Colombie

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Risques climatiques (15/03/2023)

En raison de fortes intempéries enregistrées sur tout le territoire colombien, les risques de glissements de terrain et de coupure du réseau routier sont élevés.

Il est déconseillé de voyager par voie terrestre entre les villes de la zone sud-ouest du pays et d’emprunter des voies alternatives à la route panaméricaine, très étroites et dangereuses.

Criminalité urbaine (14/03/2023)

Dans le contexte de la reprise économique et de l’évolution des restrictions sanitaires, une recrudescence de la criminalité, souvent violente, à arme blanche ou à main armée, est constatée dans toute la capitale, ainsi que dans plusieurs villes du pays, tout particulièrement Palomino, Santa Marta, Medellin, Carthagène et Cali. A Bogota, une recrudescence d’attaques à la scopolamine (drogue mise dans une boisson, transmise par voie tactile, voire soufflée au visage) est également constatée.

Une vigilance accrue est à observer dans la rue, en évitant les lieux obscurs et isolés notamment à la tombée de la nuit.

Infection pulmonaire – Coronavirus Covid-19 (02/08/2022)

S’agissant des conditions d’entrée, de séjour et de sortie du territoire national, il convient de consulter l’Alerte Covid ainsi que le site du ministère de l’Intérieur.

Conditions d’entrée en Colombie

Tous les voyageurs doivent remplir avant l’embarquement le formulaire en ligne Check Mig.

A compter du 1er mai 2022, les voyageurs internationaux de plus de 18 ans à destination de la Colombie doivent présenter pour entrer sur le territoire :

  • pour les personnes vaccinées avec au moins 2 doses : un certificat de vaccination ;
  • pour les personnes non-vaccinées ou vaccinées avec une seule dose : le résultat négatif d’un test PCR de moins de 72 heures ou antigénique de moins de 48 heures.

Les vaccins acceptés en Colombie sont les vaccins à deux doses, Pfizer, Sinovac, AstraZeneca, Moderna et le vaccin mono-dose Janssen. La dernière dose doit avoir lieu 14 jours avant la date du voyage pour être considéré comme vacciné.

Le certificat de rétablissement n’est pas reconnu en Colombie et n’équivaut pas à une dose.

Tous les voyageurs arrivant en Colombie par voie maritime, qu’ils disposent d’un schéma vaccinal complet ou partiel, doivent par ailleurs présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures avant l’embarquement prévu.

Les voyageurs étrangers qui ne remplissent pas les conditions sanitaires d’entrée sont automatiquement mis en détention administrative puis renvoyés dans leur pays de provenance par les autorités migratoires colombiennes.

Mesures en vigueur en Colombie

Des couvre-feux temporaires sont régulièrement mis en place à Bogotá et dans d’autres villes du pays (Medellin, Barranquilla, Cali et Santa Marta notamment). Les déplacements inter-municipaux et à l’intérieur du pays sont autorisés. Il convient donc de se tenir régulièrement informé des mesures prises avant tout déplacement dans chacune des villes visitées car chaque mairie peut prendre des mesures spécifiques.

Ainsi, il convient de consulter très régulièrement le site de l’ambassade de France et les sites des municipalités suivantes notamment :

L’ambassade est ouverte au public (uniquement sur rendez-vous) sauf en cas de mise en place d’un confinement.

A compter du 1er mai 2022, le port du masque n’est plus obligatoire dans les lieux fermés des villes dont la campagne vaccinale est avancée (avec un taux au moins égal à 70% de la population avec 2 doses et 40% avec une dose de rappel), à l’exception des lieux scolaires et éducatifs, médicaux, gériatriques et les transports. Pour connaître la liste des villes levant le port du masque, consulter le site du ministère colombien de la Santé.

Le non-respect des mesures de confinement, qui font l’objet de contrôles des autorités colombiennes, est passible de sanctions telles que l’expulsion immédiate, l’interdiction d’entrée et de séjour sur le territoire colombien pour plusieurs années, de lourdes amendes voire des peines d’emprisonnement.

Les mesures adoptées par les autorités locales sont évolutives et le plus souvent d’application immédiate.

Il est recommandé de consulter très régulièrement :

Il convient également de prendre l’attache de sa compagnie aérienne avant tout déplacement pour vérifier le statut de son vol.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Risques liés à la présence de groupes armés

Le cessez-le-feu négocié entre le gouvernement colombien et l’Armée de libération nationale (ELN) a pris fin le 9 janvier 2018. Le groupe armé s’est depuis livré à plusieurs attaques terroristes et il n’est pas exclu que de nouvelles actions violentes se produisent.

Divers groupes armés (dont narcotrafiquants) sont actifs en Colombie et conduisent des opérations terroristes. Dans certaines régions, notamment frontalières avec le Venezuela et l’Équateur, cela se traduit par un risque important d’attaques armées, d’extorsions et d’enlèvements. Il est recommandé de maintenir un niveau de vigilance élevé à tout moment et de se renseigner précisément sur les zones formellement déconseillées.

Ces groupes armés font régulièrement usage de mines antipersonnel et il est fréquent que les secteurs concernés ne fassent l’objet d’aucune signalisation. Il convient d’éviter les zones déconseillées et de ne pas quitter les routes et les sentiers balisés dans les lieux isolés.

Criminalité

La délinquance de voie publique est significative dans le pays. Un usage croissant de la violence lors des atteintes aux biens et personnes est constaté.

Ainsi, les agressions (vols à l’arraché, attaques à main armée…) sont particulièrement nombreuses dans les centres urbains comme Bogota, Cali ou Medellin. Elles sont régulièrement commises dans un contexte où l’ambiance festive n’incite pas à la vigilance. Il est recommandé de ne pas montrer de signe ostentatoire de richesse et de laisser ses objets de valeur dans un lieu sécurisé. En cas d’agression violente, il est conseillé de n’opposer aucune résistance.

Il a été rapporté que de faux agents de police se livraient à des escroqueries sous prétexte d’un contrôle des documents d’identité et des devises. Il convient, en cas d’interpellation policière dans la rue, particulièrement à Bogota, de demander à être escorté au poste de police le plus proche ou dans un endroit public (par exemple votre hôtel). De faux coursiers s’introduisent aussi dans les restaurants en vue de braquer les clients.

Des crimes à la scopolamine sont observés. Cette drogue rend les victimes vulnérables et malléables. Les criminels droguent les victimes en soufflant cette poudre au visage ou en l’introduisant dans des boissons ou aliments puis dérobent les objets de valeurs des victimes. Les voleurs s’invitent parfois au domicile des personnes, inconscientes du danger du fait de l’effet incapacitant de cette drogue. Il convient d’être extrêmement vigilant lorsque des inconnus s’approchent pour proposer de l’aide ou un prospectus, particulièrement dans les lieux festifs.

Des agressions à caractère sexuel, notamment sur les jeunes femmes seules, ont été rapportées en Colombie. Des organismes et mécanismes locaux d’aide aux victimes existent et fonctionnent. En cas d’agression de ce type, il est recommandé de les contacter. Pour plus d’informations sur les numéros utiles à contacter, consulter le document ci-dessous.

Risques liés aux transports

Le réseau routier colombien est en mauvais état et les panneaux de signalisation sont rares et peu visibles. Les excès de vitesse sont fréquents, le code de la route n’est pas appliqué et les altercations entre conducteurs peuvent donner lieu à des dérapages violents. Il est recommandé de ne circuler que de jour et uniquement sur les axes principaux.

Les transports en communs en ville ne sont pas sûrs, les passagers des bus étant régulièrement sujets à des agressions. Il est recommandé de ne pas arrêter de taxis dans la rue en raison du risque d’agression ou d’enlèvement. Il est préférable de réserver un taxi depuis son hôtel, auprès d’une centrale de taxis autorisés et de noter le numéro de la plaque d’immatriculation, ou via une application. Dans de nombreux restaurants et magasins, on peut appeler un taxi pour vous.

Les points de contrôle policiers ou militaires sont fréquents et l’accès à certaines zones peut être interdit à tout moment pour des raisons de sécurité.

Les pistes de la région de la Guajira, notamment près du Cabo de la Vela et de Punta Gallinas, que des agences locales peu scrupuleuses proposent d’emprunter dans des véhicules en mauvais état, sont régulièrement génératrices d’accidents mortels, et à proscrire.

Enfin, il est important de noter que les piétons ne sont pas prioritaires, y compris au niveau des passages piétons.

Barrage d’Ituango

Compte-tenu des consignes d’évacuation maintenues par les autorités en aval du barrage d’Ituango (Hidroituango), les abords du Rio Cauca sont formellement déconseillés dans les départements de Sucre, Cordoba, Bolivar et le Nord de l’Antioquia (risque de crue soudaine).

Risques naturels

Plusieurs dizaines de tremblements de terre d’une magnitude supérieure à 4 sur l’échelle de Richter sont enregistrés en Colombie chaque année, notamment dans la zone andine et une douzaine de volcans sont actifs. Des informations à jour sur l’activité de ces volcans peuvent être obtenues sur le site en espagnol de l’Institut Colombien de Géologie. Pour plus d’informations sur les comportements à adopter en cas de tremblement de terre, consultez la fiche Infos Pratiques.

Manifestations

Les manifestations et grèves qui ont régulièrement lieu dans le pays sont susceptibles de dégénérer et de perturber le bon fonctionnement de services essentiels. Il convient de s’en tenir éloigné.

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées

Zones frontalières avec le Vénézuéla, le Panama, l’Équateur, le Pérou et le Brésil

Les frontières de la Colombie sont des zones de trafics où des bandes criminelles sont actives et où les groupes armés illégaux se sont repliés. Il est formellement déconseillé d’entrer en Colombie par voie terrestre ou de circuler dans les zones frontalières.

Après l’assassinat d’une équipe de trois journalistes équatoriens enlevés le 26 mars 2018, une nouvelle prise d’otage a eu lieu le 16 avril dans la zone frontalière avec l’Équateur. Des opérations militaires sont en cours. Il est formellement déconseillé de se rendre et de circuler dans la zone frontalière avec l’Équateur dans les départements de Nariño et du Putumayo.

Une partie importante du trafic de cocaïne passe par le département de Nariño, zone de violence endémique.

Zones déconseillées sauf raison impérative

Compte tenu du niveau élevé de violences qui y sont signalées, les zones qui figurent en orange sur la carte sont déconseillées « sauf raison impérative ».

C’est le cas des départements de l’est de la Colombie (Vichada, Guainía, Guaviare, Vaupes), du sud (Amazonas, une partie des départements du Caqueta et du Putumayo), de la quasi-totalité du département du Nariño, du secteur occidental du Valle del Cauca, du nord de l’Antioquia et de la partie occidentale de Cordoba.

Dans le département du Chocó, la circulation par voie terrestre est particulièrement dangereuse car les glissements de terrain sont fréquents du fait des précipitations. Des risques d’agressions existent dans la zone du Rio Atrato et du rio Baudo, principaux foyers de l’exploitation minière illégale. La présence de groupes armés illégaux liés au narcotrafic est régulièrement signalée dans le secteur du rio San Juan.

Les vols de passeports sont fréquents dans les bus reliant Pasto à Ipiales, à la frontière avec l’Équateur. Il convient d’être particulièrement vigilant sur cette ligne de transport.

Il est recommandé de se rendre par voie aérienne dans les villes de Cúcuta, Puerto Carreño et Puerto Inírida.

Zones à vigilance renforcée

Bogota

Au sud de la capitale, les quartiers populaires (Kennedy, Ciudad Bolivar), les banlieues d’Altos, de Cazuca et de Soacha, sont formellement déconseillés.

Au nord, dans les quartiers aisés et les zones les plus résidentielles de la capitale (Chapinero, Chico, Parque de la 93, Zona T, Usaquen), des vols à l’arraché sont recensés. Les agressions à main armée ou à arme blanche dans les rues et dans les parcs sont en augmentation dans la ville, particulièrement dans les quartiers du Chicó, Chapinero, La Cabrera, Usaquén, Country.

D’une manière générale, il convient d’observer une grande vigilance dans les lieux touristiques, en particulier en centre-ville (Candelaria, Monserrate), où les vols sont fréquents.

On peut désormais considérer que la zone de circulation sûre s’étend au département du Meta, au départ de la ville de Villavicencio.

Medellín

La sécurité s’est sensiblement améliorée à Medellín, où le tourisme se développe. Un dispositif policier adapté a été mis en place dans le centre-ville et autour des principaux points d’attraction.

Il est déconseillé de se rendre dans les communes situées sur les flancs de Medellín, hauts lieux du trafic de drogue. Les berges et les ponts du Rio Medellín et les quartiers autour du stade Atanasio Girardot (Metro Estadio) doivent être évités les jours de match de football.

Dans la journée, les quartiers du Parque San Antonio, du Parque Bolivar, ainsi que tout le secteur au nord du Parque Berrio sont relativement sûrs. Ces quartiers sont cependant à éviter la nuit, sauf aux abords de l’Alliance française (Parque San Antonio). Lors des visites au Metrocable de Santo Domingo ou de San Javier, il est recommandé de rester dans les environs du métro et de la bibliothèque.

Les secteurs d’El Poblado, de Laureles ainsi que la commune résidentielle d’Envigado sont accessibles de jour comme de nuit. Il convient toutefois d’être vigilant.

Cali

A l’exception des quartiers périphériques situés à l’est de l’agglomération, qui accueillent des populations déplacées et où des règlements de compte entre bandes rivales ont parfois lieu, la sécurité publique est désormais assurée dans des conditions acceptables. Il reste nécessaire de faire preuve d’une grande vigilance, y compris dans les quartiers réputés résidentiels.

Au départ de Cali, l’axe conduisant au port de Buenaventura est praticable de jour. Le port de Buenaventura (secteur du Malecón rénové et secteur proche de l’embarcadère) est également accessible.

Carthagène

La situation sécuritaire est inégale selon les quartiers. Elle est satisfaisante à l’intérieur des remparts de la vieille ville de Carthagène et dans les quartiers de Bocagrande, Castillogrande et Getsemaní.

Au départ de Carthagène, la majeure partie des sites touristiques du département du Bolivar sont accessibles par voie routière, de San Basilio de Palenque jusqu’à Santa Cruz de Mompox.

Santa Marta

Le quartier du parc Tayrona est considéré comme sûr. De violents courants peuvent toutefois y surprendre les baigneurs. Il convient de ne fréquenter que les plages autorisées et de suivre scrupuleusement les consignes des autorités.

Les excursions sur les contreforts et dans la Sierra Nevada sont envisageables, ainsi qu’à la saison sèche les randonnées jusqu’à Ciudad Perdida, mais elles doivent nécessairement être accompagnées d’un guide.

Les excursions vers Riohacha et Cabo de la Vela (Guajira) sont possibles, en s’appuyant sur une agence de voyages.

Il convient d’être particulièrement vigilant dans le petit port de Taganga où des attaques à main armée, des agressions et des vols avec violence sont régulièrement signalés. Il est recommandé d’éviter en particulier les endroits isolés et à l’écart du port.

Quibdo

La capitale du département du Chocó n’est pas accessible par voie terrestre, le réseau routier étant très dégradé. Il est recommandé de s’y rendre par voie aérienne. Il est par ailleurs déconseillé de s’éloigner de l’agglomération.

Mutis, Nuqui et le secteur de Bahia Solano

Ces deux localités sont accessibles uniquement par voie aérienne. En l’absence de réseau routier, elles demeurent relativement isolées.

Divers

La ville de Leticia, en Amazonie colombienne, n’est accessible que par voie aérienne. Il en va de même de la ville de Mitú et du site naturel de Caño Cristales.

Recommandations générales

De manière générale, il est recommandé de :

  • Ne pas opposer de résistance en cas d’agression ; il convient de faire preuve de calme et d’obtempérer.
  • Ne pas montrer de signe ostentatoire de richesse et laisser ses biens de valeur et ses documents d’identités dans des lieux sécurisés tels que les coffres d’hôtel (se munir de photocopies).
  • Ne pas manipuler d’importantes sommes d’argent en public et ne retirer de l’argent qu’en plein jour dans les distributeurs installés dans les endroits fréquentés (centres commerciaux, hôtels).
  • Ne jamais perdre de vue ses bagages et ne jamais accepter de transporter les bagages d’autrui.
  • Limiter ses déplacements nocturnes et ne jamais se déplacer seul de nuit, même dans les quartiers de divertissement.
  • Ne pas laisser boisson et nourriture sans surveillance dans les cafés et restaurants et ne jamais accepter de cigarette ou de gomme à mâcher d’un inconnu du fait du risque d’empoisonnement à la scopolamine.
  • Ne pas faire confiance aux inconnus qui abordent les touristes dans la rue : il s’agit souvent de « faux » touristes prétendument perdus, négociants en pierres précieuses, etc.
  • N’emprunter que des taxis contactés via une application, par téléphone ou agréés par une structure (hôtels, aéroports) et ne jamais héler un taxi dans la rue du fait du risque d’escroquerie voire d’enlèvement.
  • Circuler les vitres fermées et les portes verrouillées et garder ses biens dans un endroit peu visible (par exemple sous le siège), lors de déplacements en voiture.
  • Garer son véhicule dans un parc de stationnement surveillé en ville.
  • Éviter les voyages en dehors de toute structure d’accompagnement (cyclotourisme, autostop, camping-cars, etc…).

Activités sportives à risques

Attention aux courants forts, notamment sur les plages de Santa Marta et du parc Tayrona. Il est conseillé de ne se baigner que dans les zones autorisées et de suivre les consignes des autorités locales.

Pour toute activité touristique ou sportive, notamment les randonnées, parapentes etc, il est recommandé de s’en remettre à des structures d’accompagnement reconnues, telles que des agences de voyage, des associations ou à des guides professionnels.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée

Les titulaires d’un passeport français peuvent entrer sans visa en Colombie et y séjourner pour une durée maximale de 90 jours, sur présentation d’un billet aller-retour.
Toutefois, pour l’arrivée et le séjour en Colombie, toutes les informations sont données à titre indicatif : seules les autorités colombiennes sont compétentes pour communiquer des informations actualisées. Il convient de consulter le site du Consulat de Colombie à Paris et celui du ministère colombien des relations extérieures.

Les autorités colombiennes sanctionnent par de lourdes amendes les voyageurs en situation irrégulière, y compris ceux qui se livrent à des activités lucratives alors qu’ils sont entrés dans le pays munis d’un visa de tourisme.

Réglementation douanière

Avant le départ, il convient de déclarer les sommes et valeurs transportées d’un montant supérieur à 10 000 euros au service des douanes.

Pour en savoir plus avant le départ, consulter le site de la Direction générale des Douanes et Droits indirects.

A l’arrivée en Colombie, le formulaire d’entrée sur le territoire n’est à remplir que si le voyageur dispose de biens à déclarer.

Les franchises bagages des voyageurs aériens sont les suivantes.

Pour les denrées alimentaires, il est possible de transporter dans la limite de 6kg : charcuteries, fromages, viandes cuites et préparations à base de viande cuites, qui doivent être hermétiquement fermées (par exemple sous vide) et ne pas présenter de risques sanitaires particuliers.

Animaux domestiques : les contraintes liées à la possession d’un animal domestique sont rigoureuses, dans un sens comme dans l’autre. Pour l’entrée en Colombie, il convient de se conformer aux recommandations figurant sur le site en espagnol de l’Instituto Colombiano Agropecuario (ICA) avant tout projet de voyage ou de séjour accompagné d’un animal domestique.
Pour anticiper le retour en Europe, il est vivement recommandé de prévoir le titrage sérique de l’animal avant même le départ.

Médicaments : les autorités locales indiquent que les voyageurs / touristes sont autorisés à apporter leur traitement accompagné d’une ordonnance, pour la durée de leur séjour et jusqu’à 3 mois. La plupart des grands laboratoires sont présents en Colombie, mais il arrive qu’une référence commerciale n’existe pas localement ou qu’elle soit commercialisée sous un nom différent.
Dans le cas des médicaments dont les composants sont classifiés comme stupéfiants, Il est possible de les transporter avec l’ordonnance dans la limite de la consommation personnelle pour la durée du séjour, pour 1 mois maximum. Si le voyageur doit rester plus longtemps, il devra se faire prescrire le médicament par un médecin colombien et se le faire remettre par le « Fondo Nacional de Estupefaciente ». En effet, la distribution de ces produits est un monopole d’Etat, ils ne sont pas en vente en pharmacie.

Véhicules d’occasion : leur importation définitive est interdite en Colombie (sauf véhicule de collection), mais l’importation temporaire est autorisée pour les touristes ("Importación temporal de vehículos de turista" artículo 158 del Decreto 2685 de 1999).
Il est nécessaire d’acheter une assurance obligatoire.
Dans la majorité des pays de la région, il ne sera pas possible de revendre le véhicule usagé et la revente sera possible uniquement dans le pays d’immatriculation du véhicule.

Navires de plaisance : il convient de contacter un agent maritime pour réaliser l’importation temporaire, même pour un transit. La DIAN et la « Dirección General Marítima y Portuaria -DIMAR- Capitanías de Puerto » sont competentes en la matière.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne dispensent pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages (et ceci suffisamment longtemps avant le départ, pour permettre les rappels de vaccins).

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevés à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.

Seules les plus grandes villes colombiennes disposent d’infrastructures de santé capables de prendre en charge tous les types d’urgence. Il s’agit le plus souvent de cliniques privées. Il faut toutefois garder à l’esprit que ces dernières n’admettent généralement que des patients qui ont payé d’avance.

Recommandations pour sa santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations. Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos Pratiques.

Vaccinations

La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour les voyageurs en provenance du Brésil, de République Démocratique du Congo, d’Ouganda et d’Angola, ainsi que pour entrer dans les parcs nationaux colombiens.

Elle est recommandée, depuis le 1er avril 2017, en cas de déplacement dans les départements et municipalités suivants :

  • Départements : Amazonas, Arauca, Caquetá, Casanare, Cesar, Guanía, Guaviare, La Guajira, Meta, Putumayo, Vichada et Vaupes.
  • Municipalités : Santa Marta, Cienaga et Aracataca du Magadalena, Convencion, El Tarra, Teorama, Sardinata, Tibu, El Zulia, Hacari, San Calixto et la zone du Catatumbo du Norte de Santander, Riosucio, Carmen del Darien, Jurado, Nuqui et Unguia du Choco, Dabeidia, Mutata,Turbo et Yondo de l’Antioquia.

Cette vaccination doit être pratiquée dans un centre de vaccinations internationales agréé, au moins dix jours avant le départ.

La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée, ainsi que rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant. La vaccination antituberculeuse est également souhaitable.

En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.

La vaccination contre la rage peut également être souhaitable dans certains cas en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement mortelle) transmise par les piqûres de moustiques de type anophèle. Il est vivement recommandé d’appliquer les mesures de protection contre les moustiques, particulièrement la nuit ou en soirée (cf. ci-après). Pour ce qui est du traitement médicamenteux préventif, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre de médecine des voyages afin d’évaluer le risque et de bénéficier d’une prescription adaptée le cas échéant.

Dans tous les cas, avec ou sans prise de traitement antipaludéen préventif, en cas de fièvre durant votre séjour et dans les deux mois qui suivent votre retour, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Dengue

Les autorités sanitaires locales attirent l’attention de la population sur la multiplication des cas de dengue. La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête et fatigue intense).

Dans certains cas, peuvent apparaître de petites taches cutanées (pétéchies), des hématomes spontanés ou un saignement (des gencives par exemple au brossage des dents), constituant le syndrome de « dengue hémorragique », justifiant une consultation d’urgence et parfois un traitement hospitalier.

Sur place et après votre retour, en cas d’apparition de ces symptômes, il est nécessaire de consulter un médecin dans les plus brefs délais.

Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoires, afin de ne pas aggraver un éventuel saignement. La prévention individuelle repose sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).

Zika

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.

Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de consulter un médecin avant le départ afin de recevoir une information sur les risques d’une infection à Zika. Il est primordial de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika. Au retour de voyage, il est fortement conseillé de consulter un médecin spécialiste indépendamment de la présence de signes évocateurs.

Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes :

Chikungunya

Il est possible que des cas sporadiques soient recensés puisque le moustique vecteur est présent dans toutes les zones dont l’altitude est inférieure à 1800 m. La transmission du Chikungunya s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés de type Aedes. Cette maladie se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). Le traitement est alors symptomatique. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif ni vaccin. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire et imprégnés de traitement textile insecticide (efficace deux mois et résistant au lavage) ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

Rage

La rage est une maladie virale transmissible à l’humain par morsure ou léchage d’une muqueuse par un mammifère atteint du virus. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide ; il n’existe aucun traitement curatif contre la rage une fois la maladie déclarée. La vaccination préventive avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation médicale préalable.

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Le mode de transmission se fait par ingestion d’aliments souillés ou contaminés. Les symptômes associent dans les formes graves, souvent une forte fièvre à des troubles digestifs et imposent une consultation médicale en urgence. La prévention repose sur la vaccination et surtout sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire (cf. ci-après).

Leishmaniose

Cette parasitose est transmise par une mouche de sable ou un moucheron (le phlébotome) qui pique surtout le soir et la nuit. L’infection se traduit par des lésions cutanées qui peuvent se développer sur le visage, les bras et le corps. Plusieurs formes de la maladie sont connues (uniquement cutanées ou viscérales) pouvant être parfois mortelles.

Le traitement curatif est long et difficile et il convient de consulter un médecin rapidement après l’apparition d’une ou plusieurs plaies cutanées, chroniques, ne cicatrisant pas, laissant supposer une infection. La prévention consiste à porter des vêtements couvrants et à appliquer sur la peau des répulsifs anti-moustiques.

Fièvre à virus Oropouche

L’infection à virus Oropouche est une maladie transmise par différents types d’insectes. Les symptômes associent une fièvre brutale avec frissons, maux de tête, courbatures et troubles digestifs. Il n’existe pas de vaccin ni de traitement spécifique. La prévention repose sur l’éviction des piqûres d’insectes.

Mal des montagnes

Bogota étant située à 2700 mètres d’altitude, certains voyageurs peuvent y éprouver le mal des montagnes (maux de tête, insomnies, essoufflement) le plus souvent de façon temporaire. Si ces symptômes ne disparaissent pas ou si apparait une difficulté respiratoire, la mise sous oxygène s’impose en urgence.

La haute altitude est déconseillée pour les enfants âgés de moins de 7 ans. Les antécédents cardiaques, pulmonaires, neurologiques et psychiatriques constituent également une contre-indication, tout comme la grossesse. Il est donc conseillé de prendre l’avis d’un médecin avant le voyage, surtout pour les personnes âgées ou porteuses d’une maladie chronique.

Yagé (ou Ayahuasca)

L’Ayahuasca, plante hallucinogène inscrite au registre des stupéfiants en France, est utilisée par des communautés indigènes en Colombie (essentiellement au Putumayo et dans la région amazonienne) lors de cérémonies chamaniques, le plus souvent pratiquées par des individus peu formés.

L’Ayahuasca comporte différents produits ou substances issus de plantes, et sa composition varie donc grandement selon les groupes ethniques, pour en modifier les effets, selon le contexte dans lequel le breuvage est consommé.
Les effets de l’Ayahuasca sont rapides, durables et génèrent des effets à la fois psychiques (hallucinations, troubles de la conscience et de la mémoire, etc.) et des effets périphériques (troubles cardiovasculaires et digestifs notamment). Le principal danger de l’Ayahuasca est lié à la nature et aux propriétés des différentes plantes utilisées, mais aussi à l’incertitude sur sa composition exacte.

L’usage de l’Ayahuasca peut donc avoir des conséquences médicales graves, voire mortelles, notamment pour les personnes présentant des symptômes cardiaques ou sous antidépresseurs. Par ailleurs, les effets psychotropes liés à la consommation de cette plante peuvent être à l’origine d’actes de délinquance graves.

La maîtrise du processus d’initiation au chamanisme n’est nullement contrôlée et ne peut être garantie, même lorsque des guides touristiques et des centres d’éco-tourisme proposent des "initiations". Ces activités ont lieu en outre dans des zones isolées, difficiles d’accès, et en cas d’accident, peu propices à l’arrivée de secours rapides.

Cette pratique est à proscrire.

Infection par le virus HIV – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, dont la prévalence n’est pas négligeable dans le pays, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Quelques règles simples

De manière générale :

  • se tenir à distance des animaux, de leurs cadavres ainsi que de leurs déjections ;
  • ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risques de morsures et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux roues, siège auto pour les enfants) ;
  • éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risques d’infection parasitaire) ;
  • éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  • secouer les habits, draps et sacs de couchage pour éviter les piqûres de scorpions ou les morsures d’araignées (notamment de mygales) ;
  • ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue (risques de contrefaçons).

Mesures d’hygiène alimentaire :

  • se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes ;
  • veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
  • éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • ne boire que des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ; l’eau courante est généralement considérée comme potable à Bogota et dans les plus grandes villes du pays, cependant les contaminations digestives (virales ou parasitaires) n’y sont pas rares ;
  • éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
  • ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.

Infos utiles

Transport

Transport routier

Il est obligatoire de disposer d’un permis international pour circuler en Colombie. Il est recommandé de se faire établir ce document avant le départ, celui-ci ne pouvant être délivré une fois sur place.

L’état des routes s’améliore lentement, mais le réseau secondaire n’est que partiellement goudronné. Des mouvements sociaux peuvent perturber la circulation sur les principaux axes routiers. Il convient de se tenir régulièrement informé de l’état de la situation auprès des autorités et des médias locaux.

La Colombie mène une politique de tolérance zéro en matière d’alcoolémie au volant.

La législation colombienne interdit formellement aux conducteurs impliqués dans un accident de quitter les lieux ou de déplacer leur véhicule avant l’arrivée de la police. S’ils ne respectent pas cette consigne, ils peuvent être considérés par la justice locale comme étant les seuls responsables de l’accident.

Transport maritime

Les plaisanciers qui souhaitent longer les côtes colombiennes, particulièrement dans sa partie caribéenne, doivent faire preuve de prudence (actes de piraterie recensés). Il est par ailleurs recommandé de déclarer son entrée dans les eaux territoriales colombiennes à la capitainerie du port le plus proche et, en cas de séjour prolongé, d’être particulièrement attentif aux délais de déclaration d’importation temporaire.

Transport aérien

Certaines compagnies aériennes exigent que les passagers se présentent à l’enregistrement deux, voire trois heures avant le départ du vol. Il est donc recommandé de vérifier directement l’heure limite d’enregistrement de son vol auprès de la compagnie concernée.

La compagnie colombienne Avianca a suspendu tous ses vols en provenance et à destination du Venezuela.

Législation locale

La possession de stupéfiants, même en quantité minime, est lourdement sanctionnée. Il est recommandé de faire sa valise soi-même et de ne jamais accepter de transporter des biens pour autrui.

Les relations sexuelles avec des mineurs sont sévèrement réprimées.

La loi colombienne interdit l’exportation d’espèces animales locales ainsi que de pièces archéologiques.

Divers

Climat

Proche de l’équateur, la Colombie connaît une grande stabilité des températures toute l’année.

La saison sèche et la saison des pluies sont variables selon les régions. Généralement, il pleut en Colombie en avril-mai et en octobre-novembre. Durant cette saison, les pluies torrentielles peuvent causer des inondations et des glissements de terrain, particulièrement dans les zones rurales.

Le climat est différent selon les régions. Il est tropical-humide sur la côte caraïbe de la Colombie et en Amazonie. La chaleur se fait plus intense dans les plaines qu’à Bogota, où le climat est plus tempéré. Les températures deviennent extrêmes dans les zones quasi-désertiques, comme La Guajira, ou dans les montagnes, notamment à plus de 3000 mètres.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

Les ressortissants français peuvent séjourner en Colombie sans visa, pour une durée de 90 jours. Les voyageurs d’affaires sont soumis aux mêmes conditions pour les courts séjours.

En cas d’établissement, les formalités se font avant le départ auprès des services consulaires colombiens, en présentant une demande en ligne. Toutefois, pour l’arrivée et le séjour en Colombie, toutes les informations sont données à titre indicatif : seules les autorités colombiennes sont compétentes pour communiquer des informations actualisées.

Pour plus d’informations, consulter le site du Consulat de Colombie à Paris ou celui du ministère colombien des relations extérieures.

Réseaux de communication

La Colombie a globalement un bon taux de couverture des réseaux de téléphonie mobile et internet haut débit 3G et 4G, dans les agglomérations. Par contre, les réseaux (y compris en 2G) ne couvrent généralement pas les régions peu peuplées.

Avec un mobile français en itinérance (roaming), le taux de couverture (3G et 4G) est également très bon dans les grandes agglomérations.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Colombie.

Contacts utiles

Service économique régional

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence et le soutien public au développement international des entreprises.

Service économique régional de Bogotá
Carrera 11 N° 93-12 Piso 4, Bogotá - Colombie
Tél. : +57 1 638 14 60 – Télécopie : +57 1 638 14 81
Courriel : bogota chez dgtresor.gouv.fr
Site internet

Business France

Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.
Business France - Colombie
Carrera 11 N°93,
12 Bogota
Colombie
Tél. : +57 1 6381464
Courriel : bogota chez businessfrance.fr

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent à disposition leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.
Président de section : Jérôme COPIN - jerome.copin chez thalesgroup.com (société Thalès)
Site internet : Comité National des Conseillers du Commerce Extérieur de la France

CCIFC

Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) Françaises à l’International sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères. Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de plus de 32.000 entreprises françaises et étrangères dans 83 pays.
En Colombie, la chambre compte plus de 250 entreprises membres.
Chambre de Commerce et d’Industrie France Colombie (CCIFC)
Carrera 13 N° 94 A - 25 Bureau 412
Bogotá
Tél. : +57 1 622 43 62
Fax : +57 1 622 44 40
Carrera 13 N° 94A - 25
Courriel : ccfci chez france-colombie.com
Site internet

Atout France

Site internet

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.
Agence de Bogota
Avenue 82, n°10-33, Bureau 302
Bogotá – Colombia
Tél. : +57 1 621 32 99
Fax : +57 1 621 3306
Courriel : afdbogota chez afd.fr
Site Internet

Attaché douanier

Tél. : +57 16 38 15 90
Courriel : bogota.dgddi chez douane.finances.gouv.fr

Principaux accords commerciaux dont est membre la Colombie
La Colombie est notamment membre de la Communauté andine (CAN) et de l’Alliance du Pacifique.. L’UE et la Colombie ont conclu un accord commercial, en vigueur depuis le 1er août 2013.
La Colombie a rejoint l’OCDE en 2020.

FMI et autres institutions financières multilatérales actives en Colombie

FMI : La Colombie et le FMI
Banque mondiale
Banque interaméricaine de développement
CAF (Corporation andine de développement)
Banque européenne de développement