
Irak
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Date de publication :
Visa touristique - demande en ligne en amont du voyage
Publié le 03/03/2025
Depuis le 1er mars 2025, le visa touristique ne s’obtient plus à l’arrivée à l’aéroport de Bagdad.
Préalablement au voyage vers l’Irak, la demande d’un visa électronique doit être faite via le lien https://eservice.evisa.iq
En cas de dépassement de la durée de séjour accordée sur le visa d’entrée, un visa de sortie devra être demandé auprès de la direction des affaires de résidence en Irak. Une pénalité de 500 000 IQD sera exigée et 10 000 IQD pour chaque jour de dépassement.
Les membres des organisations non gouvernementales et les journalistes répondent à d’autres critères. Ce visa électronique ne peut donc pas leur être délivré.
Situation sécuritaire
Publié le 05/11/2024
Compte tenu des tensions régionales actuelles, les risques énumérés dans la rubrique « sécurité » des conseils aux voyageurs (enlèvement, attentat individuel) persistent sur l’ensemble du pays.
Tout voyage en Irak demeure formellement déconseillé. Les ressortissants français qui s’y trouveraient malgré tout sont invités à faire preuve de la plus grande vigilance et à prendre les précautions indispensables pour assurer leur sécurité.
Il reste fortement conseillé aux Français de passage de s’inscrire sur le fil d’Ariane et de se faire connaître auprès de l’ambassade de France à Bagdad et du consulat général de France à Erbil.
Situation sécuritaire et rappel des consignes de sécurité
Publié le 18/04/2024
L’attention des voyageurs qui envisageraient se rendre en Irak est appelée sur les consignes de sécurité qui s’appliquent à l’ensemble du territoire, y compris au Kurdistan : en raison de la situation sécuritaire locale et régionale, l’ensemble du territoire irakien, Kurdistan compris, est formellement déconseillé (rouge sur la carte des conseils aux voyageurs).
Par conséquent, il est fortement recommandé aux ressortissants français de reporter tout déplacement dans le pays.
Les ressortissants français présents en Irak sont invités à faire preuve de la plus grande prudence et vigilance, en particulier à l’occasion des déplacements, et dans les lieux fréquentés par les communautés expatriées. Il convient d’éviter tout rassemblement et de se tenir à l’écart de toute manifestation.
Les réseaux sociaux sont accessibles en Irak et peuvent être scrutés par des individus et groupes malveillants. Les personnes qui voyageraient en Irak en dépit des consignes de sécurité sont fermement invitées à ne pas indiquer leur position géographique et leur itinéraire sur ces réseaux.
Pour rappel également, des opérations militaires continuent de se dérouler sur le territoire de la Région autonome du Kurdistan, de manière régulière, notamment dans les zones rurales isolées, montagneuses ou frontalières avec la Turquie et l’Iran. Plusieurs de ces opérations ont entraîné récemment des victimes civiles. Dans ce contexte, il est formellement déconseillé de se déplacer dans ces régions notamment dans les zones de présence des groupes armés. Il est préconisé de rester en ville, dans la mesure du possible.
Les aéroports internationaux à Bagdad comme à Erbil et Souleymanieh peuvent être la cible de tirs de roquettes ou d’attaques de drones.
Les ressortissants Français et ayant-droits qui ne l’auraient pas fait sont invités :
- Pour celles et ceux se trouvant en Irak fédéral (hors province de Ninive) : se faire connaître auprès de l’ambassade de France à Bagdad ;
- Pour celles et ceux se trouvant en province de Ninive : se faire connaître auprès du consulat général de France à Mossoul ;
- Pour celles et ceux se trouvant en Région autonome du Kurdistan d’Irak, se signaler auprès du consulat général de France à Erbil ;
- Pour toutes et tous : suivre les consignes des autorités locales et des postes diplomatiques et consulaires.
Les Français de passage sont invités à s’enregistrer sur Ariane, afin de recevoir les alertes concernant l’Irak.
Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger
(Actualisé le 17/03/2025)
Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.
Sécurité
Il convient de tenir compte de la menace terroriste régionale, qui persiste y compris en Irak, ainsi que de la menace posée par la présence, sur le territoire irakien, de forces paramilitaires. La volatilité de la situation régionale risque à tout moment d’aggraver ces menaces. Une vigilance accrue est nécessaire.
Risques encourus et recommandations associées
Terrorisme
Le risque terroriste est élevé dans les gouvernorats de Tamim, Salah-ed-dine, Diyala, d’Al-Anbar, dans le gouvernorat de Ninive (dans les zones situées au sud de Mossoul) et dans la ville de Makhmour et ses environs, où les incidents et/ou les annonces d’arrestation ou de neutralisation d’éléments terroristes sont fréquentes.
Des opérations de démantèlement de cellules terroristes ont également eu lieu en 2023 et 2024 dans le Sud et Sud-Est de la province de Soulaymanieh.
Dans le reste du territoire, la menace terroriste reste latente mais l’engagement des forces de sécurité irakiennes permet de la contenir de façon effective. A Bagdad, cette menace ne s’est pas concrétisée depuis 2021, année au cours de laquelle ont été déplorés les derniers attentats meurtriers dans la capitale. Le 21 janvier 2021, un attentat-suicide a fait 32 morts et 110 blessés sur le marché aux vêtements de la place Tayaran, en centre-ville. Le 23 mars 2021, un engin dissimulé dans une moto a détonné dans le quartier de "New Baghdad" (Bagdad Al Jadeeda), près d’Army Canal, faisant au moins une victime. Le 19 juillet 2021, un attentat-suicide a fait 35 morts et 57 blessés sur un marché populaire de Sadr-city à l’est de Bagdad.
Sécurité routière
L’état des routes, de la signalisation, des véhicules ainsi que les comportements au volant provoquent de nombreux accidents graves. Le taux de mortalité par accident de la route est élevé.
Criminalité organisée
La menace d’enlèvement à des fins d’extorsion de fonds existe sur l’ensemble du territoire, en dehors de la région autonome du Kurdistan.
Manifestations
Des manifestations sont fréquentes dans les principales villes d’Irak, notamment dans le Sud du pays, pouvant occasionner des blessés, voire des morts. Les derniers affrontements meurtriers liés aux tensions politiques se sont déroulés le 29 août 2022 à Bagdad (zone verte) et dans d’autres gouvernorats du sud et du centre du pays. Pour autant, désormais, lors de manifestations, les forces de sécurité intérieure déploient des dispositifs particulièrement conséquents, pour éviter tout débordement.
Mines et restes explosifs de guerre
Des mines et/ou engins explosifs non-explosés restent présents, dans deux types de régions en Irak. D’une part, les zones anciennement occupées par Daech, incluant les gouvernorats de l’Anbar, de Ninive, de Salaheddine et de Kirkouk. D’autre part, les zones de conflit durant la guerre Iran-Irak (frontières Iran-Irak, y compris au Kurdistan irakien, Bassora, Missan, Wassit, Diyala, Dhi Qar, Muthanna, Qadisiya). L’ensemble des gouvernorats de la région autonome du Kurdistan est concerné par les opérations de déminage liées aux différents conflits, et 35% des zones contaminées restent à dépolluer (source : https://gov.krd/maa-en/).
Activité des groupes paramilitaires
Certains de ces groupes ciblent ponctuellement et spécifiquement, en fonction des tensions régionales, les installations liées à la Coalition internationale contre Daech dans le pays ou à l’ambassade américaine. En territoire fédéral (hors la région autonome du Kurdistan), on recense six occurrences en 2022, une le 8 décembre 2023, puis deux occurrences en 2024, le 10 septembre et le 1er octobre.
En région autonome du Kurdistan irakien, de manière régulière (plusieurs fois par semaine) durant l’hiver 2023-2024, ces groupes ont pris pour cible la base de la Coalition internationale située à proximité de l’aéroport international d’Erbil. Les installations gazières de Khormor ont également été la cible d’attaques par drone suicide en janvier 2024.
Activités militaires du PKK et de la Turquie en territoire irakien
Le groupe terroriste Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), est actif en région autonome du Kurdistan d’Irak, particulièrement dans les zones montagneuses à la frontière avec la Turquie et l’Iran (massifs de Qandil notamment), et parfois plus en profondeur (massifs montagneux de Gara et Metina). Il est également actif dans certaines zones urbaines de la province de Soulaymanieh. En 2023, le PKK a procédé à un assassinat ciblé et un attentat à Erbil contre des cibles turques.
La Turquie a lancé depuis 2021 une série d’opération militaires contre le PKK et a installé, dans ce cadre, un réseau de bases militaires côté irakien de la frontière, allant jusqu’à 20 km en profondeur dans le territoire irakien. Des accrochages et frappes aériennes (plusieurs centaines en 2023 et 2024), pouvant occasionner des dégâts collatéraux et victimes civiles, se déroulent régulièrement dans les zones rurales et montagneuses le long d’un axe allant de Zakho à Mergasor, en passant par Amedi. Par ailleurs, des frappes aériennes contre des cibles du PKK sont observées également régulièrement (plusieurs fois par mois) dans l’Est de la région autonome du Kurdistan, en province de Soulaymanieh (Rania, Qaladze, Penjwin…).
A une moindre échelle, des actions militaires turques ont lieu également en zone sous contrôle fédéral, dans les districts du Sinjar et de Makhmour.
Risques naturels et industriels
Ces risques sont liés à l’importance de l’activité pétrolière, ainsi qu’à l’état général des infrastructures, en particulier hydrauliques (barrages).
Risque sismique
Ce risque concerne essentiellement la partie nord du pays jusqu’à Bagdad où des secousses, jusqu’à présent de faible ampleur, sont régulièrement ressenties.
Contrefaçon de médicaments
Des médicaments contrefaits circulent largement en Irak. Il est recommandé de se fournir en France pour la petite pharmacie comme pour le traitement d’affections chroniques.
Recommandations
Il est fortement recommandé de s’inscrire sur le fil d’Ariane avant tout déplacement envisagé en Irak.
Les ressortissants français voyageant en Irak sont invités à se conformer aux pratiques suivantes :
• s’informer de la situation sécuritaire en amont de tout déplacement ;
• éviter de se déplacer en zone rouge ;
• ne jamais se déplacer seul ;
• proscrire en toute circonstance les déplacements de nuit, même sur courte distance ;
• se déplacer autant que possible en véhicule blindé ;
• séjourner dans des hôtels sécurisés ;
• éviter les rassemblements
• pour les femmes, adopter un style vestimentaire discret avec des vêtements longs et plutôt amples.
• être accompagné d’un ou plusieurs contacts de nationalité irakienne d’absolue confiance, préalablement connus ou recommandés par un référent sûr (fixeurs, interprètes, associés, représentants locaux) ;
• ne pas indiquer sa position ni son itinéraire sur les réseaux sociaux ;
• être en contact régulier avec un point de contact référent : ce référent doit demeurer en lieu sûr, doit recevoir des nouvelles régulières du voyageur, doit connaître les coordonnées téléphoniques des accompagnateurs irakiens ainsi que les caractéristiques des véhicules utilisés (marque, type, couleur, immatriculation) et a vocation à signaler immédiatement aux autorités françaises (ambassade de France en Irak ou Consulats généraux à Erbil et Mossoul) tout silence prolongé du voyageur.
Zones de vigilance
Zones formellement déconseillées (zone rouge)
Aux frontières, il est formellement déconseillé :
- de s’approcher des frontières de la Syrie, compte-tenu de la situation sécuritaire dans ce pays ;
- de se rendre dans les zones montagneuses du Nord du pays, à proximité des frontières turque et iranienne, particulièrement les massifs de Metina, Gara et Qandil, du fait de la présence de forces du PKK et de la présence et des activités militaires turques à leur encontre ;
- de se rendre à moins de vingt kilomètres de la frontière iranienne, à l’exception des villes de Soran (gouvernorat d’Erbil), Halabja (gouvernorat de Souleymanieh) et de Bassora (gouvernorat de Bassora), du fait de trafics transfrontaliers divers.
Dans les zones sous le contrôle du gouvernement fédéral, il est formellement déconseillé de se rendre : - dans le gouvernorat d’Al-Anbar, en dehors des villes de Ramadi, Fallouja, et de l’axe qui relie ces deux villes à Bagdad ;
- dans le gouvernorat de Salah-Al-Din ;
- dans le gouvernorat de Tamim (Kirkouk) ;
- dans le gouvernorat de Babel, à l’ouest de l’axe reliant Bagdad à Kerbala, via Iskandariya ;
- dans le gouvernorat de Diyala, au nord du parallèle reliant Bagdad à la frontière iranienne ;
- dans le gouvernorat de Ninive, à l’exception de la ville de Mossoul, de la route reliant Mossoul à Erbil et des secteurs de la plaine de Ninive situés de part et d’autre de cet axe (district de Hamdaniya, sous-district de Baachiqa) ;
- dans le gouvernorat de Bagdad, dans les quartiers périphériques de la capitale, notamment Sadr City, Bayaa, Jurf al Salam et Za’faraniya ;
- Dans la partie désertique des gouvernorats de Nadjaf et du Muthanna se situant à la frontière avec l’Arabie saoudite.
Dans les zones sous le contrôle du gouvernement régional du Kurdistan, il est formellement déconseillé de se rendre :
- dans le gouvernorat d’Erbil, le long de la limite de fait entre les administrations respectives du gouvernement autonome du Kurdistan et l’Etat fédéral, limite appelée Kurdish coordination line (KCL), à l’exception de la route entre Erbil et Mossoul ;
- dans le gouvernorat de Souleymanié, le long et au sud de l’axe reliant Chamchamal à Darbandikhan, ainsi qu’au Nord du lac de Dokan ;
- dans le gouvernorat de Dohuk, , les zones montagneuses situées à l’Est de Zakho, et longeant la frontière avec la Turquie
Zones déconseillées sauf raison impérative (zone orange)
Dans les zones contrôlées par le gouvernement fédéral, sont déconseillés, sauf raison impérative :
- les gouvernorats de Karbala, Babel, Qadissiya, Muthanna, Dhi-Kar ;
- les gouvernorats de Najaf et de Muthanna hors des zones désertiques se situant à la frontière avec l’Arabie saoudite
- le gouvernorat de Bassora, y compris la ville de Bassora, en se gardant d’approcher la frontière iranienne à moins de vingt kilomètres ;
- les gouvernorat de Wasit et Misan, en se gardant d’approcher la frontière iranienne ;
- la ville de Bagdad, en se gardant de pénétrer dans les quartiers périphériques, notamment Sadr City, Bayaa, Jurf al Salam et Za’faraniya
- dans le gouvernorat de Ninive, la ville de Mossoul, la route principale reliant Mossoul à Erbil en Région autonome du Kurdistan, ainsi que les secteurs de la plaine de Ninive situés de part et d’autre de cet axe (district de Hamdaniya, sous-district de Baachiqa).
Dans les zones contrôlées par le gouvernement régional du Kurdistan, sont déconseillées, sauf raison impérative : - une zone partant de la ville de Zakho et passant par Dohouk, Erbil, Koya, Soulaymanieh, avant d’aboutir à Halabja et incluant les agglomérations d’Akre, Barzan et Soran ;
- la route menant de Dohouk à Amedi et le centre-ville d’Amedi ;

Frontière terrestre avec l’Iran
Compte tenu des risques très élevés d’arrestation et de détention arbitraire de ressortissants français, il est recommandé de renoncer à tout projet de voyage en Iran. L’Iran met en œuvre une politique délibérée de prise d’otages occidentaux et cible des ressortissants français de passage qu’il accuse d’espionnage.
Entrée / Séjour
Formalités d’entrée
La section ci-dessous expose les formalités applicables en situation normale. Pour les mesures temporaires, notamment les éventuelles interdictions ou suspensions de délivrance des visas en raison de la crise sanitaire actuelle, se reporter à la rubrique « dernière minute ».
Visas
Important : un visa d’entrée est exigé.
1/ Pour l’Irak fédéral
Visa touristique – demande en ligne en amont du voyage
Depuis le 1er mars 2025, le visa touristique ne s’obtient plus à l’arrivée à l’aéroport de Bagdad.
Préalablement au voyage vers l’Irak, la demande d’un visa électronique doit être faite via le lien https://eservice.evisa.iq
En cas de dépassement de la durée de séjour accordée sur le visa d’entrée, un visa de sortie devra être demandé auprès de la direction des affaires de résidence en Irak. Une pénalité de 500 000 IQD sera exigée et 10 000 IQD pour chaque jour de dépassement.
Les membres des organisations non gouvernementales et les journalistes répondent à d’autres critères. Ce visa électronique ne peut donc pas leur être délivré.
Visas pour membres d’organisations non gouvernementales (ONG)
Les visas pour les membres d’ONG s’obtiennent par demande officielle auprès de l’ambassade de la République d’Irak à Paris. Le coût du visa est de 50 € (frais de visa). Un formulaire est à compléter, disponible sur le site de l’ambassade de la République d’Irak à Paris, auquel doivent être jointes deux photos d’identité ainsi qu’une copie de passeport valide.
Visas pour journalistes
Les visas pour les journalistes s’obtiennent par demande officielle auprès de l’ambassade de la République d’Irak à Paris. Le coût du visa est de 50 € (frais de visa). Un formulaire est à compléter, disponible sur le site de l’ambassade de la République d’Irak à Paris, auquel doivent être jointes deux photos d’identité ainsi qu’une copie de passeport valide.
En outre, une demande officielle doit être adressée de la part de l’employeur à la commission des médias et des télécommunications (CMC) par courriel à enquiries chez cmc.iq, en fournissant les informations suivantes :
1- Noms et prénoms des journalistes qui souhaitent aller en Irak, ainsi que le détail des fonctions de chacun.
2- Les équipements et matériels qui seront utilisés lors de la mission.
3- L’objet de la mission
4- Les zones ou les gouvernorats qui seront visités, en mentionnant la durée de la visite.
La CMC indiquera aux journalistes l’ensemble des pièces à fournir en complément de leur demande, facturée à hauteur de 50 000 IQD (procédure ordinaire) ou de 100 000 IQD (procédure accélérée).
Visas pour voyageurs d’affaires
Les visas pour les voyageurs d’affaires s’obtiennent par demande officielle auprès de l’ambassade de la République d’Irak à Paris. Le coût du visa est de 50 € (frais de visa). Un formulaire est à compléter, disponible sur le site de l’ambassade de la République d’Irak à Paris, auquel doivent être jointes deux photos d’identité ainsi qu’une copie de passeport valide.
La demande devra être accompagnée des pièces suivantes :
- documents commerciaux, d’enregistrement de la société
- relevés bancaires,
- courrier de demande de la société
2/ Pour la seule région autonome du Kurdistan
À titre dérogatoire, les personnes se rendant exclusivement dans la région autonome du Kurdistan irakien peuvent obtenir à l’arrivée dans un aéroport de la région autonome ou au poste frontière terrestre Ibrahim Khalil, en provenance de Turquie, un visa valable 30 jours, pour cette seule région, et pour un montant de 103 000 IQD, prépayés en ligne. La procédure d’obtention de ce visa devra être initiée sur le site du gouvernement régional du Kurdistan. Les voyageurs entrant au Kurdistan depuis le reste de l’Irak et titulaires d’un visa irakien ne sont pas soumis à l’obtention d’un visa de la région du Kurdistan d’Irak. Aucune formalité de sortie n’existe au Kurdistan pour les personnes y séjournant moins de 30 jours.
Santé
Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Ces indications ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.
Avant le départ
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevés à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
Les sociétés d’assurances rapatriement sont en mesure d’orienter leurs clients vers des hôpitaux de référence, à Bagdad ou en région, qui offrent des conditions de prise en charge des urgences vitales, avec des standards comparables à ceux existant en France et en Europe. Les évacuations sanitaires sont possibles vers Dubaï ou vers la France, au besoin.
Recommandations pour la santé
Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations. Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.
Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques.
Vaccinations
- Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées ; s’assurer d’être à jour dans les vaccinations habituelles ainsi que celles liées à toutes les zones géographiques visitées.
- Il est recommandé d’être à jour des vaccinations diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et rougeole-oreillons-rubéole (ROR).
- En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
- La vaccination contre la rage peut également être proposée, dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Risques sanitaires
Situation sanitaire
Dans tout l’Irak, il convient de ne pas consommer l’eau du robinet. Des cas d’intoxication dus à la mauvaise qualité de l’eau sont régulièrement signalés.
Contrefaçons de médicaments
De nombreux médicaments contrefaits circulent en Irak. Il est recommandé de se fournir en France pour la petite pharmacie comme pour le traitement d’affections chroniques.
Maladies transmises par les moustiques
Paludisme
La transmission saisonnière du paludisme est possible de mai à novembre et localisée au Kurdistan au-dessous de 1 500 m (gouvernorats de Dohouk, Erbil et Souleymanieh). La prévention repose sur l’évitement des piqûres de moustiques.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
- Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
- Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
- Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
- Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).
Autres maladies
Coronavirus MERS-CoV
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’humain, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Concernant le Mers CoV, il n’existe pas de vaccin. Les mesures classiques d’hygiène sont recommandées pour limiter les risques de transmission, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique. Il convient également, dans la mesure du possible, d’éviter les contacts avec les animaux, les foules et grands rassemblements, ainsi qu’un contact rapproché avec des personnes malades. Éviter tout contact avec les animaux, en particulier avec les chameaux et les dromadaires. Il est très fortement déconseillé de consommer de la viande de chameau ou du lait de chamelle.
Sur place, en cas de forte fièvre, de toux et/ou de difficultés respiratoires, consulter un médecin sans délai. En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, appeler le Centre 15 (téléphone : 15) en signalant son voyage.
Pour toute information complémentaire, consulter la page Coronavirus MERS-CoV ainsi que les sites internet du ministère français en charge de la santé.
Épidémie de grippe aviaire
Des cas de transmission mortelle du virus à l’humain ont été confirmés par l’Organisation mondiale de la Santé. Les mesures suivantes sont recommandées :
- Éviter tout contact avec les oiseaux et les volailles vivantes ou mortes non cuites, et plus généralement avec les animaux sauvages et d’élevage.
- Se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques.
- Éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier pour la viande et les œufs.
En cas de contact avec des animaux malades, notamment des oiseaux ou des volailles, consulter rapidement un médecin. En cas de symptômes compatibles, notamment fièvre, toux ou courbatures, consulter également un médecin.
Choléra
Des cas de choléra ont été signalés dans la région autonome du Kurdistan (gouvernorat de Souleymanieh en particulier).
Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer, par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. hygiène alimentaire).
Fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. hygiène alimentaire).
Fièvre Hémorragique de Crimée Congo
La Fièvre Hémorragique de Crimée Congo se transmet à l’homme soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés. Cette maladie peut être mortelle, et le traitement est symptomatique ; il n’existe pas de vaccin.
Les mesures de prévention associent la prévention des piqures d’insectes, l’éviction des contacts avec le bétail ou les animaux domestiques pouvant être infectés et l’éviction des piqures de tiques. En cas de symptômes ou de doutes, consulter en urgence un médecin.
Infection par le virus VIH – IST
Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Voyages d’affaires
Visas d’affaires
Les voyageurs d’affaires français sont invités à se reporter à la rubrique Entrée/ Séjour de cette fiche, dont les dispositions et conditions mentionnées s’appliquent à toutes les catégories de voyageurs.
L’ambassade d’Irak à Paris délivre des visas d’une durée d’une année, multiples entrées, pour tout voyageur d’affaires présentant une lettre officielle de son entreprise. Ces visas peuvent être délivrés assez rapidement.
Pour les investisseurs ayant passé un contrat officiel avec les autorités irakiennes, l’ambassade d’Irak à Paris peut délivrer un visa dit "d’investissement" qui répond à des obligations spécifiques. Par ailleurs, selon les situations, des visas d’une durée de trois à six mois peuvent également être délivrés.
Les voyageurs sont invités à vérifier la durée de leur visa à l’issue de sa délivrance et à se conformer aux règles de régularisation émises par les autorités irakiennes, notamment pour les séjours supérieurs à dix jours.
L’ambassade de France est en mesure de communiquer aux professionnels qui souhaitent se rendre à Bagdad dans le cadre de leurs activités les coordonnées d’hôtels sécurisés et de sociétés privées de protection et de sécurité. Les conséquences du choix d’un prestataire plutôt qu’un autre n’engagent pas sa responsabilité.
Réseaux de communication
Les réseaux de communications fonctionnent correctement en GSM. Plusieurs opérateurs sont présents dans les différents gouvernorats d’Irak.
Les réseaux Internet fonctionnent correctement dans les grandes agglomérations.
Données économiques
Consulter la fiche repères économiques Irak.
Contacts utiles
Service économique
Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.
Bureau de Bagdad – IRAK
Ambassade de France
Adresse : Abu Nawas 102 - rue 55 - n°7, Bagdad - Irak
Tél. : +870 600 248 477
Courriel : bagdad chez dgtresor.gouv.fr
Site Internet
Erbil : Tél. : + 964 66 222 80 00
CCEF
Les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent à disposition leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.
Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France
OPEP
L’Irak est membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dont la page Irak est consultable en ligne.