Mali

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Date de publication :

Situation sécuritaire

Publié le 18/09/2024

Suite au double attentat terroriste du 17 septembre 2024 à Bamako, les ressortissants français au Mali sont appelés à la plus grande vigilance. Il est essentiel de se maintenir dans le district de Bamako, à l’écart de tout rassemblement et de rester régulièrement informé de la situation.

Les attaques terroristes sont fréquentes dans le nord et le centre du Mali. A Bamako, le risque de nouvelles actions violentes ou d’enlèvements ne sont pas à exclure.

A la suite de plusieurs attaques ayant visé les forces de sécurité maliennes, les autorités ont instauré un état d’alerte maximum sur l’ensemble du territoire et renforcé les contrôles sur les principaux axes de la capitale et aux abords des bâtiments publics.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 28/03/2024

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage dans les pays du Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Afrique de l’Est.

Sécurité

Zones de vigilance

Zone déconseillée sauf raison impérative (en orange sur la carte)

Le district de Bamako est déconseillé sauf raison impérative. En cas de maintien d’un déplacement, il convient de faire preuve d’une vigilance particulière, de prendre des mesures de sécurité renforcées et adaptées au contexte et de se faire connaître de l’ambassade ou du consulat général de France. La voie aérienne doit absolument être privilégiée pour se rendre à Bamako.

À Bamako, les forces de sécurité maliennes et des check-points sont installés aux abords de tous les ponts et aux entrées principales de la capitale.

Dans le district de Bamako, il est recommandé de veiller à la sécurité de ses lieux de vie et de travail et de ne se déplacer qu’en véhicules motorisés (les deux-roues sont à exclure). Il convient d’éviter les déplacements de nuit.

Le tourisme au Mali est formellement déconseillé sur l’ensemble du territoire. Il est rappelé que les risques d’attentat et d’enlèvement d’occidentaux sont particulièrement élevés sur l’intégralité du territoire malien y compris dans le district de Bamako.

Zones formellement déconseillées (en rouge sur la carte)

Dans le contexte actuel de fortes tensions régionales, tout déplacement au Mali est formellement déconseillé. Les ressortissants français au Mali sont appelés à la plus grande vigilance : il est essentiel de se tenir à l’écart de tout rassemblement et de rester régulièrement informés de la situation.

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Dernière actualisation le 10/05/2024, toujours en vigueur le 12/11/2024

A l’exception du district de Bamako, l’ensemble du territoire est classé en zone rouge. Le tourisme au Mali est formellement déconseillé sur l’ensemble du territoire.

En particulier, compte tenu de la présence de groupes terroristes et des risques d’enlèvement, il est formellement déconseillé de circuler sur tout le territoire malien (hors district de Bamako). La circulation sur tous les axes du pays depuis Bamako (vers la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Centre) est à proscrire du fait de la présence de groupes terroristes dans la région.

La menace terroriste reste présente dans toute la zone sahélienne. Il est rappelé que les risques d’attentat et d’enlèvement sont particulièrement élevés sur l’intégralité du territoire malien, y compris dans la capitale.

Il est recommandé aux journalistes français d’éviter de se rendre au Mali, le contexte (enlèvements, menaces ou pressions) n’étant pas favorable aux voyages de presse.

Risques encourus et recommandations associées

Risque terroriste

Plusieurs groupes terroristes opèrent au Mali. Leurs attaques, qui sont susceptibles d’être conduites sur tout le territoire malien, ciblent en priorité les implantations et les convois des forces de sécurité maliennes ( attaques multiples sur tout le territoire, y compris dans un rayon inférieur à 100 kms autour de Bamako). La présence possible d’engins explosifs improvisés (EEI) ou de mines, ainsi que les attaques fréquentes sur les axes routiers, interdisent toute circulation par la route en dehors de Bamako.

Le risque d’attentat à Bamako (attaque à main armée, véhicule piégé, kamikaze) et dans ses alentours, notamment visant des lieux publics fréquentés par les Occidentaux (restaurants, hôtels, lieux de loisirs, magasins), reste élevé.

Risque d’enlèvement

La menace d’enlèvement est élevée au Mali. Plusieurs enlèvements de ressortissants occidentaux, y compris français, ont eu lieu ces dernières années. Le risque est particulièrement élevé dans le centre et le nord du pays. Cette menace existe également à Bamako et dans ses alentours.

Criminalité

La présence insuffisante des services de l’État dans une grande partie du centre et du nord du Mali a conduit à une augmentation importante du banditisme et de la criminalité. Les atteintes aux biens et aux personnes y sont très fréquentes. Il est déconseillé de se rendre dans les zones concernées.

Recommandations générales

Il est impératif de disposer d’un numéro de téléphone portable afin de pouvoir communiquer facilement et d’enregistrer ce numéro sur votre compte Ariane.

Sur place

  • Séjourner dans les hôtels sécurisés dont les accès sont filtrés.
  • Respecter les règles de sécurité données par les services de sécurité maliens et les messages éventuels diffusés en cas d’urgence par l’ambassade et / ou le centre de crise et de soutien.
  • Pré-enregistrer sur son téléphone portable les numéros d’urgence des services de police ou de gendarmerie (police : 80 00 11 15 ; gendarmerie : 80 00 11 14).
  • Être particulièrement attentif à toute attitude inhabituelle ou suspecte compte tenu des usages locaux.
  • Éviter de porter des objets de valeur de manière ostentatoire, les signes extérieurs de richesse pouvant accroître les risques de vol à la tire.
  • Limiter autant que possible les déplacements à pied.
  • Être très prudent la nuit et à proximité des bars et discothèques à Bamako, en particulier à l’égard des chauffeurs de taxi.
  • Circuler en ville portes verrouillées et fenêtres fermées.
  • Garer les véhicules dans des endroits surveillés, vérifier leur fermeture et contrôler leur aspect extérieur avant utilisation (bas de caisse, capot, coffre, traces d’effraction).
  • La circulation de nuit à Bamako est à éviter.
  • Adopter une attitude prudente lors des contrôles de sécurité fréquents mis en place, notamment la nuit, dans la capitale. Rouler lentement à l’approche des barrages, s’arrêter et laisser contrôler le contenu du véhicule (habituellement le coffre). La nuit, réduire l’intensité des phares et allumer le plafonnier dans l’habitacle. Refuser l’accès à l’intérieur du véhicule (la réglementation malienne l’interdit). Se munir toujours de ses pièces d’identité. En cas de doute, demander la présentation de la carte professionnelle des policiers opérant le contrôle, vérifier que la photographie correspond à son détenteur. En cas de difficulté persistante, appeler les numéros 80 00 11 15 ou 80 00 11 14 pour signaler l’incident et le matricule des personnels impliqués. Éventuellement, proposer d’effectuer le contrôle au poste de police le plus proche.
  • En cas de tentative de vol de son véhicule avec menaces et/ou violences (« car jacking »), ne pas résister. Se rendre ensuite immédiatement dans un commissariat de police afin de signaler les faits et en informer le Consulat général.
  • Se tenir éloigné des mouvements de foule et des manifestations spontanées sur la voie publique, qui peuvent conduire à des violences contre les biens et les personnes.

Entrée / Séjour

Dans le contexte actuel de fortes tensions régionales, tout déplacement au Mali est formellement déconseillé.

Formalités d’entrée

De nouvelles mesures réglementaires en frontière au Mali sont mises en place depuis le 14 janvier 2024 pour les ressortissants binationaux franco-maliens n’ayant pas de visa apposé sur leur passeport national français, seul le passeport malien en cours de validité est accepté. La tolérance accordée sur les passeports maliens expirés n’est plus en vigueur.

Tout autre document malien tels que la carte d’identité, la carte NINA, la fiche descriptive, l’acte de naissance malien, le sauf-conduit ou le laissez-passer… sont irrecevables et les passagers qui voyageraient avec ces documents se verraient refuser l’accès au territoire malien et seraient immédiatement remis sur le vol retour.

Les ressortissants français sont soumis à une obligation de visa. Le visa est délivré par les consulats généraux du Mali à Paris ou à Lyon, pour une durée de trente jours, renouvelable sur place. Les voyageurs doivent disposer d’un passeport en cours de validité, d’un carnet de vaccination attestant du vaccin contre la fièvre jaune. Les demandes de visa se font uniquement sur rendez-vous.

Il n’est pas possible d’obtenir un visa à l’arrivée à l’aéroport de Bamako. Les voyageurs arrivant sans visa sont systématiquement l’objet d’une procédure de non-admission. Les compagnies aériennes qui les ont transportés sont tenues de les reconduire par un prochain vol à leur pays d’origine.

Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade du Mali à Paris ou des consulats maliens en France (voir les contacts sur cette page).

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne dispensent pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages (et ceci suffisamment longtemps avant le départ, pour permettre le cas échéant les rappels de vaccins).

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois élevés à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. L’avance des frais médicaux est de règle au Mali. La carte vitale n’y est pas prise en compte. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou le consulat général de France sur place.

L’équipement médical et hospitalier est en général sommaire au Mali. Le service des urgences de la clinique Pasteur à Bamako est cependant satisfaisant.

Recommandations pour sa santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires. Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter uniquement les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçon). Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos Pratiques.

Vaccinations

  • La fièvre jaune est endémique au Mali et la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer avant le départ dans un centre agréé).
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée en ajoutant la vaccination rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • Les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B sont hautement recommandées.
  • Il est fortement recommandé d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
  • La vaccination contre la rage peut également être recommandée dans certains cas en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement mortelle) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Il est vivement recommandé d’appliquer les mesures classiques de protection contre les moustiques (cf. ci-après), particulièrement en soirée ou la nuit.

Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé.

En cas de fièvre durant son séjour ou les deux mois qui suivent le retour, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Chikungunya - dengue

La transmission du chikungunya ou de la dengue est possible. La transmission de la dengue notamment s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoires.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques

• Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
• Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé et de l’Institut Pasteur ;
• Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
• Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs).

Autres maladies

Méningites à méningocoques

Des cas mortels ou des épidémies de méningite cérébrospinale sont régulièrement notifiés dans le pays. La plus grande prudence est conseillée en cas de déplacement au Mali et il convient d’éviter de s’y rendre avec de jeunes enfants. L’infection à méningocoque peut se présenter sous la forme d’une méningite (fièvre avec maux de tête, vomissements) ou d’une septicémie avec apparition de taches cutanées (purpura). Dès suspicion, il convient de consulter un médecin pour la mise en route d’une antibiothérapie en urgence. Il est vivement recommandé de consulter un médecin préalablement à un voyage, pour faire une évaluation sur la nécessité de vaccination.
Pour plus d’informations, consulter le site du ministère des Solidarités et de la Santé

Ebola

Suite à la résurgence de l’épidémie de maladie à virus Ebola (MVE) en Guinée de février 2021 à Juin 2021, le risque de réémergence de la MVE persiste au Mali. Il est recommandé de s’informer sur les consignes de prévention et d’hygiène en consultant le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

Choléra

Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par l’ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer, par exemple) ou souillés (fruits et légumes) ou l’ingestion d’eau contaminée. Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence. Il est recommandé de prendre les précautions d’usage en matière d’hygiène alimentaire (cf. ci-dessous).

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre à des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente. La prévention repose sur la vaccination, qui est recommandée, et sur les précautions en matière d’hygiène alimentaire (cf. ci-dessous).

Bilharziose

Les risques d’atteinte par la bilharziose sont importants au Mali. Il est déconseillé de se baigner dans les fleuves, rivières et plans d’eau dans l’ensemble du pays. L’infection est possible y compris dans les eaux courantes. Cette recommandation concerne notamment les mares de Banani (pays Dogon) et de Siby (environs de Bamako), situées dans des zones touristiques. La prévention de la maladie pour le voyageur repose notamment sur l’abstention de baignade en fleuve, rivière et plan d’eau et sur la consommation d’eau encapsulée ou rendue potable.

Infections sexuellement transmissibles notamment par le VIH

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Quelques règles simples

De manière générale

  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
  • Se tenir à distance des animaux, de leurs déjections, ainsi que leurs cadavres.
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés.
  • Veiller à sa sécurité routière : les accidents de la circulation sont une des premières causes d’hospitalisation et de rapatriement au Mali. Il est indispensable de porter un casque pour les motocyclistes, de mettre sa ceinture de sécurité et d’utiliser de dispositifs de sécurité pour les enfants.
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

Mesures d’hygiène alimentaire

  • Se laver les mains régulièrement au savon ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes.
  • Veiller à la qualité des aliments consommés et surtout à leur bonne cuisson.
  • Éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits.
  • Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine).
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids.
  • Ne boire que de l’eau en bouteille, des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (ébullition, filtration ou à défaut produit désinfectant).
  • Éviter les glaçons, les glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais.
  • Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.
  • Éviter les contacts avec des personnes malades.
  • Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.

Infos utiles

Dans le contexte actuel de fortes tensions régionales, tout déplacement au Mali est formellement déconseillé. Les ressortissants français au Mali sont appelés à la plus grande vigilance : il est essentiel de se tenir à l’écart de tout rassemblement et de rester régulièrement informés de la situation.

Transport

Infrastructure routière

Même s’agissant des grands axes, les chaussées sont le plus souvent étroites et dangereuses, particulièrement de nuit (circulation de piétons, bétail et véhicules non éclairés). Peu d’axes secondaires sont bitumés, y compris en ville. Le carburant, disponible à peu près partout, est de qualité variable. Durant la saison des pluies (de mai à octobre), les routes peuvent être plus difficilement praticables.

Bien que l’assurance « responsabilité civile à l’égard des tiers » soit obligatoire, la plupart des automobilistes au Mali ne sont pas ou mal assurés. En cas d’accident, il convient de faire établir un constat par la police et d’attendre son arrivée dans le véhicule en observant une attitude courtoise à l’égard de tous.

Les accidents de la circulation sont fréquents au Mali. Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque à moto, ne pas rouler la nuit en dehors des villes, conduite prudente et très attentive).

Réseau ferroviaire

La liaison ferroviaire Dakar-Bamako n’existe plus.

Législation locale

L’importation de stupéfiants est prohibée. La consommation est un délit et le trafic est un crime.

Il est fortement déconseillé de prendre des photographies d’infrastructures sensibles, particulièrement les bases militaires ou autres bâtiments gouvernementaux.

Il est recommandé de toujours avoir sur soi ses documents d’identité, les contrôles de police et d’immigration étant fréquents.

Us et coutumes

Il convient de respecter la sensibilité des habitants du Mali, pays musulman à 90 % et largement pratiquant, et de se montrer courtois en toutes circonstances.

De manière générale, il convient d’adopter une attitude respectueuse des usages locaux et de garder à l’esprit que les différences culturelles peuvent susciter une interprétation erronée de certains comportements.

Il convient de demander l’autorisation avant de photographier des personnes ou des lieux.

Des actes homophobes violents ont été rapportés dans la capitale.

Divers

Monnaie et règlement des dépenses

La plupart des cartes de crédit internationales sont acceptées par les banques, dans la plupart des hôtels internationaux, et dans quelques commerces qui ont pignon sur rue.

Voyages d’affaires

Dans le contexte actuel de fortes tensions régionales, tout déplacement au Mali est formellement déconseillé. Les ressortissants français au Mali sont appelés à la plus grande vigilance : il est essentiel de se tenir à l’écart de tout rassemblement et de rester régulièrement informés de la situation.

Visa d’affaires

Il n’existe pas de visa spécifique pour les voyageurs d’affaires. Les voyageurs d’affaires souhaitant se rendre au Mali doivent formuler une demande, avant leur départ, auprès des consulats du Mali à Paris ou Lyon (voir coordonnées ci-contre).

Selon la règlementation malienne, un visa à entrées multiples peut être délivré aux voyageurs dont l’activité est de nature à impliquer des contacts périodiques avec des administrations publiques, des organismes parapublics, des chambres professionnelles, des organisateurs de voyage et de séjour ou des collectivités territoriales au Mali.

Données économiques

Consulter la page de la Direction générale du Trésor

Contacts utiles

CCEF

Les CCEF forment un réseau de 4500 femmes et hommes d’entreprise et experts de l’international au service du développement de la France depuis plus de 120 ans. Présents dans toutes les régions de France et dans plus de 150 pays, ils mettent bénévolement leur expérience au service du développement de la France. Ils exercent au quotidien des actions concrètes en partenariat avec les acteurs publics et privés ayant un rôle dans la promotion et l’appui à l’internationalisation des entreprises françaises. Ils sont nommés pour trois ans par décret du Premier ministre français.

Leurs missions sont au nombre de quatre : Conseil aux pouvoirs publics ; Appui au développement international des entreprises ; Formation et accompagnement des jeunes sur les marchés internationaux ; Promotion de l’attractivité de la France.

Présidente du Comité du Mali : Valérie BEILVERT valerie.beilvert chez rmo.ml (société RMO Mali) /
Vice-Président du Comité Mali : François SAGET : francois.saget chez manutafmali.com (Manutention africaine au Mali).

Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France

CIEM

Le conseil des investisseurs européens au Mali, créé en 2017, est aujourd’hui l’unique représentant au Mali du secteur privé européen.

Bénéficiant d’une reconnaissance certaine des autorités maliennes et européennes, il a obtenu le statut officiel de chambre de commerce européenne en 2020. Le CIEM est également le référent officiel Business France au Mali. Il est composé de plus de 100 membres.

Adresse : BP 3013 BAMAKO MALI
Téléphone : +223 20 22 82 18
Courriel : coordination2 chez ciem-mali.org

Président : Serge Lepoultier (coordination chez ciem-mali.org / +223 20 22 82 18)

Coordinatrice : Madame Anne Deuez (coordination chez ciem-mali.org / +223 20 22 82 18)

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.

Agence de Bamako
Quinzambougou
Route de Sotuba
BP 32 Bamako, Mali
Tél. : +223 20 21 28 42 - +223 20 21 49 96 - +223 20 21 47 05
Télécopie : +223 20 21 86 46
Courriel
Site Internet

Informations générales sur l’économie du Mali sur le site de la direction générale du Trésor.

UEMOA

Le Mali est membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Cette organisation propose un guide des affaires au Mali.

BAD

Le Mali est membre de la Banque africaine de développement (BAD).
La page du Mali.

FMI