Colombie

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Criminalité urbaine

Publié le : 31/10/2024

Une recrudescence de la criminalité, souvent violente, à arme blanche ou à main armée, est constatée dans toute la capitale, ainsi que dans plusieurs villes du pays, tout particulièrement Santa Marta, Medellin, Carthagène et Cali.
À Bogota, Medellin et Carthagène, une augmentation du nombre d’attaques à la scopolamine (drogue de soumission mise dans une boisson, transmise par voie tactile, voire soufflée au visage) est également constatée, particulièrement après mise en relation par le biais de sites ou applications de rencontres.

Une vigilance accrue est à observer dans la rue, en évitant les lieux obscurs et isolés notamment à la tombée de la nuit.

Recrudescence de violences

Publié le 31/10/2024

Une recrudescence d’exactions et d’actions violentes menées par des groupes armés dissidents sont constatées dans le pays, en particulier dans tout le quart sud-ouest du pays recouvrant les départements de Caqueta, Huila, Cauca, Tolima, Nariño, Valle del Cauca et Quindío.

Il est vivement déconseillé de se rendre dans les zones rurales de ces départements et recommandé de se tenir informés auprès des autorités locales de l’évolution de la situation.

Des couvre-feux de plusieurs semaines et des barrages peuvent être mis en place par les groupes criminels. Les enlèvements ne peuvent être exclus.

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 28/03/2024

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

La Colombie fait face à une forte augmentation de la criminalité, notamment dans les grands centres urbains, tels que Bogota, Cali, Medellin, Bucaramanga, Santa Marta, Barranquilla et Carthagène. La situation étant particulièrement volatile, il convient à ce titre d’apporter une attention accrue aux recommandations ci-après et de se tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation auprès des autorités locales.
De manière générale, il convient d’être vigilant dès la sortie des villes, la plupart des zones rurales du pays étant propices à la présence de groupes criminels ou de bandes armées notamment dans les zones isolées.

Risques liés aux transports

Le réseau routier colombien est en mauvais état et les panneaux de signalisation sont rares et peu visibles. Les excès de vitesse sont fréquents, le code de la route n’est pas appliqué et les altercations entre conducteurs peuvent donner lieu à des dérapages violents. Par ailleurs, les nombreuses routes de montagne peuvent être bloquées plusieurs jours en cas d’accident ou d’intempéries (éboulement, glissement de terrain). Il est fortement recommandé de ne circuler que de jour et uniquement sur les axes principaux.

Les transports en communs en ville ne sont pas sûrs, les passagers des bus étant régulièrement sujets à des agressions. Il est également recommandé de ne pas arrêter de taxis dans la rue en raison du risque d’agression, de vols ou d’enlèvement, notamment d’enlèvement express au cours duquel les agresseurs (dont un faux conducteur de taxi) obligent les passagers à retirer des sommes d’argent dans plusieurs distributeurs automatiques. En cas d’attaque, il convient de n’opposer strictement aucune résistance. Préférer donc les taxis commandés sur applications et donc « traçables » (Uber, Cabify, Taxis Libres, etc.). Il est également important de noter que les piétons ne sont pas prioritaires, y compris au niveau des passages piétons.

Les points de contrôle policiers ou militaires sont fréquents et l’accès à certaines zones peut être interdit à tout moment pour des raisons de sécurité.
Les pistes de la région de la Guajira, notamment près du Cabo de la Vela et de Punta Gallinas sont accessibles avec des agences de voyage locales mais le mauvais état des pistes est à parfois à l’origine d’accidents mortels. Il faut donc veiller à faire appel à des agences sérieuses pour tout voyage dans ces zones.

Risques liés à la présence de groupes armés

Le cessez-le-feu négocié entre le gouvernement colombien et l’Armée de libération nationale (ELN) a pris fin le 9 janvier 2018. Le groupe armé s’est depuis livré à plusieurs attaques terroristes et il n’est pas exclu que de nouvelles actions violentes se produisent.
Divers groupes armés (dont narcotrafiquants) sont actifs en Colombie, conduisent des opérations terroristes et se livrent des batailles sanglantes dans certaines régions, notamment les zones frontalières avec le Venezuela et l’Équateur et dans tout le quart sud-ouest du pays (départements du Caquetá, Putumayo, Cauca, Nariño, Tolima, Huila, Quindío, Valle del Cauca, Chocó). Cela se traduit par un risque important d’attaques armées, d’extorsions voire d’enlèvements. Ces groupes armés font également régulièrement usage de mines antipersonnel qui représentent un danger important.
Il est par conséquent recommandé de maintenir un niveau de vigilance élevé à tout moment et de ne pas se rendre dans les zones formellement déconseillées. Plus généralement il est recommandé de ne pas quitter les routes et les sentiers balisés et de ne pas s’aventurer dans les lieux isolés.

Criminalité

La délinquance de voie publique est significative dans le pays. Un usage croissant de la violence lors des atteintes aux biens et personnes est constaté.
Ainsi, les agressions (vols à l’arraché, attaques à l’arme blanche ou arme à feu…) sont particulièrement nombreuses dans les centres urbains comme Bogota, Cali ou Medellin. Elles sont régulièrement commises dans la rue, y compris dans la journée, ou dans un contexte où l’ambiance festive n’incite pas à la vigilance. Il est recommandé de ne pas montrer de signe ostentatoire de richesse et de laisser ses objets de valeur dans un lieu sécurisé. En cas d’agression armée, il est conseillé de n’opposer aucune résistance.

Il a été rapporté que de faux agents de police se livraient à des escroqueries sous prétexte d’un contrôle des documents d’identité et des devises. Il convient, en cas d’interpellation policière dans la rue, particulièrement à Bogota, de demander à être escorté au poste de police le plus proche ou dans un endroit public (par exemple votre hôtel). De faux coursiers peuvent également s’introduire dans les restaurants en vue de braquer les clients.

Une importante recrudescence d’attaques à la scopolamine est observée, qui touche notamment un certain nombre de Français de passage souvent après mise en relation via des sites ou des applications de rencontre. Cette drogue rend les victimes vulnérables et influençables. Les criminels droguent les victimes en introduisant le produit dans des boissons ou aliments, en soufflant cette poudre au visage ou en utilisant des moyens tactiles (prospectus, gel hydro alcoolique) puis dérobent les objets de valeurs des victimes (avec le consentement et la participation active de la personne droguée, qui est comme « hypnotisée »). Les voleurs s’invitent parfois au domicile des personnes, inconscientes du danger du fait de l’effet incapacitant de cette drogue. Le « réveil » intervient plusieurs dizaines d’heures plus tard et la victime ne se souvient plus de rien. Si la dose est trop forte, la drogue peut être mortelle. Il convient d’être extrêmement vigilant lorsque des inconnus s’approchent pour proposer de l’aide ou un prospectus, et de ne jamais quitter son verre des yeux, particulièrement dans les lieux festifs.
Des attaques ont également été signalées dans des taxis (drogue à la scopolamine, attaque avec arme à feu ou arme blanche d’un complice quelques centaines de mètres après le début de la course). Des passagers ont été contraints (sous la menace d’une arme) de retirer d’importantes sommes d’argent dans des distributeurs automatiques.

Des agressions à caractère sexuel, notamment sur les jeunes femmes seules, ont été rapportées en Colombie. Des organismes et mécanismes locaux d’aide aux victimes existent et fonctionnent. En cas d’agression de ce type, il est recommandé de les contacter. Pour plus d’informations sur les numéros utiles à contacter, consulter le document ci-dessous.

Les vols de téléphones portables (à l’arrachée ou avec une arme) sont extrêmement fréquents et leur utilisation sur la voie publique est fortement déconseillée. Les car jacking et vols de motocyclettes avec l’utilisation d’armes blanches et à feu augmentent de façon substantielle, ainsi les itinéraires lors des déplacements doivent être soigneusement préparés afin d’éviter les quartiers et municipalités à risque.

Afin de limiter les risques, il est recommandé d’observer les règles de prudence suivantes :

  • Éviter de répondre aux sollicitations dans la rue, de porter des objets de valeur, de manipuler de fortes sommes d’argent en public, d’utiliser son téléphone portable dans la rue. En cas de besoin, se placer dos à un mur, ou mieux à l’entrée d’un commerce ou d’un restaurant avant d’utiliser son téléphone ;
  • Dans les restaurants, bars ou lieux festifs, toujours garder son verre avec soi et sous surveillance ; en cas de doute, il est préférable d’abandonner son verre ;
  • Ne pas accepter de cigarette ou de gomme à mâcher d’un inconnu ; privilégier les tables au fond du restaurant ;
  • Ne pas retirer d’argent dans un distributeur après la tombée de la nuit ; privilégier les distributeurs installés dans les endroits fréquentés (centres commerciaux, hôtels) ; dans la mesure du possible éviter de marcher dès la tombée de la nuit ;
  • Ne pas marcher en bordure des voies routières autant que possible afin d’éviter d’être victime d’un vol à l’arraché ;
  • Ne jamais perdre de vue ses bagages ou transporter les bagages d’une connaissance récente ;
  • Être attentif aux inconnus qui abordent les personnes dans la rue : il peut s’agir de faux touristes prétendument perdus, de faux négociants en pierres précieuses, etc.
  • Emprunter uniquement des taxis contactés par téléphone ou par les applications web dédiées (Cabify, Uber, DiDi…), ou les taxis agréés par une structure (hôtels, aéroports). Eviter de héler un taxi dans la rue ; et le cas échéant, noter l’immatriculation du véhicule.
  • N’opposer aucune résistance en cas d’agression, l’agresseur pouvant être armé. Il convient de faire preuve de calme et d’obtempérer ; d’avoir sur soi une pièce d’identité (ou photocopie) et une somme d’argent à donner

Manifestations

Les manifestations et grèves qui ont régulièrement lieu dans le pays sont susceptibles de dégénérer et de perturber le bon fonctionnement de services essentiels. Il convient de s’en tenir éloigné.

Barrage d’Ituango

Compte-tenu des consignes d’évacuation maintenues par les autorités en aval du barrage d’Ituango (Hidroituango), les abords du Rio Cauca sont formellement déconseillés dans les départements de Sucre, Cordoba, Bolivar et le Nord de l’Antioquia (risque de crue soudaine).

Risques naturels

Risque sismique
Plusieurs dizaines de tremblements de terre d’une magnitude supérieure à 4 sur l’échelle de Richter sont enregistrés en Colombie chaque année, notamment dans la zone andine et une douzaine de volcans sont actifs. Des informations à jour sur l’activité de ces volcans peuvent être obtenues sur le site en espagnol de l’Institut Colombien de Géologie. Pour plus d’informations sur les comportements à adopter en cas de tremblement de terre, consultez la fiche Infos Pratiques.

Risque volcanique
La Colombie recense plusieurs volcans en activité sur la Cordillère des Andes centrale qui suivent une ligne Pasto-Popayan-Pereira-Manizales.
Pour plus d’informations, avant tout déplacement dans ces zones, consulter le site du Service géologique colombien (en espagnol) et prendre connaissance de la fiche pratique des Conseils aux voyageurs sur le risque volcanique.
Il est recommandé aux voyageurs de faire preuve de la plus grande prudence et de respecter les mesures de sécurité prises par les autorités locales.

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées

Zones frontalières avec le Vénézuéla, le Panama, l’Équateur, le Pérou et le Brésil

Les frontières de la Colombie sont des zones de trafics où des bandes criminelles sont actives et où les groupes armés illégaux se sont repliés. Il est formellement déconseillé d’entrer en Colombie par voie terrestre ou de circuler dans les zones frontalières.

Ces régions frontalières sont également des zones de friction entre les forces de sécurité colombiennes et les groupes armés. Cela se traduit par l’organisation régulière d’attentats à l’explosif dans les villes contre les postes de police, les édifices publics et surtout sur les axes l’irriguant (routes et véhicules visés par des engins explosifs improvisés). Ces zones représentent donc un risque élevé, principalement en raison de la menace terroriste. Des risques d’enlèvements ne sont pas à exclure.

Côte pacifique
Dans le département du Chocó, la circulation par voie terrestre est particulièrement dangereuse car les glissements de terrain sont fréquents du fait des précipitations. Des risques d’agressions existent dans la zone du Rio Atrato et du rio Baudo, principaux foyers de l’exploitation minière illégale. La présence de groupes armés illégaux liés au narcotrafic est régulièrement signalée dans le secteur du rio San Juan.

L’ensemble de la côte pacifique de la Colombie (incluant la province de Choco, le Cauca et le Vallee de Cauca) à l’exception des villes de Nuqui et Bahia Solano, accessibles par voie aérienne, est une zone de trafics importants dont le territoire fait régulièrement l’objet de disputes par différents groupes armés.

Zones déconseillées sauf raison impérative

Compte tenu du niveau élevé de violences qui y sont signalées, les zones qui figurent en orange sur la carte sont déconseillées « sauf raison impérative ».
Ce zonage concerne les départements de l’est de la Colombie (Vichada, Guainía, Guaviare, Vaupes), du sud (Amazonas, Caqueta et Putumayo), de la totalité du département du Nariño et du secteur oriental du Valle del Cauca.

La zone est du Caqueta faisant l’objet d’un repositionnement des groupes armés, il convient d’être particulièrement vigilant si des déplacements devaient y être effectués.

De même, la zone reliant le Venezuela à la côte pacifique de la Colombie étant le théâtre d’affrontements fréquents entre groupes armés, les déplacements dans le nord de la province d’Antioquia et de Santander ainsi que dans le sud des provinces de Sucre, de Cordoba et de Bolivar sont déconseillés.

Les vols de passeports sont fréquents dans les bus reliant Pasto à Ipiales, à la frontière avec l’Équateur. Il convient d’être particulièrement vigilant sur cette ligne de transport.

Il est recommandé de se rendre par voie aérienne dans les villes de Buenaventura, Cúcuta, Puerto Carreño et Puerto Inírida si le déplacement est impératif.

Zones à vigilance renforcée

Bogota
Au sud de la capitale, les quartiers populaires (Kennedy, Ciudad Bolivar), les banlieues d’Altos, de Cazuca et de Soacha, sont déconseillés sauf raison impérative.

Au nord, dans les quartiers aisés et les zones les plus résidentielles de la capitale (Chapinero, Chico, Parque de la 93, Zona T, Usaquen), des vols à l’arrachée sont recensés.

Les agressions à main armée (arme à feu ou arme blanche) dans les rues et dans les parcs sont en augmentation dans la ville, particulièrement dans les quartiers du Chicó, Chapinero, La Cabrera, Usaquén, Country, de même que les attaques à la scopolamine, particulièrement dans la zona T.

Il convient d’éviter de marcher dès la nuit tombée (19h00), même sur de courtes distances et de prendre un taxi.
D’une manière générale, il convient d’observer une grande vigilance dans les lieux touristiques, en particulier dans le centre-ville (Candelaria, Monserrate), où les vols sont fréquents.

Medellín
Depuis plusieurs mois, une dégradation des conditions sécuritaires à Medellin est constatée avec une forte augmentation d’attaques à la scopolamine, parfois mortelles.

Il est déconseillé de se rendre dans les communes situées sur les flancs de Medellín, hauts lieux du trafic de drogue. Les berges et les ponts du Rio Medellín et les quartiers autour du stade Atanasio Girardot (Metro Estadio) doivent être évités les jours de match de football.

Dans la journée, les quartiers du Parque San Antonio, du Parque Bolivar, ainsi que tout le secteur au nord du Parque Berrio sont relativement sûrs. Ces quartiers sont cependant à éviter la nuit, sauf aux abords de l’Alliance française (Parque San Antonio). Lors des visites au Metrocable de Santo Domingo ou de San Javier, il est recommandé de rester dans les environs du métro et de la bibliothèque.
Les secteurs d’El Poblado, de Laureles ainsi que la commune résidentielle d’Envigado, réputés sûrs, peuvent présenter des risques en dehors des zones très fréquentées, surtout la nuit.

Cali
A l’exception des quartiers périphériques situés à l’est de l’agglomération, qui accueillent des populations déplacées et où des règlements de compte entre bandes rivales ont parfois lieu, la sécurité publique est désormais assurée dans des conditions acceptables. Il reste nécessaire de faire preuve d’une grande vigilance, y compris dans les quartiers réputés résidentiels et d’être particulièrement prudent dès la nuit tombée.

Au départ de Cali, l’axe conduisant au port de Buenaventura est praticable de jour. Le port de Buenaventura (secteur du Malecón rénové et secteur proche de l’embarcadère) est également accessible.

Carthagène
La situation sécuritaire est inégale selon les quartiers. Elle est satisfaisante à l’intérieur des remparts de la vieille ville de Carthagène et dans les quartiers de Bocagrande, Castillogrande et Getsemaní même s’il convient de faire preuve de prudence dans les ruelles du centre historique nécessairement plus désertes la nuit, des vols à main armée et à arme blanche y ont été signalés.

Au départ de Carthagène, la majeure partie des sites touristiques du département du Bolivar sont accessibles par voie routière, de San Basilio de Palenque jusqu’à Santa Cruz de Mompox.

Santa Marta
Le quartier du parc Tayrona est considéré comme sûr. De violents courants peuvent toutefois y surprendre les baigneurs. Il convient de ne fréquenter que les plages autorisées et de suivre scrupuleusement les consignes des autorités.
Les excursions sur les contreforts et dans la Sierra Nevada sont envisageables, ainsi qu’à la saison sèche les randonnées jusqu’à Ciudad Perdida, mais elles doivent nécessairement être accompagnées d’un guide.

Les excursions vers Riohacha et Cabo de la Vela (Guajira) sont possibles, en s’appuyant sur une agence de voyages sérieuse.

Il convient d’être particulièrement vigilant dans le petit port de Taganga et à Palomino où des attaques à main armée, des agressions et des vols avec violence sont régulièrement signalés. Il est recommandé d’éviter les endroits isolés.

Quibdo
La capitale du département du Chocó n’est pas accessible par voie terrestre, le réseau routier étant très dégradé. Il est recommandé de s’y rendre par voie aérienne uniquement. Il est par ailleurs déconseillé de s’éloigner de l’agglomération.

Mutis, Nuqui et le secteur de Bahia Solano
Ces deux localités sont accessibles uniquement par voie aérienne. En l’absence de réseau routier, elles demeurent relativement isolées.

Capurgana
Il est recommandé de rejoindre la localité de Capurgana par voie aérienne uniquement et d’éviter tout déplacement maritime depuis Necocli et Turbo.

Florencia
L’accès à la ville de Florencia par voie aérienne est à privilégier, l’ensemble de la province du Caqueta étant déconseillée sauf raisons impératives.

Région amazonienne
La ville de Leticia, en Amazonie colombienne, n’est accessible que par voie aérienne. Il est également recommandé de rejoindre uniquement en avion les villes de Mitú, de San José de Guaviare et le site naturel de Caño Cristales.

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Dernière actualisation le 4/09/2024, toujours en vigueur le 5/11/2024

Recommandations générales

De manière générale, il est recommandé de :

  • Ne pas opposer de résistance en cas d’agression ; il convient de faire preuve de calme et d’obtempérer.
  • Ne pas montrer de signe ostentatoire de richesse et laisser ses biens de valeur et ses documents d’identités dans des lieux sécurisés tels que les coffres d’hôtel (se munir de photocopies).
  • Ne pas manipuler d’importantes sommes d’argent en public et ne retirer de l’argent qu’en plein jour dans les distributeurs installés dans les endroits fréquentés (centres commerciaux, hôtels).
  • Ne jamais perdre de vue ses bagages et ne jamais accepter de transporter les bagages d’autrui.
  • Limiter ses déplacements nocturnes et ne jamais se déplacer seul de nuit, même dans les quartiers de divertissement.
  • Ne pas laisser boisson et nourriture sans surveillance dans les cafés et restaurants et ne jamais accepter de cigarette ou de gomme à mâcher d’un inconnu du fait du risque d’empoisonnement à la scopolamine.
  • Ne pas faire confiance aux inconnus qui abordent les touristes dans la rue : il s’agit souvent de « faux » touristes prétendument perdus, négociants en pierres précieuses, etc.
  • N’emprunter que des taxis contactés via une application, par téléphone ou agréés par une structure (hôtels, aéroports) et ne jamais héler un taxi dans la rue du fait du risque d’escroquerie voire d’enlèvement.
  • Circuler les vitres fermées et les portes verrouillées et garder ses biens dans un endroit peu visible (par exemple sous le siège), lors de déplacements en voiture.
  • Garer son véhicule dans un parc de stationnement surveillé en ville.
  • Éviter les voyages en dehors de toute structure d’accompagnement (cyclotourisme, autostop, camping-cars, etc…).

Activités sportives à risques

Attention aux courants forts, notamment sur les plages de Santa Marta et du parc Tayrona. Il est conseillé de ne se baigner que dans les zones autorisées et de suivre les consignes des autorités locales.

Pour toute activité touristique ou sportive, notamment les randonnées, parapentes etc, il est recommandé de s’en remettre à des structures d’accompagnement reconnues, telles que des agences de voyage, des associations ou à des guides professionnels.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée

Les titulaires d’un passeport français peuvent entrer sans visa en Colombie et y séjourner pour une durée maximale de 90 jours, sur présentation d’un billet aller-retour.
Toutefois, pour l’arrivée et le séjour en Colombie, toutes les informations sont données à titre indicatif : seules les autorités colombiennes sont compétentes pour communiquer des informations actualisées. Il convient de consulter le site du Consulat de Colombie à Paris et celui du ministère colombien des relations extérieures.

Les voyageurs internationaux arrivant en Colombie par voie aérienne ou maritime doivent obligatoirement remplir le formulaire migratoire Check-Mig avant d’entrer ou de sortir du territoire.

Les autorités colombiennes sanctionnent par de lourdes amendes les voyageurs en situation irrégulière, y compris ceux qui se livrent à des activités lucratives alors qu’ils sont entrés dans le pays munis d’un visa de tourisme.

Plus d’informations sur la rubrique dédiée du site de l’ambassade de France en Colombie.

Entrée et sortie du territoire colombien des personnes possédant la double nationalité franco-colombienne

Toute personne possédant la double nationalité franco-colombienne doit obligatoirement entrer en Colombie et en ressortir munie du passeport colombien. Le seul passeport français n’est donc pas suffisant. Les tampons d’entrée et de sortie seront apposés par Migración Colombia, responsable de l’immigration, sur le passeport colombien.

Au moment de quitter la Colombie, Migración Colombia vérifiera que le passeport colombien est revêtu d’un visa autorisant l’entrée en France (ou en Europe) ou qu’il est accompagné d’un passeport français. Le droit du sol s’applique en Colombie. Les autorités du pays peuvent considérer toute personne née en Colombie comme colombienne même si elle possède une autre nationalité et qu’elle n’a jamais possédé de document colombien, comme dans le cas de l’adoption internationale.

Sortie du territoire des enfants

Les enfants possédant la double nationalité (française et colombienne) voyageant seuls ou accompagnés d’un seul parent doivent avoir l’autorisation des deux parents pour sortir du territoire colombien, même s’ils disposent d’un passeport français.

Cette règle s’applique également aux enfants nés en Colombie de deux parents français et à tout enfant français qui réside en Colombie (possédant un visa long séjour en Colombie).

Comment établir l’autorisation de sortie du territoire ?

En Colombie, l’autorisation de sortie du territoire doit être établie devant notaire. Les personnes résidant en France et que dont l’enfant voyagera seul en Colombie ou accompagné d’un seul parent, pourront faire établir l’autorisation auprès du Consulat de Colombie à Paris.

Les enfants ne possédant que la nationalité française et qui ne sont pas résidents en Colombie (au sens de la résidence permanente) peuvent circuler avec un seul de leurs parents (sans autorisation du second) si ce parent détient ou partage l’autorité parentale.

Par ailleurs, toute personne (adultes et enfants) possédant la nationalité colombienne (même si elle possède une autre nationalité, française par exemple) doit obligatoirement être titulaire d’un passeport colombien pour sortir du territoire. Ainsi, un enfant né en Colombie de deux parents français, résidant en Colombie, est colombien par le droit du sol. A ce titre, il ne pourra quitter la Colombie que muni de son passeport colombien.

La demande de passeport colombien doit être déposée au Ministère des Relations Extérieures. Les nouveaux passeports colombiens à lecture optique ne permettent plus la délivrance le jour-même comme cela était le cas avec les passeports non sécurisés.

Réglementation douanière

Avant le départ, il convient de déclarer les sommes et valeurs transportées d’un montant supérieur à 10 000 euros au service des douanes.

Pour en savoir plus avant le départ, consulter le site de la Direction générale des Douanes et Droits indirects.

A l’arrivée en Colombie, le formulaire d’entrée sur le territoire n’est à remplir que si le voyageur dispose de biens à déclarer.

Les franchises bagages des voyageurs aériens sont les suivantes.

Pour les denrées alimentaires, il est possible de transporter dans la limite de 6kg : charcuteries, fromages, viandes cuites et préparations à base de viande cuites, qui doivent être hermétiquement fermées (par exemple sous vide) et ne pas présenter de risques sanitaires particuliers.

Animaux domestiques : les contraintes liées à la possession d’un animal domestique sont rigoureuses, dans un sens comme dans l’autre. Pour l’entrée en Colombie, il convient de se conformer aux recommandations figurant sur le site en espagnol de l’Instituto Colombiano Agropecuario (ICA) avant tout projet de voyage ou de séjour accompagné d’un animal domestique.
Pour anticiper le retour en Europe, il est vivement recommandé de prévoir le titrage sérique de l’animal avant même le départ.

Médicaments : les autorités locales indiquent que les voyageurs / touristes sont autorisés à apporter leur traitement accompagné d’une ordonnance, pour la durée de leur séjour et jusqu’à 3 mois. La plupart des grands laboratoires sont présents en Colombie, mais il arrive qu’une référence commerciale n’existe pas localement ou qu’elle soit commercialisée sous un nom différent.
Dans le cas des médicaments dont les composants sont classifiés comme stupéfiants, Il est possible de les transporter avec l’ordonnance dans la limite de la consommation personnelle pour la durée du séjour, pour 1 mois maximum. Si le voyageur doit rester plus longtemps, il devra se faire prescrire le médicament par un médecin colombien et se le faire remettre par le « Fondo Nacional de Estupefaciente ». En effet, la distribution de ces produits est un monopole d’Etat, ils ne sont pas en vente en pharmacie.

Véhicules d’occasion : leur importation définitive est interdite en Colombie (sauf véhicule de collection), mais l’importation temporaire est autorisée pour les touristes ("Importación temporal de vehículos de turista" artículo 158 del Decreto 2685 de 1999).
Il est nécessaire d’acheter une assurance obligatoire.
Dans la majorité des pays de la région, il ne sera pas possible de revendre le véhicule usagé et la revente sera possible uniquement dans le pays d’immatriculation du véhicule.

Navires de plaisance : il convient de contacter un agent maritime pour réaliser l’importation temporaire, même pour un transit. La DIAN et la « Dirección General Marítima y Portuaria -DIMAR- Capitanías de Puerto » sont competentes en la matière.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne dispensent pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages (et ceci suffisamment longtemps avant le départ, pour permettre les rappels de vaccins).

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevés à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.

Seules les plus grandes villes colombiennes disposent d’infrastructures de santé capables de prendre en charge tous les types d’urgence. Il s’agit le plus souvent de cliniques privées. Il faut toutefois garder à l’esprit que ces dernières n’admettent généralement que des patients qui ont payé d’avance.

Recommandations pour sa santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations. Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos Pratiques.

Vaccinations

La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour les voyageurs en provenance du Brésil, de République Démocratique du Congo, d’Ouganda et d’Angola, ainsi que pour entrer dans les parcs nationaux colombiens.

Elle est recommandée, depuis le 1er avril 2017, en cas de déplacement dans les départements et municipalités suivants :

  • Départements : Amazonas, Arauca, Caquetá, Casanare, Cesar, Guanía, Guaviare, La Guajira, Meta, Putumayo, Vichada et Vaupes.
  • Municipalités : Santa Marta, Cienaga et Aracataca du Magadalena, Convencion, El Tarra, Teorama, Sardinata, Tibu, El Zulia, Hacari, San Calixto et la zone du Catatumbo du Norte de Santander, Riosucio, Carmen del Darien, Jurado, Nuqui et Unguia du Choco, Dabeidia, Mutata,Turbo et Yondo de l’Antioquia.

Cette vaccination doit être pratiquée dans un centre de vaccinations internationales agréé, au moins dix jours avant le départ.

La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée, ainsi que rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant. La vaccination antituberculeuse est également souhaitable.

En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.

La vaccination contre la rage peut également être souhaitable dans certains cas en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement mortelle) transmise par les piqûres de moustiques de type anophèle. Il est vivement recommandé d’appliquer les mesures de protection contre les moustiques, particulièrement la nuit ou en soirée (cf. ci-après). Pour ce qui est du traitement médicamenteux préventif, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre de médecine des voyages afin d’évaluer le risque et de bénéficier d’une prescription adaptée le cas échéant.

Dans tous les cas, avec ou sans prise de traitement antipaludéen préventif, en cas de fièvre durant votre séjour et dans les deux mois qui suivent votre retour, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Dengue

Les autorités sanitaires locales attirent l’attention de la population sur la multiplication des cas de dengue. La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête et fatigue intense).

Dans certains cas, peuvent apparaître de petites taches cutanées (pétéchies), des hématomes spontanés ou un saignement (des gencives par exemple au brossage des dents), constituant le syndrome de « dengue hémorragique », justifiant une consultation d’urgence et parfois un traitement hospitalier.

Sur place et après votre retour, en cas d’apparition de ces symptômes, il est nécessaire de consulter un médecin dans les plus brefs délais.

Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoires, afin de ne pas aggraver un éventuel saignement. La prévention individuelle repose sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).

Zika

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.

Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de consulter un médecin avant le départ afin de recevoir une information sur les risques d’une infection à Zika. Il est primordial de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika. Au retour de voyage, il est fortement conseillé de consulter un médecin spécialiste indépendamment de la présence de signes évocateurs.

Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes :

Chikungunya

Il est possible que des cas sporadiques soient recensés puisque le moustique vecteur est présent dans toutes les zones dont l’altitude est inférieure à 1800 m. La transmission du Chikungunya s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés de type Aedes. Cette maladie se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). Le traitement est alors symptomatique. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif ni vaccin. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

Rage

La rage est une maladie virale transmissible à l’humain par morsure ou léchage d’une muqueuse par un mammifère atteint du virus. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide ; il n’existe aucun traitement curatif contre la rage une fois la maladie déclarée. La vaccination préventive avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation médicale préalable.

Sur place, les centres de la Croix Rouge colombiennepeuvent vacciner en cas de morsure.

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Le mode de transmission se fait par ingestion d’aliments souillés ou contaminés. Les symptômes associent dans les formes graves, souvent une forte fièvre à des troubles digestifs et imposent une consultation médicale en urgence. La prévention repose sur la vaccination et surtout sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire (cf. ci-après).

Leishmaniose

Cette parasitose est transmise par une mouche de sable ou un moucheron (le phlébotome) qui pique surtout le soir et la nuit. L’infection se traduit par des lésions cutanées qui peuvent se développer sur le visage, les bras et le corps. Plusieurs formes de la maladie sont connues (uniquement cutanées ou viscérales) pouvant être parfois mortelles.

Le traitement curatif est long et difficile et il convient de consulter un médecin rapidement après l’apparition d’une ou plusieurs plaies cutanées, chroniques, ne cicatrisant pas, laissant supposer une infection. La prévention consiste à porter des vêtements couvrants et à appliquer sur la peau des répulsifs anti-moustiques.

Fièvre à virus Oropouche

L’infection à virus Oropouche est une maladie transmise par différents types d’insectes. Les symptômes associent une fièvre brutale avec frissons, maux de tête, courbatures et troubles digestifs. Il n’existe pas de vaccin ni de traitement spécifique. La prévention repose sur l’éviction des piqûres d’insectes.

Mal des montagnes

Bogota étant située à 2700 mètres d’altitude, certains voyageurs peuvent y éprouver le mal des montagnes (maux de tête, insomnies, essoufflement) le plus souvent de façon temporaire. Si ces symptômes ne disparaissent pas ou si apparait une difficulté respiratoire, la mise sous oxygène s’impose en urgence.

La haute altitude est déconseillée pour les enfants âgés de moins de 7 ans. Les antécédents cardiaques, pulmonaires, neurologiques et psychiatriques constituent également une contre-indication, tout comme la grossesse. Il est donc conseillé de prendre l’avis d’un médecin avant le voyage, surtout pour les personnes âgées ou porteuses d’une maladie chronique.

Yagé (ou Ayahuasca)

L’Ayahuasca, plante hallucinogène inscrite au registre des stupéfiants en France, est utilisée par des communautés indigènes en Colombie (essentiellement au Putumayo et dans la région amazonienne) lors de cérémonies chamaniques, le plus souvent pratiquées par des individus peu formés.

L’Ayahuasca comporte différents produits ou substances issus de plantes, et sa composition varie donc grandement selon les groupes ethniques, pour en modifier les effets, selon le contexte dans lequel le breuvage est consommé.
Les effets de l’Ayahuasca sont rapides, durables et génèrent des effets à la fois psychiques (hallucinations, troubles de la conscience et de la mémoire, etc.) et des effets périphériques (troubles cardiovasculaires et digestifs notamment). Le principal danger de l’Ayahuasca est lié à la nature et aux propriétés des différentes plantes utilisées, mais aussi à l’incertitude sur sa composition exacte.

L’usage de l’Ayahuasca peut donc avoir des conséquences médicales graves, voire mortelles, notamment pour les personnes présentant des symptômes cardiaques ou sous antidépresseurs. Par ailleurs, les effets psychotropes liés à la consommation de cette plante peuvent être à l’origine d’actes de délinquance graves.

La maîtrise du processus d’initiation au chamanisme n’est nullement contrôlée et ne peut être garantie, même lorsque des guides touristiques et des centres d’éco-tourisme proposent des "initiations". Ces activités ont lieu en outre dans des zones isolées, difficiles d’accès, et en cas d’accident, peu propices à l’arrivée de secours rapides.

Cette pratique est à proscrire.

Infection par le virus HIV – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, dont la prévalence n’est pas négligeable dans le pays, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Quelques règles simples

De manière générale :

  • se tenir à distance des animaux, de leurs cadavres ainsi que de leurs déjections ;
  • ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risques de morsures et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux roues, siège auto pour les enfants) ;
  • éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risques d’infection parasitaire) ;
  • éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  • secouer les habits, draps et sacs de couchage pour éviter les piqûres de scorpions ou les morsures d’araignées (notamment de mygales) ;
  • ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue (risques de contrefaçons).

Mesures d’hygiène alimentaire :

  • se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes ;
  • veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
  • éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • ne boire que des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ; l’eau courante est généralement considérée comme potable à Bogota et dans les plus grandes villes du pays, cependant les contaminations digestives (virales ou parasitaires) n’y sont pas rares ;
  • éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
  • ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.

Infos utiles

Transport

Transport routier

Si vous êtes de passage (tourisme, affaires, études, mission…), vous pouvez conduire avec votre permis de conduire français pendant 90 jours en Colombie en vous munissant de votre permis français. Cette autorisation est valable jusqu’à 180 jours si vous avez renouvelé votre court séjour via la procédure PTP devant Migración Colombia. Le permis international n’est pas reconnu en Colombie.

Si vous êtes résident en Colombie, vous devez obtenir le permis de conduire local par examen (la Colombie ne reconnait pas l’échange du permis de conduire français en permis de conduire colombien). Vous êtes considérés comme résidents si vous disposez d’un visa colombien de plus de 90 jours.

L’état des routes s’améliore lentement, mais le réseau secondaire n’est que partiellement goudronné. Des mouvements sociaux peuvent perturber la circulation sur les principaux axes routiers. Il convient de se tenir régulièrement informé de l’état de la situation auprès des autorités et des médias locaux.

La Colombie mène une politique de tolérance zéro en matière d’alcoolémie au volant.

La législation colombienne interdit formellement aux conducteurs impliqués dans un accident de quitter les lieux ou de déplacer leur véhicule avant l’arrivée de la police. S’ils ne respectent pas cette consigne, ils peuvent être considérés par la justice locale comme étant les seuls responsables de l’accident.

Transport maritime

Les plaisanciers qui souhaitent longer les côtes colombiennes, particulièrement dans sa partie caribéenne, doivent faire preuve de prudence (actes de piraterie recensés). Il est par ailleurs recommandé de déclarer son entrée dans les eaux territoriales colombiennes à la capitainerie du port le plus proche et, en cas de séjour prolongé, d’être particulièrement attentif aux délais de déclaration d’importation temporaire.

Transport aérien

Certaines compagnies aériennes exigent que les passagers se présentent à l’enregistrement deux, voire trois heures avant le départ du vol. Il est donc recommandé de vérifier directement l’heure limite d’enregistrement de son vol auprès de la compagnie concernée.

La compagnie colombienne Avianca a suspendu tous ses vols en provenance et à destination du Venezuela.

Législation locale

La possession de stupéfiants, même en quantité minime, est lourdement sanctionnée. Il est recommandé de faire sa valise soi-même et de ne jamais accepter de transporter des biens pour autrui.

Les relations sexuelles avec des mineurs sont sévèrement réprimées.

Les relations sexuelles entre personnes de même sexe sont légales en Colombie, tout comme le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe.

La loi colombienne interdit l’exportation d’espèces animales locales ainsi que de pièces archéologiques.

Mise en garde aux familles sur le recours à la Gestation Pour Autrui (GPA) en Colombie

il convient d’avoir une vigilance particulière des personnes qui souhaiteraient recourir en Colombie aux techniques de procréation assistée telles que la Gestation Pour Autrui (GPA), celle-ci n’étant pas autorisée en France.

Il leur est vivement recommandé de sécuriser juridiquement leur projet dans un contexte où il n’existe pas de cadre légal dans le pays.

Il leur appartient aussi de veiller en responsabilité, dans leur projet, à l’intérêt moral autant que matériel de toutes les parties, à commencer par celui de l’enfant et celui de la mère porteuse, dans le respect des procédures locales.

Dans certains cas, ces démarches peuvent également occasionner une durée prolongée de séjour en Colombie, supérieure à la durée légale de séjour accordée aux visiteurs lors de leur l’entrée sur le territoire colombien.

Divers

Climat

Proche de l’équateur, la Colombie connaît une grande stabilité des températures toute l’année.

La saison sèche et la saison des pluies sont variables selon les régions. Généralement, il pleut en Colombie en avril-mai et en octobre-novembre. Durant cette saison, les pluies torrentielles peuvent causer des inondations et des glissements de terrain, particulièrement dans les zones rurales.

Le climat est différent selon les régions. Il est tropical-humide sur la côte caraïbe de la Colombie et en Amazonie. La chaleur se fait plus intense dans les plaines qu’à Bogota, où le climat est plus tempéré. Les températures deviennent extrêmes dans les zones quasi-désertiques, comme La Guajira, ou dans les montagnes, notamment à plus de 3000 mètres.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

Les ressortissants français peuvent séjourner en Colombie sans visa, pour une durée de 90 jours. Les voyageurs d’affaires sont soumis aux mêmes conditions pour les courts séjours.

Consultez l’article de l’ambassade de France en Colombie.

En cas d’établissement d’un visa, les formalités se font avant le départ auprès des services consulaires colombiens, en présentant une demande en ligne. Toutefois, pour l’arrivée et le séjour en Colombie, toutes les informations sont données à titre indicatif : seules les autorités colombiennes sont compétentes pour communiquer des informations actualisées.

Pour plus d’informations, consulter le site du Consulat de Colombie à Parisou celui du ministère colombien des relations extérieures ou cette pagedu site de l’ambassade.

Pour plus d’informations, consulter le site du Consulat de Colombie à Paris ou celui du ministère colombien des relations extérieures.

Réseaux de communication

La Colombie a globalement un bon taux de couverture des réseaux de téléphonie mobile et internet haut débit 3G et 4G, dans les agglomérations. Par contre, les réseaux (y compris en 2G) ne couvrent généralement pas les régions peu peuplées.

Avec un mobile français en itinérance (roaming), le taux de couverture (3G et 4G) est également très bon dans les grandes agglomérations.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Colombie.

Contacts utiles

Service économique régional

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence et le soutien public au développement international des entreprises.

Service économique régional de Bogotá
Carrera 11 N° 93-12 Piso 4, Bogotá - Colombie
Tél. : +57 601 638 14 60
Courriel : bogota chez dgtresor.gouv.fr
Site internet

Business France

Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.
Business France - Colombie
Carrera 11 N°93, 12 Bogota
Colombie
Tél. : +57 601 6381464
Courriel : bogota chez businessfrance.fr

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent à disposition leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.
Président de section : Jérôme COPIN - jerome.copin chez thalesgroup.com (société Thalès)
Site internet : Comité National des Conseillers du Commerce Extérieur de la France

CCIFC

Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) Françaises à l’International sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères. Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de plus de 32.000 entreprises françaises et étrangères dans 83 pays.
En Colombie, la chambre compte plus de 250 entreprises membres.
Chambre de Commerce et d’Industrie France Colombie (CCIFC)
Carrera 13 N° 94 A - 25 Bureau 412
Bogotá
Tél. : +57 601 622 43 62
Carrera 13 N° 94A - 25
Courriel : ccfci chez france-colombie.com
Site internet

Atout France

Site internet

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.
Agence de Bogota
Avenue 82, n°10-33, Bureau 302
Bogotá – Colombia
Tél. : +57 601 621 32 99
Fax : +57 1 621 3306
Courriel : afdbogota chez afd.fr
Site Internet

Attaché douanier

Tél. : +57 6016 38 15 90
Courriel : bogota.dgddi chez douane.finances.gouv.fr

Principaux accords commerciaux dont est membre la Colombie
La Colombie est notamment membre de la Communauté andine (CAN) et de l’Alliance du Pacifique.. L’UE et la Colombie ont conclu un accord commercial, en vigueur depuis le 1er août 2013.
La Colombie a rejoint l’OCDE en 2020.

Une convention de non-double imposition entre la Colombie et la France est entrée en vigueur le 1er janvier 2023.

FMI et autres institutions financières multilatérales actives en Colombie

FMI : La Colombie et le FMI
Banque mondiale
Banque interaméricaine de développement
CAF (Corporation andine de développement)
Banque européenne de développement