Inde

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Cyclone tropical « Fengal »

Publié le 30/11/2024

La dépression tropicale qui se dirige vers Chennai vient d’être officiellement nommée cyclone tropical « Fengal ».

Il devrait toucher la côte le 30 novembre dans l’après-midi ou en début de soirée entre Chennai et Kalpakam. Des vents de 70 km/h avec des rafales jusqu’à 100 km/h ainsi que de fortes pluies sont attendus.

L’ensemble de la côte entre Pondichéry et Chennai est placée en alerte rouge.

Des risques d’inondation, des chutes d’arbres, des coupures d’électricité ainsi que des difficultés de circulation sont à prévoir localement. Il est donc conseillé d’éviter tout déplacement non essentiel jusqu’à la fin de l’alerte météorologique.

Il convient d’être prudent et de suivre les consignes des autorités locales.

Il convient de se tenir informé en consultant le site officiel des services météorologiques indiens : https://mausam.imd.gov.in/imd_latest/contents/all_india_forcast_bulletin.php

Très haut niveau de pollution de l’air dans la région de Delhi

Publié le 20/11/2024

La pollution de l’air dans la capitale indienne a fortement augmenté depuis la fin du mois d’octobre 2024. Les autorités locales ont annoncé le 17 novembre le passage au niveau 4 (sur une échelle de 4) de leur plan d’alerte (Graded Response Action Plan). Ce niveau 4 est déclenché quand le taux de particules fines PM 2,5 dépasse les 450 microgrammes par mètre cube d’air. Il implique la fermeture des écoles, des restrictions à la circulation automobile et l’arrêt des chantiers et des constructions.

En raison des effets nocifs pour la santé de ce haut niveau de particules fines dans l’air, il est recommandé en particulier d’éviter l’exercice physique à l’extérieur et de porter un masque de protection respiratoire lors de ses sorties.

Voir aussi : Pollution atmosphérique en agglomération

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 28/03/2024

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Violence dans l’État du Manipur

Publié le : 13/09/2024

Il est vivement recommandé d’éviter à ce stade tout voyage non indispensable dans l’État du Manipur.

Des violences ont secoué le Manipur depuis mai 2023, y compris dans la capitale de l’État, Imphal, plongeant la région dans une situation de tension persistante. Des couvre-feux et autres mesures restrictives ont été imposés dans de nombreuses parties de l’État. Les services d’internet mobile ont été interrompus, et le réseau de transport peut être perturbé à certains endroits de la région.

Jammu et Cachemire

Publié le : 25/05/2023

Il est rappelé que tous les districts de la vallée du Cachemire ainsi que le district de Kargil sont formellement déconseillés. Les voyageurs en transit depuis ou vers le Ladakh par la voie terrestre doivent prévoir des itinéraires évitant la zone formellement déconseillée. Les communications peuvent être perturbées.

La situation au Jammu et Cachemire peut avoir des répercussions sur l’ensemble du territoire indien. Il convient de faire preuve d’une vigilance particulière et de se tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation.

Sécurité

L’Inde est, dans son ensemble, un pays relativement sûr, à condition de respecter un certain nombre de règles et de porter une attention particulière à la réalité du risque terroriste (voir infra).
De manière générale, il est conseillé :

  • de garder sur soi son passeport ;
  • de sauvegarder dans son téléphone et d’envoyer à un proche des copies de ses papiers d’identité et de son visa ;
  • de s’inscrire sur le site Ariane : https://pastel.diplomatie.gouv.fr/fildariane/dyn/public/login.html
  • de signaler à un tiers de confiance les déplacements prévus ;
  • de n’accepter aucun colis d’inconnus ;
  • de disposer d’une liste de numéros d’urgence.

Risques encourus et recommandations associées

Risque terroriste

La menace terroriste est persistante en Inde. Les forces de sécurité en sont la principale cible. Il est recommandé aux Français présents sur le territoire indien de se tenir régulièrement informés et d’exercer la plus grande vigilance dans les lieux connus pour être fréquentés par les ressortissants étrangers, en particulier dans les grandes métropoles.

Risques spécifiques pour les femmes

Des cas de harcèlement ou d’agressions sexuelles (attouchements, comportements déplacés, exhibitionnisme, voire viols) sont régulièrement signalés. Il est essentiel dès l’arrivée en Inde, et a fortiori pour les femmes voyageant seules, de prendre certaines précautions :

  • Il est recommandé de porter des vêtements longs et de garder les épaules couvertes ;
  • Il est recommandé de faire preuve de prudence et de rester vigilante dans ses relations avec la population locale que l’on peut être amenée à côtoyer en voyage ou dans la vie quotidienne ;
  • Il est fortement conseillé d’éviter de se déplacer, en particulier seule, dans des lieux isolés ou peu fréquentés, notamment la nuit tombée (rues peu animées, y compris dans les grandes villes comme Delhi ; ruelles de villages ; parcs, plages, forêts, etc.).

Plus généralement, il est recommandé de conserver une prudence élémentaire afin de ne pas se mettre en danger.

Risque dans les transports

L’Inde est le pays qui présente la plus grande mortalité routière au monde.
La plus grande prudence dans la conduite automobile s’impose en raison du mauvais état des routes, de leur encombrement, du caractère chaotique de la circulation, de la méconnaissance du code de la route par de nombreux usagers ainsi que du risque d’attroupement et de réactions hostiles en cas d’incident routier. Le port de la ceinture de sécurité en voiture et du casque pour la conduite de deux-roues est obligatoire et impératif.

Le réseau ferroviaire indien est l’un des plus importants au monde mais il présente de fortes lacunes en matière de sécurité. De nombreux accidents sont constatés, faisant près de 15 000 victimes chaque année. Être attentif à ses effets personnels (notamment en couchette) car les vols sont très fréquents sur les lignes Varanasi (Bénarès)-Delhi, Agra-Delhi, Calcutta- Varanasi (Bénarès) et Calcutta-Puri.

Il convient en outre d’être extrêmement vigilant quant aux boissons ou aliments susceptibles d’être offerts au cours de trajets en train par des inconnus. Dans un certain nombre de cas, ces boissons et aliments contiennent de puissants somnifères. Au réveil, les passagers se retrouvent dépouillés de leurs effets personnels.

Risques naturels

Risques sismiques

Le pays est situé dans une région d’activité sismique. Les séismes sont localisés le plus souvent dans le nord du pays, au niveau de l’Himalaya, et plus largement au niveau de la jonction des plaques indienne et eurasienne. Une activité sismique régulière et plus intense que les années précédentes a été constatée à Delhi au printemps 2020 (6 tremblements de terre de magnitude entre 2,3 et 4,6 sur l’échelle de Richter). Pour obtenir plus d’informations sur la conduite à tenir en cas de séisme, consulter la fiche Séismes.

Moussons

Les pluies de mousson peuvent provoquer des inondations très importantes, particulièrement en zone rurale et à Bombay, ainsi que des glissements de terrain dans les régions montagneuses. Il convient donc d’être prudent à la saison des pluies et de se renseigner sur l’état des liaisons routières ou ferroviaires avant d’entreprendre des déplacements.

Cyclones

L’Inde est régulièrement touchée par des cyclones dévastateurs qui affectent en particulier les régions côtières : Kerala, Tamil Nadu, Orissa, Gujarat, Andhra Pradesh, Bengale occidental, Goa, Maharashtra. La saison cyclonique s’étend d’avril à décembre, avec un pic de mai à novembre. Il convient donc de vérifier régulièrement les bulletins météorologiques et de ne pas s’aventurer près des côtes en cas d’alerte cyclonique.

Baignade

L’attention des voyageurs est attirée sur les dangers potentiels encourus par les baigneurs à Goa ainsi que sur les côtes du Karnataka, du Tamil Nadu et de Pondichéry en raison de la puissance des courants orientés vers le large en période de mousson. La plage de Miramar à Panjim, à l’embouchure du fleuve, est signalée comme particulièrement dangereuse. Par conséquent, il est conseillé de ne pas se baigner dans ces zones.

Délinquance

Vols de passeport, vol à la tire

Les vols à la tire étant fréquents dans les lieux animés (gares, marchés, etc.), il est conseillé de conserver des photocopies de ses documents d’identité. 60 à 70 % des vols signalés à l’ambassade concernent des voyageurs empruntant les liaisons ferroviaires, notamment entre Agra, Varanasi (Bénarès) et Calcutta. Il convient donc de se montrer particulièrement vigilant et de garder sur soi documents personnels et argent (pochette intérieure), les sacs devant être de préférence systématiquement cadenassés aux porte-bagages aménagés dans les compartiments.

De nombreux pickpockets sévissent en particulier dans les bus de Delhi, où il est recommandé de ne pas conserver des effets de valeurs dans les poches arrière de pantalons, dans les sacs en bandoulières ou dans les poches de sac à dos.

Escroqueries, parfois accompagnées de séquestration

Se méfier des vendeurs mal intentionnés, principalement au Rajasthan, à Goa et Dharamsala, qui proposent de livrer en France des objets de valeur (bijoux et pierres précieuses) et qui procèdent à des débits frauduleux sur les cartes de crédit ou à des majorations non consenties des prix de transaction. Des séquestrations ont également été signalées dans ces trois localités, au cours desquelles la victime a été contrainte d’acheter de nombreuses pierres ou bijoux.

Introduction de substances étrangères dans les aliments ou boissons

De manière générale, ne pas accepter de boissons ou de nourritures offertes par un inconnu (il peut arriver qu’elles contiennent une substance provoquant la perte de conscience ou un délire hallucinatoire). Des cas ont été signalés de touristes ayant été drogués puis volés ou agressés.

Cas particulier de Goa : de nombreuses touristes étrangères en voyage à Goa se voient offrir une boisson, surtout dans les bars de nuit, lors de nouvelles rencontres avec les clients de ces établissements. Ces boissons peuvent contenir une substance provoquant la perte de conscience, les mettant ainsi en danger. Il importe d’être très vigilant et de bien surveiller son verre pour y éviter l’introduction de substances étrangères.

Utilisation de taxis aux abords des terminaux de transport et des lieux touristiques

Il est recommandé d’éviter les rabatteurs d’agences de voyages qui opèrent notamment à l’arrivée de l’aéroport international Indira Gandhi et aux gares ferroviaires de New Delhi. Agissant parfois avec la connivence des chauffeurs de taxis ou de rickshaw, ils font croire que les hôtels auprès desquels les touristes ont effectué des réservations sont fermés ou inaccessibles. Les chauffeurs de taxi peuvent également emmener le touriste dans des lieux isolés, s’arrêter et faire monter d’autres passagers complices de l’arnaque pour impressionner le voyageur et le contraindre à payer sa course plus cher. Il est ainsi fortement conseillé de prendre les taxis prépayés du gouvernement (de couleurs noire et verte) à la sortie des aéroports.

Pratiques frauduleuses liées à la réservation de voyages organisés ou de billets de train

Les rabatteurs d’agences de voyages peuvent orienter les touristes vers de pseudo agences de tourisme ou de voyages peu scrupuleuses, se présentant comme une agence officielle du gouvernement ou comme des offices du tourisme. Ces agences essaient alors de vendre aux touristes un nouveau programme de voyage en Inde à des prix surfacturés. Il convient de refuser fermement cette transaction et, au besoin, d’appeler la police ou l’ambassade (cf. Représentations étrangères ci-contre).
Il peut arriver en outre que ces agences proposent des voyages au Cachemire, en invoquant une accalmie dans cette région. En réalité, la situation demeure très tendue (cf. infra), et chaque année, de nombreux touristes ayant accepté ces offres font l’objet d’intimidations et de racket.

Il est fortement recommandé de réserver ses billets de train directement à la gare, et non pas auprès d’agents touristiques qui peuvent augmenter les prix ou faire croire que les trains sont complets, pour contraindre à prendre un taxi privé.
Par ailleurs, les voyageurs ayant acheté leur billet de train à la gare peuvent être approchés par une personne les informant que le train a été annulé. Il s’agit généralement d’une arnaque visant à faire réserver un taxi privé.

Navigation en Mer

La navigation vers l’Océan Indien en général demeure dangereuse, notamment à cause d’actes ponctuels de piraterie.
Il est recommandé de signaler tout projet de déplacement par voie maritime dans la région et de rejoindre la coopération maritime volontaire en transmettant sa position et ses intentions à :
• État-major ALINDIEN COMFOR EAU : par téléphone +971 74 265 21 265 ou par courriel à alindien-comfor-eau-marsec.contact.fct chez intradef.gouv.fr ou alindien-marsec.operateur.fct chez def.gouv.fr ;

Consulter également la page consacrée à la Piraterie maritime et au brigandage maritime.

Zones de vigilance

Jammu-Cachemire et zones frontalières avec le Pakistan

Il est formellement déconseillé aux ressortissants français de se rendre dans la vallée du Cachemire (en rouge sur la carte) où des troubles donnant lieu à des violences surviennent régulièrement, y compris à Srinagar. Le trafic aérien et routier, ainsi que les services publics et la téléphonie mobile sont très souvent perturbés.

L’accès aux abords immédiats de la ligne de contrôle (LoC) et de la frontière avec le Pakistan est formellement déconseillé, y compris au niveau du poste frontière entre les villes de Wagah et d’Attari (Pendjab). Le risque terroriste y est particulièrement élevé et les échanges de tirs y sont fréquents.

Ladakh et Himalaya

Des tensions frontalières entre le Chine et l’Inde, en particulier dans la région du Ladakh, y compris aux abords du massif du Karakoram ainsi que du lac Pangong Tso, sont susceptibles d’affecter la circulation et les conditions d’accès au Ladakh. Il est recommandé d’éviter de se rendre dans les zones à proximité immédiate de la frontière et de se tenir informé de l’actualité. En outre, il est impératif de respecter les interdictions de photographier ou filmer les installations militaires édictées par les autorités locales.

Un permis spécial est requis pour se rendre dans certaines zones frontalières. Il est nécessaire de prévoir du temps, dans l’organisation de son voyage, pour l’obtenir auprès des autorités locales.

Le Ladakh est accessible par voie aérienne (aéroport de Leh), ou par la route via Manali uniquement l’été. La route de Manali est particulièrement encombrée. Le trajet par la route depuis Srinagar longe une zone de tensions militaires présentant de surcroît un risque terroriste. Il est, dès lors, formellement déconseillé.

Les moyens de communication limités dans la région de Ladakh ainsi que dans l’ensemble des régions de haute altitude dans l’Himalaya rendent toute assistance extrêmement difficile. La capitale, Leh, est située à 3 500 m d’altitude. Il est recommandé d’observer à l’arrivée un repos de 24 à 48 heures.

Les randonnées/expéditions au Ladakh, comme dans l’ensemble des régions montagneuses de l’Himalaya, sont difficiles. L’altitude exige une bonne condition physique, une expérience de la montagne, des équipements adaptés et une période d’acclimatation. La situation météorologique est particulièrement instable et de violentes intempéries peuvent survenir de façon inopinée.

Il est vivement conseillé d’effectuer une visite médicale avant le départ et de se munir, à titre préventif, des médicaments et kits de premiers secours nécessaires, la plupart étant introuvables sur place. Pour l’organisation de telles expéditions, en particulier pour les trekkings, il est vivement conseillé de faire appel à des agences reconnues en France, disposant sur place d’un correspondant bien identifié et fiable. Les randonnées de haute altitude sans guide, individuelles ou collectives, sont à proscrire.

Prévoir la prise en charge des frais d’évacuation éventuelle par une compagnie d’assurance domiciliée en France : la vérification des clauses prévues dans le contrat doit faire l’objet d’une attention particulière. Cette assurance doit inclure toute prestation relative au secours en montagne, notamment une évacuation par hélicoptère, étant donné le coût élevé de telles opérations. La prise en charge par l’assurance doit impérativement commencer à la demande d’évacuation et non à l’arrivée à l’hôpital le plus proche (Leh) pour permettre un héliportage jusqu’à cet hôpital.

États du nord-est (Arunachal Pradesh, Manipur, Mizoram, Nagaland, Sikkim)

Le visa permettant d’entrer en Inde ne suffit pas pour accéder à certains des États du nord-est du pays.
Il est nécessaire de se procurer une autorisation spéciale préalable pour l’Arunachal Pradesh et le Sikkim (cf. rubrique Entrée / Séjour).

Il est nécessaire de déclarer son arrivée auprès du Foreigners Regional Registration Officer (FRRO) local dans le Manipur, le Mizoram et le Nagaland.

Les États du nord-est de l’Inde connaissent, à des degrés divers, une situation intérieure parfois instable qui peut rendre les déplacements difficiles. Il est important de se renseigner précisément avant tout déplacement dans ces régions.

Régions touchées par les mouvements « naxalites » : Bihar, Jharkhand, Chhattisgarh, l’Orissa, Andhra Pradesh, Karnataka, l’est du Maharashtra, ainsi que le Bengale occidental

Des mouvements d’inspiration maoïste, « naxalites », opèrent dans les régions reculées de ces États. Ces mouvements, qui s’en prennent principalement aux membres des forces de l’ordre et aux infrastructures publiques, font chaque année un nombre important de victimes. Il est recommandé de se renseigner précisément sur les risques encourus auprès de l’ambassade et du réseau consulaire avant de se rendre dans ces régions.

Quartiers à éviter à New Delhi

Éviter les réservations de chambres dans les petits hôtels déclarés ou non de Paharganj et Nabi Karim, quartiers centraux de New Delhi, devenus dangereux (criminalité).

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Dernière actualisation le 25/08/2020, toujours en vigueur le 4/12/2024

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée

Mesures sanitaires applicables à l’arrivée

  • A ce stade, les voyageurs en provenance de la France ne sont plus obligés de se soumettre à un test PCR avant leur départ, ni de justifier d’un statut vaccinal.
  • A leur arrivée en Inde, les voyageurs peuvent être soumis à un test de façon aléatoire.
  • Les voyageurs présentant des symptômes à l’arrivée (y compris les enfants de moins de 5 ans) seront isolés et orientés vers un centre médical pour être testés ; Les voyageurs doivent surveiller l’apparition de symptômes durant les 14 jours suivant leur arrivée en Inde. Les voyageurs testés positifs seront isolés et orientés vers des établissements dédiés.

Des mesures spécifiques peuvent être imposées à l’entrée en Inde par l’aéroport international de Bombay. Les mesures applicables et la liste des pays à risque sont susceptibles d’être modifiées à tout moment. Il convient donc de consulter régulièrement :

  • le site de l’aéroport international de Bombay ;
  • le site du ministère indien de l’Intérieur ;
  • le site de l’ambassade de l’Inde en France ;
  • le site du Bureau de l’immigration ;
  • la rubrique « Formalités à accomplir avant de prendre l’avion » sur le site de l’ambassade de France en Inde.

Visas

Rappel : les Français sont soumis à visa pour séjourner en Inde. Les personnes qui arrivent en Inde sans visa valide sont refoulées par les autorités indiennes.

Les visas touristiques (e-visa ou vignette) délivrés pour une durée de 5 ans avant mars 2020 sont à nouveau valides. Il convient de veiller à être muni de l’impression papier du visa.

La délivrance des visas touristiques valables 5 ans (pour une durée de séjour inférieure à 180 jours par an) a repris.

L’attention des voyageurs est attirée sur le fait qu’à ce stade, les e-visas touristiques permettent de quitter l’Inde par ses frontières terrestres, mais ne permettent pas d’y revenir de la même manière, leur validité étant limitée à l’entrée en Inde via les ports et aéroports uniquement.

Les journalistes étrangers se rendant en Inde doivent solliciter un visa « journaliste », pour lequel le dispositif de e-visa n’est pas applicable. Pour toute information complémentaire sur l’obtention de ce visa, il convient de consulter le site officiel de l’ambassade de l’Inde en France.

Les étrangers doivent remplir les conditions pour lesquelles un type de visa leur a été attribué. Tout étranger arrivant sous couvert d’un visa valable pour une période de six mois maximum est dispensé de s’enregistrer auprès des services de l’immigration. Aucun visa « touriste » ne peut être prorogé. Un visa est accordé pour le seul objet au titre duquel il a été requis. Les procédures de modification de type de visa, lorsqu’elles existent, sont complexes et nécessitent la plupart du temps un retour dans le pays de résidence habituelle. Pour obtenir un visa, la date d’expiration du passeport doit être postérieure d’au moins 6 mois à la date de fin de validité du visa et le passeport doit comporter au moins deux pages vierges.

Depuis 2015, les autorités indiennes ont mis en place un dispositif de délivrance de visa à l’arrivée, appelé « e-visa ».

Ce « e-visa » doit être sollicité en ligne, après enregistrement de la demande et paiement des frais de dossier sur le site indianvisaonline.gov.in (en anglais). L’accord à la demande de visa se matérialise par la réception d’une autorisation de voyage sous forme électronique (ETA : Electronic Travel Authorization), qu’il conviendra de présenter à l’aéroport d’arrivée pour obtenir l’apposition d’une vignette visa dans le passeport. Ce « e-visa » n’est valable que pour les demandeurs de visa touristique/affaires/conférence/traitement médical de courte durée, titulaires d’un passeport français d’une durée de validité d’au moins 6 mois à la date d’arrivée en Inde.

Depuis le 1er avril 2017, ce dispositif a été modifié comme suit :

  • Le e-visa a été divisé en 5 catégories : e-Tourist, e-Business, e-Conference, e-Medical attendant et e-Medical visas.
  • Il concerne 24 aéroports (dont Bangalore, Bombay, Calcutta, Chennai, Delhi, Goa, Hyderabad, Kochi et Trivandrum) et 3 ports (Cochin, Goa et Mangalore).
  • Il est possible de déposer sa demande entre 4 et 120 jours avant le départ (contre 30 jours auparavant).
  • La première arrivée en Inde doit avoir lieu entre la date de début et la date de fin de l’ETA.
  • Pour le visa e-Tourist (30 jours), la validité est de 30 jours à compter de la date de votre première arrivée en Inde. Il peut être délivré pour une seule entrée, deux entrées ou, plus rarement, multiples entrées.
  • Les visas e-tourist ou e-business visa d’un an et de cinq ans sont généralement délivrés avec entrées multiples et le séjour maximum en Inde au cours d’une année civile ne doit pas dépasser 180 jours.
  • Les titulaires de visas e-Business et e-Tourist d’un an et cinq ans qui envisagent de séjourner en Inde plus de 180 jours dans l’année civile doivent s’enregistrer auprès du Foreigners (Regional) Registration Office FRRO/FRO dans les deux semaines de leur arrivée en Inde.
  • Le visa e-Conférence est à entrée unique et sa validité est de 30 jours à compter de la date d’arrivée en Inde.
  • Pour tous les autres types de visas, il est nécessaire de déposer sa demande auprès du prestataire externalisé compétent pour traiter les demandes de visas instruites par l’ambassade de l’Inde à Paris.

Pour s’enregistrer auprès du FRRO ou toute information sur la procédure d’enregistrement, il convient de consulter le site officiel.

Pour toute information complémentaire concernant le « e-visa », la procédure d’obtention de l’autorisation de voyage électronique ou sur le visa à l’arrivée, il convient de consulter les sites officiels :

Si un ressortissant étranger dépose fréquemment des demandes de visa « touriste », c’est-à-dire moins d’un mois après l’expiration de son visa précédent, ou plus de quatre fois dans l’année, les missions diplomatiques indiennes doivent le signaler à la division des étrangers du ministère de l’Intérieur afin d’obtenir l’autorisation de délivrer un nouveau visa « touriste ».

Permis spéciaux

L’accès à certaines zones du territoire indien (Arunachal Pradesh, Sikkim, certaines zones des Etats de la région des « Seven Sisters », frontières du Cachemire, du Rajasthan, de l’Himachal Pradesh et de l’Uttarakhand) nécessite l’obtention de permis spéciaux. Les demandes pour ces permis se font auprès des services consulaires de l’ambassade de l’Inde à Paris. Une fois en Inde, l’obtention de ce document est très difficile (délai de 6 semaines minimum, présentation de nombreux justificatifs). Dans ce dernier cas, les demandes de permis spéciaux sont à adresser au ministère de l’Intérieur indien (Ministry of Home Affairs - Foreigners Division, Jaisalmer House, Mansing Road, New Delhi - Tél. : +91 11 23 38 13 74).

L’accès à certaines des îles Andaman et Nicobar est conditionné à l’obtention d’une autorisation, délivrée par les services de l’immigration à Port Blair, des services consulaires de l’ambassade de l’Inde à Paris, ou les bureaux de l’immigration à Delhi, Bombay, Chennai et Calcutta. Plus d’informations sur le site du tourisme des îles Andaman et Nicobar.

Pour votre sécurité, il est impératif de respecter ce régime d’autorisation.

En cas de perte ou de vol du passeport

Il est fortement recommandé de toujours conserver avec soi une photocopie de son passeport, de son visa et du cachet d’entrée des services d’immigration : en cas de perte ou de vol de l’original, les démarches seront considérablement facilitées.

En cas de perte ou de vol du passeport, il est impératif de se faire délivrer un visa de sortie. La démarche à suivre compte trois temps :

  1. obtenir une déclaration de perte ou de vol auprès de la police locale de la ville où le titre a été perdu ;
  2. se faire délivrer un passeport d’urgence ou un laissez-passer au consulat de France le plus proche (consulter la liste des documents à produire sur le site internet du consulat compétent) ;
  3. enregistrer une demande d’ « Exit Permit for loss of passport  » sur le site officiel : https://indianfrro.gov.in/eservices/home.jsp Le délai de délivrance de l’Exit Permit est généralement d’une semaine.

En cas de difficulté, vous pouvez vous adresser au Foreigners Regional Registration Office (FRRO) du lieu de séjour en Inde, soit :

  • pour New Delhi :
    East Block 8 - Sector I - R.K. Puram Near Hyatt Regency
    Tél. : +91 11 26 71 10 74 / +91 11 26 71 13 48
  • pour Bombay/Mumbai :
    FRRO - CID SB-II - Immigration (annexe) – 3rd Flr, behind St. Xavier’s College, Badruddin Tayyabji Marg, Mumbai 400 001.
    Tél. : +91 22 22 62 11 69 ou +91 22 62 04 46 ou +91 22 62 04 55
    Courriel : frromum chez nic.in
    Site web indianfrro.gov.in
  • pour Madras/Chennai :
    Bureau of Immigration, Sastry Baven, Haddows Road, Nungampakam, Chennai (Madras)
    Tél. : +91 44 2827 82 10
  • pour Calcutta :
    FRRO Kolkata, 237 A.J.C. Bose Road, Kolkata 700 020
    Tél. : +91 33 229 005 49 / +91 33 228 370 34
    Courriel : frrokol chez nic.in.
  • pour Bangalore :
    FFRO 5th Floor, ’A’ Block, TTMC, BMTC Bus Stand Building, K.H. Road, Shantinagar, Bangalore - 560027
    Tél. : +91 80 22 21 81 95
    Courriel : frroblr-ka chez nic.in
  • pour Hyderabad :
    FRRO Bureau of Immigration (Ministry of Home Affairs), Old Airport R.G Terminal, Begumpet, Hyderabad - 500016
    Tél. : +91 40 27 90 02 11
    Courriel : frrohyd chez nic.in
  • pour Pondichéry, antenne régionale du bureau de l’immigration :
    Regional Registration Office, No. 1, Plot No. 23/6, 2nd Street, Navasakthi Nagar, Valuthavur Road, Near Rani Hospital, Aruthra Nagar, Puducherry, 605006, India
    Tél. / fax : +91 413-2275605
    Courriel : rro.pon chez nic.in
  • dans le Kerala :
    • Kozhikode (Calicut)
      20/1305 Castle View, Thiruvannur Road, Panniyankara, Kallai P.O. Kozhikode- 673003
      Tél. : 0495-2323550
      Courriel : frrocal chez nic.in
    • Cochin (Kochi)
      2nd Floor, Airlines Building, Cochin International Airport Ltd., Airport P.O., Cochin- 683111, Kerala
      Tél. : 0484-2611277
      Courriel : frrococ chez nic.in
    • Trivandrum (Thiruvananthapuram)
      T.C. 14/1377, Vazhuthacaud, opposite Ganapati Temple, Thycaud P.O., Thiruvananthapuram – 14
      Tél. : 0471-2333515
      Courriel : frrotvm chez nic.in

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Ces indications ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé, parfois très élevés à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (dont la chirurgie et l’hospitalisation) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.

Recommandations pour sa santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations.
Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques.

Vaccinations

Il est recommandé d’être à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP). Elle reste cependant obligatoire par un vaccin oral (VPO) pour les résidents venant de pays d’endémie ou d’épidémie de poliomyélite. La vaccination doit avoir été réalisée au moins 4 semaines avant l’arrivée.

Il est recommandé d’être à jour de la vaccination rougeole-oreillons-rubéole (ROR). La vaccination antituberculeuse est souhaitable.

En fonction des conditions locales de voyages, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.

Les voyageurs en provenance d’Afrique, d’Amérique latine et de Papouasie-Nouvelle-Guinée doivent présenter un certificat de vaccination contre la fièvre jaune.

Il peut être recommandé d’être vacciné contre la méningite bactérienne, en fonction des conditions locales de voyage. Les piscines publiques sont à éviter.

La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Pour des séjours en zone rurale, une vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Cette maladie virale étant transmise par les piqûres de moustiques, il est nécessaire, en plus de la vaccination, de recourir à des mesures de protection contre les moustiques.

Risques sanitaires

Etat des services sanitaires dans les zones très fréquentées par les touristes français

Les grandes villes du pays disposent d’hôpitaux et de cliniques privés de bonne, voire très bonne qualité. En revanche, de nombreuses zones touristiques ne proposent pas d’infrastructure en mesure d’assurer une prise en charge médicale au-delà des soins de première urgence.

Il en est ainsi, dans le nord du pays, des régions et villes de Agra, Allahabad, Bharatpur, Bikaner, Bundi, Chittorgarh, Jaisalmer, Jhansi, la région du Shekhawati (Mandawa, Nawalgarh, Fatehpur etc.), la vallée de Kullu-Manali, Nainital, Ranthambhore, Uttarkashi et Varanasi (Bénarès).

Maladies transmises par les moustiques

En raison de la pandémie de covid-19, les campagnes d’éradication des moustiques ont souffert d’importants retards ou annulations, augmentant le risque de contamination sur l’ensemble du territoire.

Chikungunya

L’OMS a confirmé la présence du chikungunya dans plusieurs régions de l’Inde (Delhi, Kerala, Goa, Andhra Pradesh, Gujarat, Karnataka, Maharashtra, Odisha, Pondichéry). Cette maladie virale, qui sévit épisodiquement en Inde, se transmet par les piqûres de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelles (cf. ci-dessous).

Paludisme

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques.
Le risque est en baisse régulière dans les grandes villes sauf Delhi. Il ne peut jamais être considéré comme nul, surtout durant les périodes de mousson (juin à septembre), propices à la recrudescence des moustiques.
Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après).

S’agissant du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, durant une durée variable selon le produit utilisé.
En cas de fièvre durant le séjour et pendant les deux mois qui suivent le retour, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un éventuel traitement antipaludique.

Dengue

La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement. Dans de rares cas, elle peut se compliquer d’une forme hémorragique. En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique : prise d’antalgiques à base de paracétamol et repos. Impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).

Encéphalite japonaise

Cette maladie se transmet par des moustiques, en zone rurale. Elle peut être mortelle ou engendrer des séquelles neurologiques graves. Il n’existe pas de traitement curatif spécifique, la prise en charge médicale est alors symptomatique. Il existe un vaccin préventif contre l’encéphalite japonaise. Dans le cadre d’un voyage touristique, la vaccination contre l’encéphalite japonaise n’est pas recommandée systématiquement pour tous les voyageurs qui se rendent en Asie ou en Océanie. Il semble que les mesures physiques contre les moustiques (vêtements longs, répulsifs, moustiquaires, etc.) soient une arme efficace.

Zika

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.

Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de consulter au préalable un médecin avant tout déplacement.

En cas en voyage, il est recommandé de respecter les mesures de prévention contre les piqûres de moustique et d’appliquer les mesures adaptées contre la transmission sexuelle au Zika (plus d’information sur la page du Haut Conseil de la Santé publique).

Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations sur le site du ministère en charge de la Santé (page dédiée au Zika et page dédiée aux recommandations pour les femmes enceintes ou en désir de grossesse), le site de l’Institut Pasteur, et les recommandations pour la prévention des piqures de moustiques ci-dessous.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

Rage

La rage est très présente en Inde. Selon l’OMS, plus d’un tiers des cas de rage dans le monde chaque année est comptabilisé en Inde.
La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’humain par la salive ou par morsure, par un animal atteint du virus (chien, renard, chauve-souris, etc). Le virus pénètre alors dans le corps et progresse vers le cerveau. Les symptômes associent généralement des fourmillements, des paralysies nerveuses, puis un état d’agitation avec fièvre parfois. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge rapide.

Il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. Après un contact avec un animal potentiellement enragé, la morsure doit être lavée abondamment à l’eau savonneuse et une consultation médicale urgente doit apprécier le risque de contamination afin de déterminer l’administration urgente d’un sérum et/ou d’une vaccination contre la rage.
Il est donc recommandé de ne pas caresser les animaux, voire de ne pas s’en approcher.

La vaccination préventive avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation et une évaluation médicales préalables.
Plus d’informations sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

Tuberculose

De nombreux cas de tuberculose, parfois multi-résistante ou TDR-TB (totally drug-resistant), sont signalés à Bombay et dans sa région. Il est vivement recommandé à toutes les personnes effectuant un séjour en Inde (notamment dans le secteur de Pune et Bombay) de s’assurer que leur vaccination antituberculeuse est à jour. Dans tous les cas, les précautions élémentaires d’hygiène sont vivement recommandées :

  • ne pas toucher ses yeux, son nez ou sa bouche après avoir éternué ou toussé ;
  • se couvrir la bouche et le nez en éternuant et en toussant ;
  • se laver les mains fréquemment au savon et à l’eau, ou avec un gel désinfectant.
Maladie du virus Nipah

Plusieurs épisodes d’épidémies de virus Nipah ont été déclarés en Inde depuis 2001. La maladie du virus Nipah est une maladie animale, transmise à l’humain par les animaux. Les chauves-souris frugivores sont les hôtes naturels du virus Nipah, mais d’autres animaux peuvent aussi représenter des vecteurs (animaux domestiques) après avoir consommé des fruits souillés par la salive ou l’urine de chauve-souris. La transmission à l’homme peut se faire par contact direct avec des chauve-souris ou d’autres animaux contaminés, par consommation de fruits infectés, ou aussi par l’intermédiaire d’une personne malade.

Chez l’humain, l’infection est souvent mortelle et peut avoir une présentation variable allant de l’absence de symptômes à l’infection respiratoire et l’encéphalite. Les symptômes courants sont la fièvre, les maux de tête et les courbatures, les vomissements et le vertige. Il n’existe ni traitement, ni vaccin, que ce soit pour l’homme ou l’animal. La prise en charge de la maladie repose essentiellement sur un traitement symptomatique.

Il est donc conseillé d’éviter toute exposition aux chauves-souris et aux animaux concernés, et d’éviter de consommer des fruits ou leurs produits dérivés (par exemple, le jus brut de palmier-dattier) contaminés par de l’urine ou de la salive de chauves-souris infectées. Le risque d’infection par les fruits peut être évité en les lavant soigneusement et en les épluchant avant de les consommer.
Plus d’informations sur https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/nipah-virus

Leptospirose

La leptospirose est une maladie bactérienne transmise à l’humain par contact avec des milieux souillés par les urines d’animaux infectés tels que les rats. L’eau douce, même limpide, peut être contaminée. La maladie peut être mortelle. Les symptômes sont variés et apparaissent 1 à 2 semaines après la contamination (syndromes grippaux tels que fièvre, douleurs musculaires, articulaires, abdominales et forts maux de tête).

En cas de doute, il convient de consulter un médecin sans délai. La prévention repose sur les mesures d’hygiène générales (lavage des mains à l’eau potable et au savon, désinfection des plaies et utilisation de pansements imperméables), sur la vigilance en cas de baignade en eau douce et sur la vaccination des personnes particulièrement exposées.

Pour plus d’informations, consulter le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

Pollution atmosphérique en agglomération

Les grandes villes de l’Inde (New Delhi, Bombay, Calcutta, Bangalore, Gwalior, Patna, Raipur etc.) présentent des taux de pollution atmosphérique parmi les plus élevés au monde. Elles connaissent régulièrement des pics de pollution atmosphérique de forte à très forte intensité, en particulier pendant la période hivernale (notamment durant les célébrations de Diwali, vers la fin octobre/début novembre). New Delhi est l’une des villes les plus polluées du monde, notamment en ce qui concerne les particules fines PM 2.5.

Les particules et les polluants présents dans l’air peuvent être la cause d’inflammations des voies respiratoires, de diminution des capacités respiratoires entraînant des irritations, des difficultés, voire des douleurs respiratoires. L’air pollué peut également entraîner des irritations des yeux et interagir avec le système immunitaire.

Certaines catégories de personnes sont particulièrement sensibles à la pollution de l’air : personnes âgées, enfants, femmes enceintes, ainsi que de toute personne souffrant de maladies chroniques telles que l’asthme, la bronchite chronique, l’emphysème ou l’insuffisance cardiaque.

Le seul moyen de résoudre l’exposition à ces risques de santé est de minimiser l’exposition à la pollution, notamment pour les catégories à risque. Il est donc conseillé de :

  • se renseigner avant le départ sur la qualité de l’air et différer au besoin le voyage pour les personnes présentant les facteurs de risque mentionnés plus haut ;
  • pendant le séjour, en cas de pic de pollution (particulièrement tôt le matin et la soirée/nuit) : réduire les sorties à l’extérieur et utiliser un masque filtrant de type N95 ou FFP2. Ces masques peuvent en principe être achetés sur place mais il est préférable de s’en munir avant le départ ;
  • réduire l’exercice physique à l’extérieur ;
  • garder les fenêtres et les portes fermées en permanence, y compris dans son véhicule (où il est également recommandé d’utiliser le niveau de climatisation au plus bas, avec recyclage de l’air intérieur) ;
  • consulter immédiatement un médecin en cas de symptômes.
Randonnées en haute montagne

Il est recommandé aux personnes se rendant dans les zones montagneuses du nord de l’Inde de faire preuve d’une grande prudence en cas d’apparition de troubles respiratoires. Une préparation physique préalable et adaptée est conseillée aux personnes souhaitant entreprendre une randonnée en altitude. En cas de trouble respiratoire, il convient de redescendre dans les zones de plus faible altitude et, dans tous les cas, de ne pas poursuivre l’ascension.

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente, des complications graves étant possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. infra « Quelques règles simples »).

Infection par le virus VIH – IST

Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Quelques règles simples

  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) et ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues, siège auto pour les enfants).

Se préserver des contaminations digestives ou de contact

  • Se laver fréquemment les mains, au minimum avant chaque repas (il existe en pharmacie des solutions antimicrobiennes à utiliser sans rinçage, utiles en cas d’excursions) ;
  • Ne pas consommer l’eau du robinet, qui n’est pas potable. Ne boire que de l’eau en bouteille capsulée ou, en cas d’impossibilité, de l’eau bouillie 30 minutes puis filtrée ;
  • Éviter la consommation de boissons naturelles type jus de fruits pressés. Ne pas consommer de nourriture achetée dans la rue ;
  • Viandes et poissons/crustacés doivent être bien cuits avant consommation (poissons et crustacés à proscrire dans la région de Delhi entre fin mars et début octobre à cause de la forte chaleur et des risques de rupture de la chaîne du froid).

Infos utiles

Transports

Les usagers de passage peuvent conduire en Inde pendant une période allant jusqu’à un an, avec le permis de conduire français accompagné du permis de conduire international, à solliciter avant le départ pour l’Inde, sur le site de l’ANTS. Le permis de conduire français, seul, ne permet pas de conduire en Inde. Les résidents ne peuvent conduire qu’avec un permis de conduire indien. L’assurance au tiers est obligatoire.

En cas d’accident corporel grave avec un ressortissant indien, il est recommandé de ne pas rester sur les lieux sans présence policière et de se rendre immédiatement dans le bureau de police le plus proche.

Attention : Tout voyageur souhaitant entrer en Inde avec son véhicule personnel doit être muni du « carnet de passage », délivré par l’Automobile Club (obligatoire depuis avril 2002). En l’absence de ce document, le voyageur devra rebrousser chemin, ou son véhicule sera retenu à la frontière et mis à la disposition des douanes au bout de deux mois.

Législation locale

Interdiction des cigarettes électroniques en Inde

La possession et l’utilisation de cigarettes électroniques et de tout instrument électronique de vapotage sont interdites en Inde et passibles d’une amende d’au minimum 1 300 € et d’une peine d’emprisonnement d’un an. Ces dispositions s’appliquent à tous les voyageurs, y compris en transit et à tous les bagages, y compris en soute.

Consommation d’alcool

Les États du Gujarat, Bihar, Nagaland et le territoire de Lakshadweep interdisent la consommation d’alcool. Ailleurs, la consommation est libre hormis certains jours (« dry days ») : jours d’élection, fêtes religieuses, etc.

Il est recommandé de consommer de préférence des boissons provenant de distilleries placées sous contrôle public et d’éviter d’acheter de l’alcool en dehors des débits de boissons et des magasins autorisés. L’alcool bon marché distillé à domicile est parfois mélangé à du méthanol. Chaque année, de nombreuses personnes trouvent la mort après avoir bu un alcool frelaté.

Produits stupéfiants

Les autorités indiennes font preuve d’une très grande sévérité en ce qui concerne le trafic et la consommation de produits stupéfiants. La loi indienne fixe les peines encourues en fonction de la quantité de stupéfiants découverte.

Les peines sont très sévères : La détention de 100 g de haschich, 2 g d’amphétamines ou 0,5 g d’ecstasy peut entraîner une peine allant jusqu’à 6 mois de prison avec travaux forcés. Transporter, détenir, acheter ou vendre 250 g d’héroïne, 100 g de cocaïne, 1 kg de cannabis/haschich, 50 g d’amphétamines ou 10 g d’ecstasy expose à une peine allant jusqu’à 20 années de prison avec travaux forcés.

Les vendeurs font l’objet d’une surveillance particulière de la part de la police. Les contrôles peuvent être effectués dans les lieux de passage (gare, aéroport) et les hôtels. Être vigilant dans les lieux publics : des substances illicites peuvent être glissées dans le sac des voyageurs à leur insu.

Armes et munitions

Il est strictement interdit d’entrer sur le territoire indien avec une arme à feu et/ou des munitions, sauf dans des cas spécifiques pour lesquels il convient de se renseigner avant de partir (pratique d’un sport, personnels de sécurité, etc.). Un passager en possession d’un permis de port d’arme peut transporter, dans son bagage en soute, un revolver, un pistolet ou un fusil de chasse, et un maximum de 50 cartouches, après l’avoir déclaré à l’enregistrement et répondu à toutes les exigences de sécurité. Le passager doit par ailleurs remplir un formulaire au départ et régler des frais liés au transport de matières dangereuses (100 USD plus taxes pour Air India). Tout passager transportant une arme à feu et/ou des munitions sans autorisation préalable ni permis de port d’arme encourt des poursuites judiciaires pouvant entraîner une arrestation immédiate au point d’entrée sur le territoire indien et une peine de prison.

Usage des drones

Les étrangers ne sont pas autorisés à piloter des drones de loisir ou tout système aérien téléguidé. Pour un éventuel besoin commercial, les personnes doivent louer un tel engin à une entité indienne, qui obtiendra un numéro d’identification unique (UIN) et un permis d’exploitation d’aéronef télé-piloté (UAOP) auprès de la direction générale de l’aviation civile indienne (DGCA).

Pédophilie et tourisme sexuel

La lutte contre les actes de pédophilie et le tourisme sexuel s’est accrue ces dernières années. Les autorités indiennes sont de plus en plus sévères à l’encontre des étrangers coupables d’abus sexuels sur des enfants (plusieurs condamnations à perpétuité de ressortissants étrangers).

Massages

Dans l’État de Goa, le massage effectué par une personne du sexe opposé (« cross massage ») est strictement interdit. Tout contrevenant peut être poursuivi et condamné.

Gestation pour autrui (GPA)

La gestation pour autrui est interdite aux couples étrangers depuis 2016.

Réglementation sur les devises

Le voyageur doit déclarer à son arrivée à l’aéroport toute somme (numéraires, travellers chèques, etc.) supérieure à la contre-valeur de 10 000 USD (risque de peines d’emprisonnement d’un minimum de deux mois).

Exportation de produits dérivés d’espèces protégées

Elle est formellement interdite (risque de peines d’emprisonnement d’un minimum de deux mois) (ex. : châles en « shatoosh », laine d’antilopes du Tibet).

Balises GPS

Avant le départ pour une expédition en mer ou en montagne, il est fortement recommandé de se munir d’une batterie personnelle de localisation avec données GPS intégrées (personal locator beacon : PLB). Ces balises permettent une géolocalisation plus précise que les PLB sans données GPS et facilitent grandement les recherches pour les secours en cas d’accident.
Pour de plus amples informations sur les systèmes de secours en montagne ou en mer, veuillez consulter le lien.

Téléphones et récepteurs d’alerte individuelle (pagers) satellitaires

La détention et l’usage de téléphones et pagers satellitaires sur le territoire indien sont soumis à des peines d’emprisonnement, en cas de non-obtention d’autorisation préalable. Il est nécessaire de prendre contact avec l’ambassade de l’Inde en France avant d’amener un tel équipement.

Photographies

Ne pas réaliser de prises de vues des aéroports ou des sites « stratégiques » (ponts, bâtiments militaires, etc.). Le contrevenant s’expose à la confiscation des appareils et des films ainsi qu’à des poursuites pénales.

Us et coutumes

  • Éviter les tenues trop découvertes pour les femmes ; revêtir une tenue décente pour visiter les temples ou les mosquées. La présence d’étrangers n’est parfois pas tolérée dans les temples hindous ou à l’occasion de certaines processions.
  • Lors d’un voyage en couple, une grande discrétion est de mise concernant les gestes d’affection dans les lieux publics indiens.
  • Donations aux temples : il est fréquent qu’une donation au temple soit demandée aux visiteurs. Les touristes sont les premières cibles de ces sollicitations et les sommes demandées sont souvent majorées (500 à 1 000 roupies contre 20 à 50 roupies pour les locaux). Le montant des donations est à la discrétion de chacun et n’est pas obligatoire.
  • De nombreux lieux saints sont difficiles à identifier, leur caractère sacré n’étant ni apparent ni signalé : il peut s’agir de sites naturels, villes, immeubles, ponts, etc. Il convient d’adopter un comportement approprié dans et aux abords de tels endroits. Une conduite déplacée ou une tenue inadaptée peuvent susciter de vives réactions de la part de la population locale et entraîner des sanctions sévères (intervention de la police, ouverture d’une procédure judiciaire, inculpation, etc.).

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

Les Français souhaitant se rendre en Inde dans le cadre d’un voyage d’affaires peuvent faire une demande de visa d’une durée de 3 mois, 6 mois ou 1 an. Le visa d’affaires n’est ni échangeable ni renouvelable en Inde et ne permet que des séjours d’un maximum de 30 jours par visite. Toute dérogation à cette règle des 30 jours ou une demande de visa pour une durée allant jusqu’à 5 ans est soumise à acceptation préalable des services consulaires de l’ambassade d’Inde à Paris.
Pour plus d’informations sur ce type de visa ou pour déposer une demande, consultez la page visa d’affaires pour l’Inde sur le site de VFS Global.

Depuis le 1er avril 2017, le dispositif du e-visa a été étendu aux voyageurs d’affaires (e-business visa). Pour plus d’informations, consulter la rubrique Entrée / Séjour de cette fiche.

Réseaux de communications

La connexion et couverture en H+/3G est très largement disponible en Inde, avec toutefois des variations sensibles en zones rurales (zones de forêt ou montagneuses). La connexion en 4G est en cours de déploiement et sa couverture n’est pas toujours parfaite, notamment dans les grandes villes. La 5G est encore en phase de déploiement. L’accès en itinérance bénéficie de la même couverture, mais le coût d’utilisation demeure très onéreux. Il est préférable de se procurer une carte SIM locale incluant un crédit de communication et un forfait internet prépayés qui peuvent être rechargés aisément. L’obtention d’une carte SIM locale peut toutefois se révéler complexe et il importe de se munir de l’ensemble des documents requis à sa délivrance (passeport en cours de validité, photocopie du passeport, photocopie du visa en cours de validité, deux photographies, une preuve de résidence en France ainsi qu’une preuve de résidence en Inde). Airtel, Vodafone et Jio sont trois des principaux opérateurs de téléphonie mobile possédant une bonne couverture au niveau national.

Dans les villes, des cybercafés sont disponibles et de nombreux lieux publics (hôtels, cafés, restaurants, aéroports) disposent de bornes Wifi accessibles (parfois payantes).

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Inde.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.

Service économique régional de New Delhi – Inde
Adresse : 2/50E Shantipath, Chanakyapuri
New Delhi – 110 021, Inde
Tél. : +91 11 43 19 63 00
Télécopie : +91 11 43 19 63 09
Courriel
Site internet

Business France

Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.

Business France de New Delhi – Inde
Ambassade de France
2/50 E Shantipath, Chanakyapuri
New Delhi – 110021, Inde
Tél. : + 91 11 43 19 61 00
Thibaut Fabre (export) : inde chez businessfrance.fr

Business France de Bombay – Inde
Wockhardt Towers, East Wing
5th Floor, Bandra Kurla Complex, Bandra East
Mumbai
Tél. : +91 22 66 69 40 00

Business France de Bangalore – Inde
21, Palace Road, Vasanth Nagar
Bangalore
Tél. : +91 80 22 14 12 40

Business France de Chennai – Inde
24 College Road, Nungambakkam
Chennai
Tél. : +91 44 28 27 98 03

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils apportent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Président de section : Pierre-Arnaud Cassin – pierrearnaud chez ultraconfidentiel.com

Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France

CCI

Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) françaises à l’international sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères. Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de plus de 32 000 entreprises françaises et étrangères dans 83 pays.

Chambre de commerce et d’industrie France Inde – New Delhi (IFCCI)
DLTA Complex, RK Khanna Stadium
1st Floor (Gate 3), 1 Africa Avenue
New Delhi 110 029
Tél. : +91 11 39 97 46 90
Courriel

Chambre de commerce et d’industrie France Inde – Mumbai (IFCCI)
French Bank Building
4th Floor, 62 Homji Street Fort
Mumbai 400 001
Tél. : + 91 22 66 10 47 55
Fax : + 91 22 67 47 97 60
Courriel

Chambre de commerce et d’industrie France Inde – Chennai (IFCCI)
Old 27, New 66, III Street
Abiramapuram Chennai - 600 018
Tél. : + 91 44 42 17 87 10
Courriel

Chambre de commerce et d’industrie France Inde – Bangalore (IFCCI)
28, I Main, VII Cross, Central Excise Layout
Bhoopasandra, Sanjay Nagar Post, Bangalore 560094
Tél. : +91 80 69 00 12 18
Courriel

Site Internet de la Chambre de commerce et d’industrie France Inde (IFCCI)

Atout France

Groupement d’intérêt économique au service du développement touristique de la France. Atout France est l’opérateur unique de l’État en matière de tourisme et contribue au renforcement de l’attractivité de la destination France ainsi qu’à la compétitivité de ses entreprises et filières.
Atout France en Inde

AFD

L’Agence française de développement (AFD) met en œuvre la politique de développement définie par le gouvernement français.

Agence de New Delhi
19A, Rajdoot Marg, Chanakyapuri, Block Y
Diplomatic Enclave, Chanakyapuri, New Delhi, Delhi 110021
Tél. : +91 11 23 79 37 47
Courriel

BAD

L’inde est membre de la Banque asiatique de développement (BAD).
Site internet
Page concernant l’Inde

FMI

L’Inde et le FMI