Kenya

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Variole du singe - MPOX

Publié le 19/08/2024

Les autorités sanitaires locales et internationales font état d’une recrudescence des cas de variole du Singe en RDC et dans les pays limitrophes. L’OMS a émis un message d’urgence de santé publique de portée internationale, notamment à cause de la présence de variants.

Il est conseillé de se tenir informé de la situation locale et régionale. Les mesures de préventions sont essentielles, notamment par l’éviction des contacts rapprochés avec des sujets ou animaux malades.

Plus d’information à la rubrique santé et sur le site de Santé publique France, le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités et le site de l’Organisation mondiale de la santé.

Manifestations

Publié le 04/07/2024

Suite aux appels à manifestation lancés depuis le mardi 25 juin dans plusieurs villes du Kenya, les manifestations sont susceptibles de se poursuivre.

Il convient de suivre attentivement les consignes des forces de sécurité locales et de se tenir informé de l’évolution de la situation.

Les jours de manifestations, il est recommandé d’éviter le centre-ville de Nairobi (CBD), les abords des bâtiments officiels (Parlement et State House notamment) et de se tenir éloigné de tout regroupement.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 28/03/2024

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage dans les pays du Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Afrique de l’Est.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Terrorisme

Il existe une menace terroriste significative, notamment à l’initiative du Shebab al Islami, sur l’ensemble du Kenya, en particulier dans les régions frontalières de la Somalie (comtés de Mandera, Garissa, Lamu) où les déplacements sont formellement déconseillés, en raison des attaques fréquentes.

A Nairobi et de façon générale dans les grandes villes (Kisumu, Mombasa…), il convient de faire preuve d’une vigilance accrue, lors des déplacements par la route ainsi que dans les lieux publics les plus fréquentés, notamment par les ressortissants étrangers (centres commerciaux, bars, hôtels) et d’éviter les manifestations. Il convient de privilégier les lieux de sortie qui bénéficient d’un dispositif de sécurité visible et dissuasif (vigiles).

Depuis 2019, le Shebab al Islami, qui a confirmé vouloir cibler les étrangers, a conduit deux opérations d’envergure contre les intérêts occidentaux au Kenya : dans la capitale Nairobi (attaque du complexe hôtelier Dusit D2 le 15 janvier 2019) et dans le comté de Lamu (attaque contre la base aérienne de Manda Bay le 5 janvier 2020).
Dans ce contexte et particulièrement dans les lieux touristiques et hôtels où séjournent les étrangers, qui pourraient constituer une cible privilégiée pour des attaques terroristes, il est recommandé d’observer la plus grande vigilance et de privilégier les lieux de séjour sécurisés, notamment au niveau des accès.

Le pays est par ailleurs confronté à la menace de l’ « Etat islamique », qui est également présent dans son environnement régional immédiat, notamment au Mozambique (ISCAP).

En cas de présence à proximité directe du lieu d’un incident (explosion, attaque armée), il est recommandé de s’éloigner rapidement, de rassurer ses proches et de se signaler à l’ambassade.

Délinquance

La criminalité au Kenya demeure l’une des plus élevées d’Afrique : les vols à la tire (assortis de violence en cas de résistance), les agressions en voiture et les cambriolages sont fréquents. La vigilance est donc de mise, notamment dans les centres urbains (Nairobi, Kisumu, Mombasa) ainsi que sur l’ensemble de la côte et des régions touristiques. Les zones résidentielles n’échappent pas à ce phénomène.

Des opérations de police sont fréquentes dans les comtés de Turkana, West Pokot, Elgeyo Marakwet, Baringo, Laikipia et Samburu, afin de traquer certains groupes de bandits. Un couvre-feu est en vigueur de 18 heures à 6 heures. Il est recommandé de limiter les dans ces zones.

Il existe par ailleurs un risque non négligeable d’escroquerie et de racket.

En cas d’agression, il est conseillé de ne pas opposer de résistance à son agresseur et de donner les éventuels objets de valeur convoités.

Dans les villes, les recommandations de sécurité à observer sont les suivantes :

  • rester attentif aux pickpockets ;
  • éviter les quartiers isolés ou réputés dangereux (Eastleigh à Nairobi notamment) ;
  • proscrire le port de bijoux et le transport d’objets de valeur (les laisser si possible dans un coffre à l’hôtel) ;
  • ne pas transporter de grosses sommes d’argent (prévoir le strict minimum) ;
  • de façon générale et particulièrement à partir du coucher du soleil, éviter tout déplacement à pied en ville (privilégier la voiture et les taxis), notamment dans les parcs publics (Uhuru Park à Nairobi est dangereux) ;
  • en voiture, toujours circuler vitres fermées et portières verrouillées. En cas de léger accrochage, notamment par l’arrière, ou en cas de présence d’une « victime » qui aurait besoin d’assistance en bord de route, bien s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un « piège ». De nombreux cas d’escroquerie ont été rapportés où des personnes qui ont voulu porter assistance ont ensuite été agressées ;
  • être particulièrement vigilant lors des déplacements en bus, notamment en bus intra-urbain (matatu),qu’il convient par ailleurs d’éviter autant que possible, compte tenu des risques liés à la sécurité routière. Plusieurs cas d’agression, voire de détournement, ont été signalés.

Conflits agro-pastoraux

La question foncière et l’accès à l’eau sont à l’origine de conflits récurrents entre agriculteurs et éleveurs dans plusieurs régions du Kenya (vallée du Rift). Ces conflits sont arbitrés par les autorités locales, tant étatiques que traditionnelles, mais peuvent engendrer des violences. Dans le cadre d’un voyage organisé, les voyageurs peuvent s’en remettre à leurs tour-opérateurs et à leurs chauffeurs kényans. Pour les voyageurs individuels, il leur est recommandé de s’informer avant tout déplacement.

Piraterie

Malgré l’absence d’attaques recensée depuis avril 2019, les bateaux de commerce et de plaisance continuent de faire l’objet de menaces importantes au large des côtes somaliennes. Par le passé, ce phénomène a pu s’étendre aux côtes kényanes. Sont particulièrement touchés le golfe d’Aden et une zone de l’océan Indien au large des côtes somaliennes. Les pirates utilisent des navires hauturiers (boutres, caboteurs) pour déployer au large des embarcations rapides et fortement armées (« skiffs »). Le risque est élevé pour les bateaux de plaisance, qui sont généralement plus lents et bas sur l’eau et constituent par conséquent des proies faciles.
Il convient d’éviter impérativement la zone s’étendant jusqu’au méridien 72E et au parallèle 15S.

Il est nécessaire d’appliquer, dans cette zone, toutes les mesures de vigilance, et les consignes spécifiques décrites ci-après :

  • Il est impératif de répondre à toute interrogation sur VHF émanant d’un bâtiment ou d’un aéronef militaire et de suivre les éventuelles consignes de cinématique ; celles-ci tiennent compte des dernières attaques recensées ;
  • La navigation de plaisance (yachts, voiliers) est formellement déconseillée dans l’ensemble de la zone, les navires bas et lents sur l’eau étant les plus vulnérables à des actions d’abordage hostiles. À bord des grands voiliers, les mesures préventives (lance à incendie, dispositif sonore, entraves pour l’accès à bord, etc.) doivent être activées, en veillant à ne pas exposer le personnel à portée de tir des pirates ;
  • Concernant le trafic maritime commercial, les armateurs et commandants de navires doivent impérativement s’inscrire au Contrôle naval volontaire (CNV) en océan Indien (mica-watchkeeper chez defense.gouv.fr) / 0298224917), déclarer leurs mouvements auprès de l’opération Atalante de l’Union européenne en s’enregistrant auprès du MSCHoA (Maritime Security Centre Horn of Africa : +441923958545 / +441923958700 / postmaster chez mschoa.org) et transiter par le corridor internationalement reconnu (IRTC). Dans la perspective d’une traversée dans la zone à risque, les marins sont invités à prendre connaissance des bonnes pratiques, appelées BMP 54 (https://www.mschoa.org/) et à les respecter ;
  • Prendre systématiquement contact avec le commandant de la zone maritime, avant et pendant toute traversée dans une zone à risque :
  • Etat-major de l’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN) : +971 265 74 265 alindien.marsec chez defense.gouv.fr ;
  • En cas de difficultés, l’alerte doit être donnée par tous les moyens de transmission disponibles. Outre l’appel sur la VHF 16 ou l’activation d’une balise de détresse, le navigateur doit chercher à contacter ses correspondants par téléphone cellulaire ou satellite et par courriel.

Pour plus d’informations, voir aussi la fiche thématique « Piraterie maritime ».

Risque routier

Chaque année, plus de 15.000 personnes perdent la vie en raison d’accidents de la route. Il est donc recommandé de faire preuve d’une extrême vigilance en matière de conduite au Kenya, et faire particulièrement attention aux bus ou minibus (« matatus ») dont le comportement sur la route est très dangereux.

Il est préférable d’éviter de prendre le bus et de privilégier le train ou l’avion pour les trajets longue distance ou le taxi pour les déplacements intra-urbains.
Il est très fortement déconseillé de conduire de nuit en dehors des agglomérations et d’emprunter les taxi-motos ou « boda-boda », très vulnérables et dangereux.

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées (rouge)

Il est formellement déconseillé de séjourner à la frontière entre le Kenya et la Somalie, en raison des mouvements de troupes à la frontière, des menaces récurrentes et des incursions et attaques opérées par le mouvement Al Shabab sur le sol kényan. Le risque d’enlèvement est également important. La zone concernée s’étend jusqu’à 100 km à l’intérieur du pays. Elle inclut les localités de Mandera, Buite, El Wak, Dif, Liboi, Dadaab, Garissa (ainsi que la route menant de cette localité à Dadaab). Les axes routiers sont exposés aux risques d’attentats à l’explosif ou d’attaque par des bandes criminelles.

La partie continentale du comté de Lamu est également formellement déconseillée pour les mêmes raisons y compris l’archipel de Lamu.

Les déplacements à la frontière avec le Soudan du Sud et avec l’Éthiopie sont formellement déconseillés, en raison des risques d’incursions par des bandes armées de part et d’autre.

Zones déconseillées sauf raison impérative (orange)

Compte tenu de l’insécurité récurrente, il est déconseillé de se rendre au nord de la ligne Kitale/ Archers’ Post/ Garissa (comtés de Turkana, Marsabit et Wajir), sauf raison impérative et sous réserve d’être accompagné d’une escorte policière. Cette région est marquée par des tensions intercommunautaires qui, sur fond de sécheresse et de compétition pour l’accès à l’eau et aux pâturages, donnent régulièrement lieu à des conflits localisés mais violents.

Il est possible d’accéder aux réserves nationales de Shaba, Buffalo Springs et Samburu.

La banlieue nord-est de Nairobi (Eastleigh, Pangani) est déconseillée sauf raison impérative. Il est conseillé de faire preuve de la plus grande prudence en cas de déplacement à Kibeira ou Mathare. Il est également recommandé de faire preuve de vigilance renforcée dans le reste de la capitale en particulier dans les lieux publics fréquentés par les ressortissants étrangers (centres commerciaux, bars, hôtels …). Il convient de privilégier pour les sorties les lieux qui bénéficient d’un dispositif de sécurité effectif et dissuasif.

Compte tenu des attaques récurrentes à caractère terroriste, la partie nord de la région côtière de l’océan Indien jusqu’au nord de la ville de Malindi est déconseillée sauf raison impérative.

Zones en vigilance renforcée (jaune)

À l’exception des zones formellement déconseillées et déconseillées sauf raison impérative, le reste du territoire kényan est placé en vigilance renforcée.

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Dernière actualisation le 8/02/2023, toujours en vigueur le 10/12/2024

Recommandations générales

Il est recommandé :

  • de consulter les agences de voyage locales et les spécialistes du tourisme pour l’organisation d’un séjour, afin d’éviter les lieux mal sécurisés et les itinéraires déconseillés ;
  • dans les réserves et parcs naturels, de se conformer aux réglementations et recommandations des gardes. Il est notamment interdit de circuler à pied hors des aires prévues à cet effet et de se déplacer la nuit dans les parcs ;
  • sur la côte, où la population musulmane est majoritaire, d’adopter une tenue vestimentaire adaptée ;
  • la nuit, d’éviter la fréquentation des plages, sauf les plages privées et surveillées des hôtels ;
  • en cas d’agression, de n’opposer aucune résistance.

Entrée / Séjour

Mesures relatives à la Covid-19

Les restrictions sanitaires sont levées à compter du 9 mai 2023. Les voyageurs ne sont plus tenus de présenter un résultat de test PCR négatif ou un certificat de vaccination contre la COVID-19.

Les voyageurs présentant des symptômes devront néanmoins remplir le formulaire du ministère de la santé du Kenya de surveillance Covid-19 des voyageurs (« Covid-19 Travellers Health Surveillance Form ») et devront effectuer un test antigénique à leurs frais, peu importe leur âge et leur statut vaccinal. Si ce test s’avère positif, ils devront effectuer un test PCR, toujours à leurs frais.

Les voyageurs à destination ou de retour du Kenya effectuant un transit devront se conformer aux exigences particulières en matière sanitaire du pays de transit ainsi qu’à celles des compagnies aériennes (dont certaines exigent un test PCR ou antigénique).

Formalités d’entrée

Visa

Depuis le 4 janvier 2024, l’entrée au Kenya est soumise à l’obtention d’une autorisation électronique de voyage (eTA), en lieu et place du visa.

Les voyageurs doivent désormais faire, au préalable, leur demande d’autorisation de voyage (eTA) sur le site suivant : https://www.etakenya.go.ke et présenter cette autorisation avant d’embarquer.

Certaines exemptions sont mentionnées au lien suivant : https://www.kcaa.or.ke/sites/default/files/publication/visa_free_regime_in_kenya.pdf

Les voyageurs qui disposent actuellement d’un e-visa valide peuvent continuer à se rendre au Kenya jusqu’à l’expiration de ce e-visa.

En cas de questions supplémentaires, il est possible de contacter l’ambassade du Kenya en France : https://kenyaembassyparis.fr

Pour les personnes souhaitant voyager dans la région, il est possible d’obtenir un visa unique Kénya, Ouganda et Rwanda (dit « East Africa Tourist Visa »), au prix de 100 dollars.
Le visa de tourisme, d’une durée maximale de trois mois, peut éventuellement être prolongé de trois mois supplémentaires auprès du Service de l’Immigration. Le coût de cette formalité est de 2 200 ksh (environ 20 €).

Les personnes souhaitant s’installer (séjour de plus de six mois) ou travailler au Kenya doivent obtenir le permis de résident correspondant (Work-Permit, Dependant Pass, etc.). Les autorités kényanes sont très strictes vis-à-vis des étrangers en situation irrégulière (travail bénévole ou rémunéré sans permis de travail, etc.). Les contrôles sont fréquents.

Pour de plus amples informations, contacter l’ambassade du Kenya à Paris en consultant son site internet (en anglais).

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages (et ceci suffisamment longtemps avant le départ, pour permettre les rappels de vaccins).

Il est également nécessaire de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et ceux de rapatriement sanitaire, y compris en cas de COVID-19.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé, très élevés pour des soins de qualité, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (dont la chirurgie et l’hospitalisation) et de rapatriement sanitaire, y compris en cas de COVID-19. En l’absence d’une telle couverture, le risque de ne pas avoir accès aux soins est élevé, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place.

Recommandations pour sa santé

Les voyageurs sont invités à :

  • Consulter si besoin leur médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de leur état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations.
  • Consulter éventuellement leur dentiste avant le départ.
  • Constituer une pharmacie personnelle ; en cas d’achat de médicaments, s’adresser à une pharmacie établie et ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (très haut risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos Pratiques.

Vaccinations

  • La fièvre jaune est endémique au centre et à l’ouest du Kenya. La vaccination est fortement recommandée (à pratiquer en centres agréés). Elle est obligatoire en cas de séjour préalable dans certains pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud.
  • Les voyageurs doivent s’assurer d’être à jour de leurs vaccinations habituelles mais aussi liées à toutes les zones géographiques visitées.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée en ajoutant rubéole, oreillons et rougeole chez l’enfant. La vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
  • En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • Il est préférable d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme (ou malaria), particulièrement présent autour du lac Victoria et sur la côte kényane, est une maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques infestés par le parasite du paludisme. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les piqûres de moustiques et le traitement médicamenteux prophylactique. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (voir infra. « Quelques règles simples »). Pour ce qui est du traitement médicamenteux propylactique, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages.

Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris systématiquement et rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludéen.

Dengue

La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement médicamenteux préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique et repose sur la prise de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (voir infra. « Mesures générales de prévention »).

Chikungunya

La transmission du Chikungunya s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Cette maladie se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). Le traitement est alors symptomatique. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif ni vaccin. La prévention individuelle repose sur la protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). Pour plus d’informations sur le chikungunya, consulter le site Santé publique France. En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.

Zika

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.

Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de consulter au préalable un médecin avant tout déplacement.

En cas en voyage, il est recommandé de respecter les mesures de prévention contre les piqûres de moustique et d’appliquer les mesures adaptées contre la transmission sexuelle au Zika (plus d’information sur la page du Haut Conseil de la Santé publique).

Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations sur le site du ministère en charge de la Santé (page dédiée au Zika et page dédiée aux recommandations pour les femmes enceintes ou en désir de grossesse), le site de l’Institut Pasteur, et les recommandations pour la prévention des piqures de moustiques ci-dessous.

Fièvre jaune

La fièvre jaune est endémique au centre et à l’ouest du Kenya. La vaccination est fortement recommandée (à pratiquer en centres agréés). La vaccination contre la fièvre jaune n’est en principe exigée que pour les personnes en provenance d’un pays où cette fièvre est endémique(1), ou pour les personnes qui ont transité plus de 12 heures par un de ces pays. Afin d’éviter tout désagrément, il est très vivement recommandé d’être à jour pour la vaccination contre la fièvre jaune et d’être en possession d’un carnet de vaccination international.

(1) En Afrique : Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, République centrafricaine, Congo, Congo (RDC), Côte d’Ivoire, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissao, Guinée équatoriale, Kénya, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Ouganda, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Tchad, Togo. En Amérique du Sud : Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Équateur, Guyane, Guyana, Panama, Paraguay, Pérou, Surinam, Trinité-et-Tobago, Vénézuéla.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus).

Autres maladies

Choléra

Le Kenya connaît périodiquement des épisodes épidémiques de choléra. À Nairobi, des cas sont signalés régulièrement dans plusieurs quartiers, y compris dans des établissements hôteliers. L’épidémie de choléra déclarée le 8 octobre 2022 se poursuit. Elle s’est propagée dans 20 comtés et elle est encore active dans 9 comtés dont les plus touchés sont Nairobi, Garissa et Mandera.

Le choléra est une infection bactérienne potentiellement très grave. Elle se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer, par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Les personnes présentant des signes évocateurs (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence. Il est recommandé de respecter les quelques règles simples dans cette rubrique.

Rougeole

Une épidémie de rougeole sévit depuis 2022 au Kenya, et a touché huit comtés en 2023 : Garissa, Nairobi, Turkana, Kitui, Lamu, Mombasa, Kwale et Tana River.
La rougeole est une maladie hautement contagieuse due à un virus qui se transmet par la toux, les éternuements et les sécrétions nasales.
La vaccination est essentielle ; il convient avant le départ de consulter son médecin ou un centre de vaccination internationale, notamment en cas de voyage avec des enfants ou pour les femmes enceintes.
Plus d’informations :

Fièvre de la vallée du Rift

Cette maladie du bétail peut être transmise à l’humain par contact direct avec le sang ou le lait de l’animal contaminé ou par une piqûre de moustique. Il est recommandé d’éviter tout contact avec des produits crus d’origine animale, de veiller à une cuisson suffisante des aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de jour comme de nuit. Il n’existe pas de vaccin contre cette maladie.

Infection par le virus VIH – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque. En cas de manquement à ces règles, il faut impérativement consulter dans les meilleurs délais un médecin qui peut prescrire une prévention post exposition, disponible au Kenya.

Quelques règles simples

  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections.
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés.
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque sur les véhicules à deux roues), éviter de rouler de nuit hors des villes.
  • Ne jamais acheter de médicaments dans la rue.

Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact

  • Se laver les mains régulièrement avec du savon ou des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes.
  • Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson.
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits. Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine).
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids.
  • Ne boire que des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant).
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.
  • Éviter les contacts avec des personnes malades.
  • Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer cuisine, salle de bain et WC.

Infos utiles

Transport

Infrastructure routière

La circulation peut s’avérer dangereuse, notamment de nuit, en raison de la vétusté du parc automobile, de l’imprudence de certains conducteurs et des risques d’attaque à main armée.
Les routes secondaires sont souvent mal entretenues. Il est préférable de se renseigner sur la présence de stations essence sur les axes secondaires dès que l’on s’éloigne de Nairobi.

Transports collectifs

Les voyages en bus ou en "matatus" (minibus) ne sont pas sans risques : les conducteurs, cherchant avant tout à rentabiliser au maximum les trajets, ont tendance à négliger la sécurité. Il est recommandé aux voyageurs qui seraient amenés à voyager en bus de préférer les compagnies les plus onéreuses, gage de plus grande fiabilité.

Réseau ferroviaire

Deux lignes de chemin de fer desservent Mombasa et Kisumu au départ de Nairobi. Le trafic vers Kisumu est suspendu. La desserte de Mombasa est assurée notamment par le SGR.

Transport aérien

L’avion reste le moyen de transport le plus sûr pour les déplacements à l’intérieur du pays.

Législation locale

Risques encourus pour délit sexuel

Conformément à l’article 113-6 du code pénal, la loi pénale française est applicable à tout crime commis par un Français hors du territoire de la République. Les ressortissants français coupables d’une infraction sexuelle commise au Kenya peuvent aussi être poursuivis en France en application de la loi 98-468 du 17 juin 1998 pour des faits constitutifs de délits à caractère sexuel y compris si ceux-ci ne sont pas réprimés par la législation locale (articles 227-22 et suivants du code pénal).
La législation kényane prévoit de lourdes sanctions à l’encontre des auteurs de viols, d’attentats à la pudeur, d’actes de débauche et de dépravation. Les peines sont aggravées si la victime est mineure.
Les auteurs d’actes de pédophilie sont condamnés à une peine d’emprisonnement minimale de dix ans.

Homosexualité

L’homosexualité est un délit puni par le Code pénal kényan (jusqu’à 14 ans de prison).

Stupéfiants

La possession de stupéfiants est très sévèrement punie (plusieurs années de prison et de lourdes amendes).

Armes à feu

Une autorisation de port d’armes doit être obtenue avant l’entrée sur le territoire kényan. Pour plus de renseignements, contacter l’ambassade du Kenya à Paris. Le port d’armes est formellement interdit dans les réserves et les parcs nationaux.

Tabac

Il est interdit de fumer dans les lieux publics. Sont concernés les bureaux d’entreprises et administrations, cafés et restaurants (sauf s’ils possèdent une zone fumeurs), lieux de culte, parcs, marchés et moyens de transports publics ou privés. Plusieurs municipalités dont Nairobi, Mombasa et Nakuru ont mis en place une interdiction générale de fumer dans la rue, à l’exception des endroits spécifiquement désignés à cet effet. Les amendes encourues peuvent atteindre 50 000 shillings à Nairobi (environ 500 €).

Photographie

La prise de vues photographiques fait l’objet de restrictions. Il est interdit, sur l’ensemble du territoire, de photographier les bâtiments officiels kényans, ainsi que les ambassades et consulats étrangers et les emprises des Nations Unies. Le centre-ville de Nairobi fait l’objet d’une interdiction générale de prise de vues.

Ivoire

La détention et le commerce d’ivoire sont strictement interdits au Kenya. Détenir de l’ivoire, y compris avec des certificats d’origine, est susceptible de 10 000 euros d’amende ou 5 ans de prison. Lors de son voyage au Kenya, même en transit à l’aéroport, il est possible d’être arrêté avec des objets en ivoire.

Drones

L’utilisation des drones est strictement réglementée au Kenya et interdite dans les parcs nationaux. L’appareil peut être retenu à l’aéroport si la personne n’a pas les autorisations nécessaires. Pour plus de renseignements, contacter l’ambassade du Kenya à Paris.

Divers

Moyens de paiement

Il est possible d’utiliser des cartes de crédit internationales dans les grandes villes et les lieux touristiques. Toutefois, notamment sur la côte, certains services (hôtels, centres de plongée ou de loisirs…) appliquent une majoration d’environ 4% pour l’utilisation de la carte de crédit et la connexion internet peut être déficiente. On trouve des distributeurs de billets (Visa, Mastercard) à Nairobi et Mombasa. Pour les opérations de change, il convient d’être attentif au taux proposé. Les dollars américains sont mieux acceptés que les euros pour un paiement en espèces. En cas d’utilisation d’une carte SIM de téléphone portable Safaricom, il est possible d’utiliser le système de paiement M-Pesa qui permet de payer en utilisant son téléphone. Ce système est largement utilisé au Kenya et permet de payer tous types de transaction (des petits achats aux grosses factures). Les voyageurs qui souhaitent utiliser ce système trouveront l’ensemble des informations nécessaires au sein des magasins Safaricom.

Voyages d’affaires

Visas d’affaires

Il n’existe pas à proprement parler de « visa d’affaires », l’immigration kényane n’applique pas de distinction pour les courts séjours (visa de moins de 3 mois).

L’exercice de toute activité, même un travail de contrôle ou de consultance, requiert la détention, en plus du visa d’entrée, d’un « special pass”, équivalent d’un permis de travail temporaire. Ce « special pass” est tout particulièrement indiqué pour les travaux de courte durée. Il s’obtient auprès des services centraux de l’Immigration (« Directorate of Immigration Services »), au 20e étage du Nyayo House situé sur la Kenyatta Avenue à Nairobi. La demande peut être faite en ligne avant le départ mais le dossier papier devra être imprimé et remis aux services de l’immigration avec copie de toutes les pièces justificatives (traduites en anglais, certifiées par un établissement habilité).

Les pièces à fournir sont, entre autres :

  • Formulaire 32
  • Passeport original et copie de la première page et de la page où figure le visa d’entrée
  • 2 photos couleur récentes de type passeport
  • Lettre d’introduction en anglais de l’employeur adressée au Directeur des services de l’Immigration
  • Le cas échéant, autorisation de l’ordre qui régit le secteur d’activité (médecins, dentistes, pharmaciens, ingénieurs, Ministère de l’Information, conseils des ONG, …)
  • Copie du « casier judiciaire » traduit en anglais

Le coût du special pass est de 15 000 ksh par mois ou partie de mois.

Réseaux de communication

La connexion à haut débit est très largement disponible au Kenya en 4G/H+ (Nairobi) ou en H+ (principales villes). La connexion 3G est, pour sa part, accessible dans une large part du pays, à l’exception des régions isolées.
L’accès en itinérance bénéficie de la même couverture mais son utilisation demeure très onéreuse. Dans les villes, la plupart des lieux publics (hôtels, restaurants, aéroports) disposent de bornes wifi accessibles.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Kenya.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, le soutien public au développement international des entreprises.

Service économique de Nairobi
Peponi Gardes, off Peponi Road - Kenya
Tél. : :+254 207 605 555
Courriel : nairobi chez dgtresor.gouv.fr
Site internet

Business France

Business France est l’agence nationale au service de l’internationalisation de l’économie française.
En Afrique de l’Est, Business France couvre 5 marchés : le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda et l’Éthiopie. Le bureau régional est basé à Nairobi.

Missions :

  • Accompagner les entreprises françaises dans leurs projets de développement export ;
  • Accompagner des investisseurs étrangers dans leurs projets d’implantation sur le territoire français ;
  • Valoriser et promouvoir l’attractivité et l’image économique de la France, de ses entreprises et de ses territoires.

Les experts sectoriels du bureau de Business France de Nairobi informent, conseillent et accompagnent les entreprises françaises désireuses de développer des courants d’affaires en Afrique de l’Est. Pour ce faire, ils proposent des services adaptés aux différentes étapes d’un développement export :

  • Études de marché
  • Informations sur les conditions d’accès au marché
  • Identification de prospects et de partenaires d’affaires (importateurs, distributeurs, clients…)
  • Organisation de programmes de rendez-vous BtoB
  • Organisation d’évènements export (rencontres acheteurs, pavillon France sur salon…)
  • Expertise juridique et règlementaire
  • Veilles d’appels d’offres internationaux
  • Prestations de communication
  • Promotion du Volontariat International en Entreprise (V.I.E)

Coordonnées :
Bureau Business France en Afrique de l’Est
Ambassade de France au Kenya
Peponi Gardens - Westlands
P.O. Box 30374 - 00100 Nairobi, Kenya
Tél : +254 20 760 55 81/82/83/84/85/86
Courriel : nairobi chez businessfrance.fr
Site internet

Contact : M. Ludovic Prévost
Directeur pour l’Afrique de l’Est
Tél. : +254 20 760 5581
Courriel : ludovic.prevost chez businessfrance.fr

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.
Président de section : Bruno Baroux (société Thales), +254 796 770 787.

Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.

Agence régionale de Nairobi
BP 45955 - 00100 Nairobi, Kenya
Tél. : +254 20 271 84 52
Fax : +254 20 259 29 08
Courriel : afdnairobi chez afd.fr

BAD

Le Kenya est membre de la Banque africaine de développement (BAD), dont le site internet est consultable à l’adresse : https://www.afdb.org/fr.
La page du Kenya est consultable à l’adresse : https://www.afdb.org/fr/countries/east-africa/kenya.

FMI