 

En cas de perte du formulaire migratoire pendant le séjour, les touristes sont invités à se présenter à l’un des bureaux de représentation de l’INM afin de procéder à son remplacement. Cela peut également être effectué auprès des services migratoires situés dans chaque aéroport international (dont ceux de Mexico ou Cancun) uniquement en cas de sortie du pays. Le coût de cette démarche est actuellement de 594 pesos mexicains.

Autres motifs de séjour

Un visa est nécessaire pour toutes les activités rémunérées, les volontariats internationaux en entreprise et les étudiants. Il en est de même pour les personnes souhaitant se rendre au Mexique dans le cadre d’une ONG ou en tant qu’observateur des droits de l’Homme. Les visas doivent être sollicités auprès de la section consulaire de l’ambassade du Mexique en France.

Etudiants

Il est fortement conseillé à tous les étudiants suivant un cycle d’études, même de quelques mois :

  • de faire connaître au Consulat général leur adresse et l’université dans laquelle ils étudient ;
  • de suivre rigoureusement les conseils et recommandations des conseils aux voyageurs.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur, avant le départ, d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages (ceci suffisamment longtemps avant le départ, pour permettre, le cas échéant, les rappels de vaccins).

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevés à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Il est essentiel de bien s’assurer de l’étendue de la couverture aux potentielles pathologies chroniques préexistantes. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou le consulat général de France sur place.

Les hôpitaux et les cliniques privés offrent des soins de qualité dans la plupart des régions du Mexique, mais leurs services sont généralement très onéreux et les soins doivent souvent être payés d’avance.
Une journée d’hospitalisation au Mexique coûte en moyenne 1 000 €, un rapatriement vers la France environ 10 000 €. Il faut être conscient que les hôpitaux au Mexique peuvent refuser les patients ne disposant pas de garantie financière.

Il est fréquent que les établissements hospitaliers mexicains exigent des patients qu’ils signent un «voucher» de carte de crédit « ouvert », même si le patient est par ailleurs titulaire d’une assurance ou d’une protection mutualiste. Garder à portée de main les numéros de téléphone à appeler en cas d’urgence.

Le tourisme médical est fortement déconseillé au Mexique, du fait des mauvaises pratiques associées. De manière générale, il est recommandé de ne pas être pris en charge dans des hôpitaux non certifiés par le conseil général de Santé, ces établissements ne garantissant pas des normes d’hygiène suffisantes. Plus d’informations sont disponibles dans les Infos pratiques.

Recommandations

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations. Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Pour les personnes suivant un traitement médicamenteux spécifique, vérifier avant le départ que les médicaments sont disponibles au Mexique ou bien en emporter un stock suffisant, accompagné de l’ordonnance médicale correspondante. Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques.

Vaccinations

  • Un certificat de vaccination antiamarile est exigé, uniquement des voyageurs en provenance d’un pays où sévit un risque de transmission de la fièvre jaune.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée, ainsi que la vaccination rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Les piqûres de moustiques peuvent être vectrices de différentes pathologies, en particulier dans les États suivants : Campeche, Chiapas, Chihuahua, Durango, Guerrero, Michoacán, Nayarit, Oaxaca, Quintana Roo, Sinaloa, Sonora, Tabasco, Veracruz et Yucatan.

Paludisme

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Les mesures classiques de protection contre les moustiques sont fortement recommandées (voir ci-après). S’agissant du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.

Durant son séjour, et pendant les deux mois qui suivent son retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Dengue

Les autorités sanitaires locales attirent l’attention de la population en raison de la multiplication des cas de dengue. La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête).
Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement. En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique : prise d’antalgiques à base de paracétamol et repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (voir ci-après).

Chikungunya

La transmission du chikungunya est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour cette maladie. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).
Zika

La présence du virus Zika est documentée au Mexique depuis 2015. Les données du Gouvernement mexicain montrent que les deux États les plus touchés sont Veracruz et le Yucatán. C’est au mois de septembre que la plus forte incidence est observée, en raison des conditions favorables pour les vecteurs (fortes précipitations et températures élevées).

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.

Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de consulter un médecin avant le départ afin de recevoir une information sur les risques d’une infection à Zika. Il est primordial de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika. Au retour de voyage, il est fortement conseillé de consulter un médecin spécialiste indépendamment de la présence de signes évocateurs.

Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes :

Autres maladies

Leishmaniose ou lèpre des montagnes

La leishmaniose est endémique dans les régions de la Selva et de Comitan. Le traitement curatif est long et difficile, et il convient de consulter un médecin rapidement dès suspicion.
La zone touristique de Los Altos (San Cristobal de Las Casas, San Juan Chamula) n’est pas affectée, de même que les autres villes du Chiapas (Tuxtla Gutierrez et Tapachula). Si la variante cutanée est rarissime, on peut rencontrer la variante viscérale aux environs d’Ocozocoautla. Les phlébotomes, insectes vecteurs de cette maladie, ne se trouvent que dans les régions à végétation luxuriante.

Risques liés à l’altitude

Les excursions et randonnées en altitude doivent faire l’objet d’un avis médical spécialisé avant le départ. Il est important d’effectuer une ascension progressive. Les efforts physiques sont déconseillés les premiers jours, une hydratation régulière et une adaptation à l’altitude sont recommandées. La haute altitude est déconseillée pour les enfants âgés de moins de 7 ans ; des antécédents cardiaques, pulmonaires, neurologiques ou rénaux constituent une contre-indication, tout comme une grossesse.

Pollution atmosphérique

En cas de forte pollution, il convient pour les personnes sensibles de prendre conseil auprès de leur médecin.

Fièvre typhoïde et autres maladies intestinales

Les maladies gastro-intestinales et les maladies parasitaires telles que la cyclosporose sont fréquentes chez les touristes peu précautionneux. De plus, des cas de choléra sont régulièrement signalés par les autorités mexicaines.
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs, et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (voir les règles d’hygiène alimentaire ci-dessous).

Infection par le virus VIH – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Quelques règles simples

Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :

  • se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
  • veiller à la qualité des aliments, et surtout à leur bonne cuisson ;
  • éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ; peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement.
  • éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • ne boire que des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • éviter les glaçons et glaces ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
  • respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC ;
  • respecter scrupuleusement le mode d’emploi des produits de purification de l’eau, disponibles dans tous les supermarchés ;
  • se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ;
  • ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

Infos utiles

Activités politiques

L’article 33 de la constitution mexicaine interdit à tout étranger de s’immiscer dans les affaires politiques du pays.
Les manifestations publiques, sociales ou politiques, peuvent parfois donner lieu à des incidents graves. Il est déconseillé d’y prendre part.

Transports

Les touristes peuvent importer un véhicule au Mexique pour une durée maximale de 180 jours. Le permis d’importation temporaire est délivré à la frontière moyennant une taxe payable seulement par carte bancaire et sur présentation de la carte grise, du permis de conduire et d’une carte d’identité qui doit être en règle vis-à-vis des autorités d’immigration locales (en possession de son formulaire migratoire ou FMM). Le permis de conduire français ou de tout autre pays d’Europe est reconnu. En revanche, les assurances émises à l’étranger ne sont pas valables. Il est impératif de contracter une assurance mexicaine.

En cas d’emprunt d’un véhicule à un particulier ou de location dans une agence, il est conseillé de vérifier que le véhicule est assuré, que la police d’assurance est "tous risques" et qu’elle est en cours de validité.

À Mexico, il est impératif de respecter les jours d’alternance de circulation, fixés en fonction de la plaque minéralogique afin de lutter contre la pollution. Les véhicules immatriculés à l’étranger ne peuvent pas circuler dans le District fédéral le vendredi.

En toutes circonstances, il est recommandé de conduire prudemment et de respecter le code de la route et les signalisations. Les déplacements collectifs en autocars de première et de deuxième classe sont en général confortables et fiables.

Réseau ferroviaire

Privilégiant le transport de fret, le réseau ferré de tourisme est inexistant, à l’exception notable du train de voyageurs reliant l’État du Chiahuahua au Pacifique (CHE-PE) qui ne pose aucun problème relatif aux infrastructures.

Transport aérien

Le pays recense plus de 50 aéroports. Les agglomérations de moindre importance sont desservies par des compagnies régionales.

Transport maritime

Les eaux territoriales mexicaines sont réputées pour être un lieu de passage privilégié pour le trafic de drogue entre l’Amérique du Sud et les États-Unis. Les plaisanciers qui souhaiteraient naviguer au large des côtes mexicaines doivent rester vigilants et n’embarquer que des personnes connues.

Il est recommandé de ne pas transporter des paquets ou valises pour des tiers.

Législation locale

En cas d’implication dans un délit, tout étranger est passible de poursuites et des peines prévues par la législation mexicaine.

Le consulat général de France et les services de l’ambassade sont à disposition pour répondre aux questions relatives à ce système procédural, comme pour réagir à toutes les infractions graves que connaitraient les Français résidents ou de passage sur le territoire.

Le système pénal au Mexique est différent du système français. Il s’agit d’un système « accusatoire » où le ministère public doit convaincre un juge indépendant qui n’a aucun accès à la procédure.

À noter, si le système procédural est unique (accusatoire), chacun des 32 États de la fédération dispose de son propre code pénal. Un délit ou un crime ne sera ainsi pas poursuivi de la même façon d’un État à l’autre.

Pendant la garde à vue, dont la durée légale est de 48 heures, il est possible de prendre l’attache d’un avocat (ou à défaut, le système pénal accusatoire oblige la désignation d’un avocat d’office) ou du consulat général de France et de prévenir ses proches sur place.

À l’expiration de celle-ci, le mis en cause est libéré par le ministère public, ou présenté devant un juge de contrôle qui décidera de la légalité de la détention et de la détention préventive éventuelle le temps de l’investigation complémentaire.

Il est conseillé de ne jamais signer un document en espagnol hors de la présence d’un avocat et d’exiger la présence d’un traducteur, à moins de connaître parfaitement la langue et de bien mesurer les implications possibles d’un tel engagement.

Mise en garde aux familles sur le recours à la Gestation Pour Autrui (GPA) au Mexique

Le Consulat Général de France à Mexico alerte les personnes qui souhaiteraient recourir au Mexique aux techniques de procréation assistée telles que la Gestation Pour Autrui (GPA), celle-ci n’étant pas autorisée en France.

Il leur est vivement recommandé de sécuriser juridiquement leur projet dans un contexte légal au Mexique qui varie selon les États fédérés et où il n’existe pas de cadre légal au niveau fédéral.

Il leur appartient aussi de veiller en responsabilité, dans leur projet, à l’intérêt moral autant que matériel de toutes les parties, à commencer par celui de l’enfant et celui de la mère porteuse, dans le respect des procédures locales.

Dans certains cas, ces démarches peuvent également occasionner une durée prolongée de séjour au Mexique, supérieure à la durée légale de séjour accordée aux visiteurs lors de leur l’entrée sur le territoire mexicain.

Consommation de stupéfiants

La législation relative à la consommation de stupéfiants est très sévère. Au Mexique, les peines encourues pour trafic, achat, vente et fourniture de drogues, quel que soit le type de stupéfiant, vont de 10 à 25 ans de prison. En matière de délits liés au trafic de drogue, la libération sous caution n’est pas prévue.

La plus grande prudence est donc recommandée.

Recommandations

  • ne jamais prendre en charge un paquet ou une valise, même pour rendre service ;
  • vérifier que les étiquettes apposées sur les billets correspondent bien à celles collées sur les bagages ;
  • éviter les fréquentations douteuses ;
  • ne jamais accepter le prêt d’un véhicule de la part d’une personne peu ou pas connue (tout conducteur peut être tenu responsable de ce que contient le véhicule qu’il conduit) ;
  • certains comportements sont susceptibles d’éveiller la suspicion (confectionner des cigarettes avec du tabac à rouler, par exemple).

Législation sur les médicaments

Certains médicaments disponibles en France, ainsi que les seringues, peuvent éveiller les soupçons. Par conséquent, il convient de conserver les emballages d’origine et les ordonnances et, pour les seringues, le certificat médical justificatif.

Cigarettes électroniques (nouvelle législation)

Par décret présidentiel du 19 janvier 2020, entré en vigueur le 20 janvier 2020, l’importation de cigarettes électroniques est interdite au Mexique.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

Les ressortissants européens et les titulaires d’une carte de séjour française n’ont pas besoin de visa pour se rendre au Mexique. Sur présentation de leur passeport en cours de validité et de leur billet d’avion aller-retour, il leur sera délivré un formulaire migratoire multiple (FMM) qui leur permet de séjourner au Mexique jusqu’à 180 jours. Le FMM est disponible aux bureaux de Migration situés aux portes d’entrée du territoire mexicain.

Un visa est nécessaire pour toutes les activités rémunérées.

Demande de visa

Lors d’une demande de visa, soit du fait de sa nationalité, soit parce que son séjour sera supérieur à 180 jours, il faudra indiquer la catégorie « techniques et affaires » et apporter au dossier les documents afférents.
Pour les personnes résidant en France, le dépôt du dossier visa doit se faire en personne, et sur rendez-vous, auprès de la section consulaire de l’ambassade du Mexique en France :
4, rue Notre-Dame-des-Victoires
75002 Paris

Les services consulaires sont ouverts du lundi au vendredi de 09h00 à 12h00.
Tél. : +33 1 42 86 56 20 ; Télécopie : +33 1 49 26 02 78
Courriel : consularmex chez wanadoo.fr
Prise de rendez-vous.

Pour les ressortissants français résidant à l’étranger, le dépôt du dossier visa peut se faire auprès du consulat du Mexique compétent pour son lieu de résidence.

Délai d’obtention

Le retrait du visa se fera dans un délai de deux jours ouvrables (à partir de la date où toutes les conditions seront remplies) à la section consulaire. Si le demandeur de visa réside en dehors de la région parisienne, il peut joindre au dossier un Chronopost afin de pouvoir recevoir le passeport visé.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Mexique.

Contacts utiles

Service économique

Les services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.

Bureau de Mexico – Mexique
Adresse : Embajada de Francia, Campos Eliseos 339, Col. Polanco C.P. 11560, México D.F.
Tél. : +52 55 9171 9810
Télécopie : +52 55 9171 9807
Courriel : mexico chez dgtresor.gouv.fr
Site Internet

Business France

Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.

Business France - Mexique
Calle La Fontaine 32 Colonia Polanco
Chapultepec, Mexico DF 11560, Mexique
Tél. : +52 91 71 98 89 - Télécopie : +52 91 71 98 32
Courriel : mexico chez businessfrance.fr

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Président de section : Florent HOUSSAIS - +52 99 8147 7448 (société Equance)

Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France

CCI

Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) françaises à l’international sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères. Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de plus de 32 000 entreprises françaises et étrangères dans 83 pays.

Chambre de commerce franco-mexicaine (CCFM)
Calle Gobernador Protasio Tagle 104, San Miguel Chapultepec II Secc, 11850 Ciudad de México, D.F., México
Tél. : +52 55 52 72 09 60
Télécopie : +52 55 55 15 30 30
Courriel : camfrancomex chez cfmci.com
Site Internet

Atout France

Site Internet.

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.

Agence de Mexico
AFD Mexique - Torre Omega,
Campos Eliseos No 345,
Piso 5 oficina 501-A,
Col. Chapultepec-Polanco,
11560 Mexico, D.F.
Tél. : +52 55 52 81 17 77
Courriel : afdmexico chez afd.fr
Site Internet

Sopexa

Site Internet

AEC

Le Mexique est membre de l’Association des États de la Caraïbe (AEC).
Page du Mexique.

FMI

Le Mexique et le FMI