Azerbaïdjan

Partager

Aidez-nous à améliorer encore notre service en répondant à notre enquête.


Dernière mise à jour le : - Information toujours valide le :

Dernière minute

Date de publication :

Risques d’arrestation, de détention arbitraire et de jugement inéquitable en Azerbaïdjan

Publié le 04/09/2024

Il est désormais déconseillé sauf raison impérative aux ressortissants français, y compris binationaux, de se rendre en Azerbaïdjan.

Les ressortissants français y compris binationaux, qu’ils soient résidents ou de passage, s’exposent à un risque d’arrestation, de détention arbitraire et de jugement inéquitable en Azerbaïdjan.

Ce risque peut concerner notamment les personnes effectuant une simple visite touristique, un voyage d’affaires. En cas d’arrestation ou de détention, le respect des droits fondamentaux n’est pas garanti.

Tout ressortissant français arrêté s’expose :
• à un placement en détention provisoire, ou une interdiction de sortie du territoire, dont la durée peut s’étendre sur plusieurs mois ;
• à de lourdes condamnations à des peines d’emprisonnement, aux termes de procès qui peuvent ne pas respecter les droits de la défense.

En outre, il reste formellement déconseillé de se rendre dans les zones frontalières avec l’Arménie ainsi que dans les régions de l’ancien oblast autonome du Haut-Karabagh et des anciens districts adjacents (zones en rouge sur la carte des Conseils aux voyageurs).

Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 26/03/2024

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

La majeure partie du territoire azerbaïdjanais est placée en orange sur la carte des Conseils aux voyageurs. Il est donc déconseillé sauf raison impérative aux ressortissants français, y compris binationaux, de se rendre en Azerbaïdjan.

Il reste en outre formellement déconseillé de se rendre dans les zones frontalières avec l’Arménie ainsi que dans les régions de l’ancien oblast autonome du Haut-Karabagh et des anciens districts adjacents (zones en rouge sur la carte des Conseils aux voyageurs).

Risques d’arrestation, de détention arbitraire et de jugement inéquitable en Azerbaïdjan

Les ressortissants français, y compris binationaux, qu’ils soient résidents ou de passage, s’exposent à un risque d’arrestation, de détention arbitraire et de jugement inéquitable en Azerbaïdjan.

Ce risque peut concerner les personnes effectuant une simple visite touristique, un voyage d’affaires. En cas d’arrestation ou de détention, le respect des droits fondamentaux n’est pas garanti.

Tout ressortissant français arrêté s’expose :

• à un placement en détention provisoire, ou une interdiction de sortie du territoire, dont la durée peut s’étendre sur plusieurs mois ;
• à de lourdes condamnations à des peines d’emprisonnement au terme de procès qui peuvent ne pas respecter les droits de la défense.

Les accusations et placements en détention peuvent être arbitraires.

Recommandations générales :

• Faire preuve de la plus grande réserve dans ses propos sur le conflit du Haut-Karabagh et la relation avec l’Arménie, sujets d’une extrême sensibilité en Azerbaïdjan ;
• S’abstenir de toute conversation d’ordre politique avec les interlocuteurs azerbaïdjanais ;
• Se conformer aux instructions données par les autorités azerbaïdjanaises, qui peuvent temporairement interdire ou restreindre l’accès à certaines zones ;
• Faire preuve de la plus grande prudence dans l’usage des appareils photographiques et des caméras, strictement encadré par les autorités locales (interdiction de photographier certains lieux ou bâtiments sensibles comme les bâtisses et terrains militaires, les commissariats, les ministères et les ambassades, certaines infrastructures telles que les aéroports, les centrales électriques ou les réservoirs d’eau, certains événements ou manifestations à caractère religieux ou familial, ainsi que les militaires et les policiers) ;
• L’usage de drones ou de téléphones satellites est soumis à autorisation spéciale préalable. L’usager non expressément autorisé s’expose au risque de poursuites et de condamnations pénales ;
• Pour les journalistes : respecter strictement la réglementation locale en matière d’entrée sur le territoire (visa d’entrée et/ou de résidence, autorisations préalables de tournage, déclarations en douane des matériels d’enregistrement et de photographie).

Ancien oblast autonome du Haut-Karabagh et anciens districts adjacents

Ces régions ont été le théâtre d’affrontements militaires de grande ampleur entre forces azerbaïdjanaises et arméniennes.
Les forces armées azerbaïdjanaises ont conduit en septembre 2023 une opération militaire d’ampleur dans l’ancien oblast autonome du Haut-Karabagh qui a entraîné le départ vers l’Arménie de la quasi-totalité de la population arménienne.

Les autorités azerbaïdjanaises contrôlent désormais la totalité de ces régions pour lesquelles l’accès se fait sur autorisation. Compte tenu de la présence de nombreuses mines, il est formellement déconseillé aux citoyens français de se rendre dans ces régions et à leurs abords.

Zones frontalières avec l’Arménie

Des affrontements armés entre les forces des deux pays ont régulièrement lieu à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Pour cette raison mais également en raison de la présence de nombreuses mines anti-personnel, il est formellement déconseillé aux citoyens français de se rendre dans les régions frontalières.
Le conflit du Haut-Karabagh et la relation avec l’Arménie étant d’une extrême sensibilité en Azerbaïdjan, il est conseillé de faire preuve de la plus grande réserve dans ses propos à ce sujet.

Risques liés au transport routier

L’infrastructure routière est globalement satisfaisante à Bakou et dans sa banlieue, contrairement à celle du reste du pays.

Les habitudes de conduite locales rendent indispensable une vigilance de tous les instants pour le conducteur à Bakou. La plus grande prudence et le strict respect des règles sont donc des exigences absolues. Il est déconseillé aux conducteurs inexpérimentés de prendre le volant. Dans le reste du pays, il est peu recommandé de conduire un véhicule notamment la nuit, en raison notamment de l’état des infrastructures, des comportements à risques de certains conducteurs, du faible éclairage et de la présence d’obstacles pouvant être très mal ou non signalés.

Délinquance

La délinquance de droit commun est faible en Azerbaïdjan et la sécurité est assurée dans la capitale, Bakou, en particulier dans le centre-ville, où la police effectue des patrouilles régulières. La nuit, il convient d’éviter certains quartiers périphériques de la capitale qui ne bénéficient que d’un éclairage public limité.

Il est vivement recommandé de se munir de copies (papier ou numériques) des documents d’identité, des titres de voyage et des visas. Il est également possible de stocker ces documents sur le site service-public.fr. Il sera ainsi facile d’en récupérer une copie en cas de vol ou de perte. Il peut également être utile de conserver sur soi le numéro de téléphone de sa compagnie d’assurance ainsi que le numéro d’urgence de l’ambassade.

Risques naturels

Risque sismique

L’Azerbaïdjan est situé dans une région d’activité sismique. En cas de séisme, il importe de respecter les recommandations de base.

Risques naturels en montagne

Les voyageurs sont invités à prendre toutes les précautions utiles : agence de voyage fiable, guide professionnel expérimenté, etc… En complément d’une inscription sur le portail Ariane, il est par ailleurs souhaitable d’informer précisément ses proches de l’itinéraire emprunté, ainsi que des dates et des horaires des déplacements prévus. A noter que les épisodes neigeux sont imprévisibles en hiver. En montagne, il convient de se tenir à l’écart des chiens de berger qui peuvent être agressifs. Il est également conseillé d’être vigilant quant à la présence d’animaux sauvages (serpents venimeux, ours, loups, etc.).

Il est à noter que la sécurité dans les stations de ski de Shahdag (région de Gusar) et de Tufandag (région de Gabala) est assurée malgré leur proximité avec les zones frontalières. Les touristes français peuvent s’y rendre avec une vigilance habituelle pour les zones de montagne (risques d’entorse, chutes de pierre, etc.).

Zones de vigilance

Zones formellement déconseillées

Ancien oblast autonome du Haut-Karabagh et anciens districts adjacents

Il est formellement déconseillé aux citoyens français de se rendre dans la région de l’ancien oblast autonome du Haut-Karabagh et à ses abords (majeure partie des anciens districts adjacents). En effet, la présence de restes explosifs de guerre (mines notamment) dans ces régions constitue un danger de première importance. La présence de mines n’est encore que partiellement cartographiée et des accidents mortels ont régulièrement lieu. Les autorités azerbaïdjanaises conduisent des opérations de déminage qui prendront probablement plusieurs années.

Les personnes qui, sans l’autorisation préalable des autorités azerbaïdjanaises, se seraient rendues dans ces régions alors qu’elles échappaient à leur contrôle sont considérées comme ayant séjourné illégalement en Azerbaïdjan. Elles risquent de se voir refoulées à l’entrée du territoire azerbaïdjanais mais sont également susceptibles de poursuites pénales pour franchissement illégal de la frontière.

Zone frontalière avec l’Arménie

Les zones frontalières avec l’Arménie (y compris dans la région du Nakhitchevan) sont formellement déconseillées en raison du risque d’affrontements armés et de la présence de nombreuses mines anti-personnel.

Zones déconseillées sauf raison impérative

La majeure partie du territoire azerbaïdjanais est placé en orange sur la carte des Conseils aux voyageurs et reste déconseillée sauf raison impérative. Les régions frontalières ci-après nécessitent également la plus grande vigilance.

Zone frontalière avec le Daghestan

Compte tenu de l’instabilité qui prévaut en république du Daghestan (Russie), les déplacements le long de la frontière entre cette république et l’Azerbaïdjan sont déconseillés sauf raison impérative.

Zone frontalière avec l’Iran

En raison de l’existence de trafics et de l’absence de signalisation claire, il est déconseillé aux voyageurs, sauf raison impérative, de se rendre à la frontière entre l’Azerbaïdjan et l’Iran, y compris au Nakhitchevan. Le passage de l’Azerbaïdjan vers l’Iran est en principe possible au poste-frontière d’Astara (mais actuellement fermé du fait des restrictions liées au Covid-19, toujours en vigueur jusqu’à nouvel ordre).

Illust:286.3 ko, 680x569
Dernière actualisation le 4/09/2024, toujours en vigueur le 13/12/2024

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée et de séjour

Les frontières terrestres de l’Azerbaïdjan sont actuellement fermées aux voyageurs

Quelle que soit la catégorie de visiteurs, seule une entrée par voie aérienne est possible, les frontières terrestres demeurant fermées à tous les voyageurs. Les mesures de restrictions sanitaires pour l’entrée sur le territoire liées à l’épidémie de Covid 19 (présentation d’un certificat de vaccination ou d’un test PCR) ont été levées.

Il est conseillé de suivre les recommandations des autorités locales et de consulter le site internet et les réseaux sociaux de l’ambassade de France en Azerbaïdjan.
Les demandes d’e-visas pour les Français peuvent être réalisées en ligne sur le site officiel azerbaïdjanais ASAN VIZA (voir le paragraphe ci-dessous « Visas »).
Le départ de l’Azerbaïdjan ne requiert quant à lui que la présentation des documents exigés par le pays d’arrivée.
Les dispositions adoptées par les autorités locales sont évolutives et souvent d’application immédiate.

Visas

Les voyageurs se rendant en Azerbaïdjan doivent être obligatoirement munis, préalablement à leur départ, d’un visa valable pour toute la durée de leur séjour. Ce visa peut être obtenu auprès de l’ambassade d’Azerbaïdjan compétente ou par une procédure en ligne.

NB : il est impossible d’obtenir un visa aux postes-frontières terrestres (toutes les frontières terrestres sont actuellement fermées aux voyageurs).
Avant tout séjour et déplacement à Bakou et dans le reste du pays, il convient de s’assurer, avant son départ, de la validité des documents administratifs (visas, carte de résident le cas échéant), en fonction de la nature du séjour envisagé.

En raison de problèmes récurrents, il est demandé aux voyageurs de vérifier, dès la délivrance, trois éléments essentiels du visa qui leur est accordé :
• le nombre d’entrées autorisées ;
• la durée autorisée de séjour, exprimée en jours ;
• les dates de validité du visa (date d’entrée, avant laquelle il n’est pas possible de pénétrer sur le territoire azerbaïdjanais, et date de sortie, au-delà de laquelle le voyageur se trouvera en situation irrégulière). Un visa valide est requis pour quitter le territoire azerbaïdjanais : en cas d’expiration du visa ou au cas où le séjour aurait excédé la durée de validité de visa, le paiement d’une amende sera exigé avant la délivrance d’un permis de sortie. Ce dernier est valable 48 heures après sa délivrance. Seul le Service d’Etat des Migrations est compétent pour délivrer ce document, qui ne peut donc en aucun cas être obtenu à l’aéroport international de Bakou ou dans un poste-frontière du pays.

Procédure ASAN VIZA : visa électronique pour une durée maximale de 30 jours

Depuis le 10 janvier 2017, les personnes souhaitant se rendre en Azerbaïdjan peuvent obtenir en ligne un visa électronique (« E-visa ») d’une durée de 30 jours maximum (1 entrée) via le portail institutionnel azerbaïdjanais "ASAN VIZA" (site internet en langues anglaise, russe et azerbaïdjanaise).

Pour obtenir ce visa électronique, les ressortissants de 81 pays soumis à visa d’entrée en Azerbaïdjan (dont la France) devront remplir le formulaire disponible en ligne et téléverser une copie scannée de la page d’identité de leur passeport (valide au minimum 3 mois après la fin du séjour envisagée). Le montant des frais à payer par carte bancaire s’élève à 20 USD pour le visa et 5 USD au titre des frais de services, non-remboursables en cas de rejet de la demande.

Les voyageurs dont la demande a été acceptée recevront dans un délai de 3 jours ouvrés (ou en 3 heures pour la procédure d’urgence à 60 USD, à savoir 20 USD pour le visa et 40 USD pour les frais de services) un courriel contenant un lien permettant de télécharger le visa électronique. Celui-ci devra être imprimé au format A4 et glissé dans le passeport. En cas de perte du visa électronique, il est possible de le réimprimer. Chaque visa électronique est nominatif et ne peut être transféré à une autre personne. Il doit être impérativement utilisé avec le passeport dont les informations et le scan ont été transmis pour la demande de visa, sans quoi l’entrée en Azerbaïdjan pourra être refusée à l’aéroport par la police aux frontières azerbaïdjanaise.

Ce dispositif s’adresse à toute personne, famille ou groupe de personnes (de 10 à 300 personnes) souhaitant se rendre en Azerbaïdjan en tant que touriste, bien que le portail propose également les motifs de voyage suivants : affaires, sciences, éducation, travail, culture, sports, humanitaire, traitement médical, voyage personnel, voyage officiel.

Pour toute précision concernant les visas azerbaïdjanais ou le fonctionnement du portail « ASAN VIZA », les demandeurs sont invités à contacter l’ambassade de la République d’Azerbaïdjan en France ou la cellule webmestre du portail « ASAN VIZA ».

Demande de visa pour une durée supérieure à 30 jours

Les missions diplomatiques et consulaires azerbaïdjanaises sont compétentes en matière de délivrance de visas d’une durée supérieure à 30 jours.

Démarches d’enregistrement auprès du Service d’État des Migrations
Pour un séjour de 15 à 90 jours

Tout étranger arrivant en Azerbaïdjan et désirant y séjourner pendant plus de quinze jours doit s’enregistrer dans les quinze jours suivant son arrivée.

La structure d’accueil de l’étranger (hôtel, agence immobilière ou propriétaire d’un appartement privé) devra adresser au Service d’Etat des Migrations, par courrier postal ou électronique (qeydiyyat chez migration.gov.az), sur la plateforme en ligne d’e-gov ou en dépêchant un représentant au Service d’État des Migrations (203, avenue Ataturk, Binagadi district – Bakou AZ 1108), ou dans un centre ASAN, un formulaire d’enregistrement assorti de la copie du passeport du visiteur étranger souhaitant s’enregistrer, la copie de son visa ainsi qu’un justificatif de résidence ou d’hébergement.

Un certificat d’enregistrement doit ensuite être adressé à la structure d’accueil par le Service d’État des Migrations dans les 48 heures.
La durée d’enregistrement est égale à la durée du visa.
Le départ de l’étranger doit, en sens inverse, être notifié par la structure d’accueil au Service d’État des Migrations.

Tout changement de lieu de résidence de l’étranger au cours de son séjour en Azerbaïdjan devra également être notifié au Service d’État des Migrations.
Cet enregistrement ne donne lieu à l’émission d’aucune carte d’enregistrement.
A défaut de structure d’accueil, c’est à l’étranger qu’il incombe, à titre personnel, de s’acquitter de l’ensemble de ces formalités.

Tout défaut d’enregistrement est passible d’une amende. Cette amende devra être payée au guichet du Service d’État des Migrations de l’aéroport international de Bakou. Cette facilité n’est pas disponible aux poste-frontières terrestres. Si l’étranger ne peut pas ou ne veut pas s’acquitter de cette amende, il s’expose à une mesure d’interdiction du territoire azerbaïdjanais pour une durée de 1 à 5 ans.

Pour un séjour de plus de 90 jours

Se renseigner auprès de l’ambassade d’Azerbaïdjan en France.

Attention

Les personnes qui, sans l’autorisation préalable des autorités azerbaïdjanaises, se seraient rendues dans l’ancien oblast autonome du Haut-Karabagh ou dans les anciens districts adjacents alors qu’ils échappaient à leur contrôle sont considérées comme ayant séjourné illégalement en Azerbaïdjan. Elles risquent de se voir refoulées à l’entrée du territoire azerbaïdjanais mais sont également susceptibles de poursuites pénales pour franchissement illégal de la frontière.

Les problèmes de visa sont fréquents pour les voyageurs en provenance ou à destination de Turkmenbachi (Turkménistan), arrivant au port de Bakou par ferry. Compte tenu de l’irrégularité des liaisons, il est recommandé de disposer d’un visa valide quelques jours supplémentaires pour les deux pays (Azerbaïdjan et Turkménistan).

Règlementation douanière

L’importation de devises est contrôlée à l’entrée dans le pays (un formulaire doit être rempli et conservé car il est réclamé à la sortie).

L’exportation de tout objet artisanal ou d’art et de toute antiquité est soumise à la délivrance d’une autorisation préalable de sortie du territoire national, sous peine de confiscation ou de paiement d’une amende. C’est le cas notamment des tapis, dont l’exportation est soumise à la présentation d’un permis délivré par le Musée d’État des Tapis, et que doit impérativement se procurer le vendeur.

La réglementation azerbaïdjanaise limite à 125 grammes l’exportation de caviar à titre privé, 3 cartouches de cigarettes et 3 litres d’alcool.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne dispensent pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages (et ceci suffisamment longtemps avant le départ, pour permettre le cas échéant les rappels de vaccins).

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place.

Les services hospitaliers publics sont en principe peu chers, mais mal équipés à l’exception de ceux de Bakou. Dans la capitale, les centres médicaux étrangers disposent de la plupart des traitements nécessaires mais les consultations peuvent y être très chères (de 50 à 250 USD). En cas d’accident ou de maladie graves, il n’est pas rare que les victimes ou malades se rendent à l’étranger pour se faire soigner.

Recommandations pour la santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations. Consulter si besoin son dentiste avant le départ.
Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires (en quantité suffisante avec une réserve au cas où le séjour se prolongerait), même involontairement. Certains médicaments ne sont pas disponibles sur le territoire azerbaïdjanais, notamment certains anti-douleurs. Ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons). Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos Pratiques.

Vaccinations

Aucune vaccination n’est obligatoire mais sont recommandés :

• la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP), Hépatite B, Haemophilus B, Pneumocoque, rubéole-oreillons-rougeole (ROR) pour les enfants et les adultes ;
• en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et l’hépatite A peuvent être recommandées ;
• la vaccination contre la rage est fortement recommandée car cette maladie est endémique en Azerbaïdjan. Il y a de nombreux chiens et chats errants dans le pays et certains peuvent être porteurs de la maladie, même dans les villes. En raison de l’absence de sérothérapie, il est ainsi fortement conseillé de se faire vacciner contre la rage avant de se rendre en Azerbaïdjan, si le séjour dure plus de deux semaines ou prévoit des randonnées en dehors des centres urbains et pour les enfants en âge de marcher.

Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme entre mai et octobre dans le nord du pays. Cependant, compte tenu du faible risque, aucun traitement médicamenteux préventif contre le paludisme n’est recommandé.

Les mesures classiques de protection contre les piqûres de moustiques sont recommandées (cf. ci-après). Durant le séjour dans le pays, et jusqu’à deux mois après le retour, un avis médical doit être pris rapidement en cas d’apparition de fièvre ou de diarrhées.

Mesures générales de prévention contre les piqûres de moustiques :
• Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
• Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé et de l’Institut Pasteur ;
• Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.)

Autres maladies

Grippe aviaire

Les mesures suivantes sont recommandées :
• Éviter tout contact avec les oiseaux et les volailles vivants, ou morts et non cuits, et plus généralement avec les animaux sauvages et d’élevage ;
• Se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ;
• Éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier pour la viande et les œufs.
En cas de contact avec des animaux malades, notamment des oiseaux ou des volailles, ou en cas d’apparition de symptômes compatibles avec la grippe aviaire (fièvre, toux, courbatures), il faut consulter rapidement un médecin.

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles transmise par l’eau ou des aliments contaminés. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs à type de diarrhées sanglantes. Cela impose une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Il existe un vaccin contre la fièvre typhoïde qui doit être renouvelé tous les 5 ans. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. hygiène alimentaire).

Infection par le virus VIH – IST

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Précautions d’usage et hygiène alimentaire

Il est conseillé de :

• Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
• Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) et ne pas caresser les animaux rencontrés ;
• Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues) ;
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
• Éviter les contacts avec des personnes malades.

Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :

L’eau du robinet n’est pas potable en Azerbaïdjan. Même si les grands hôtels internationaux disposent de systèmes de filtration, la consommation d’eau du robinet reste déconseillée.
La fiabilité des contrôles sanitaires sur les viandes et les produits frais importés est aléatoire. La chaîne du froid n’est pas toujours respectée, surtout en période estivale. Il est donc recommandé de vérifier les dates de péremption de ces produits et de ne pas les consommer en cas de doute.

Il est également recommandé de :

• Se laver les mains régulièrement avec des solutions hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas et le passage aux toilettes ;
• Veiller à la qualité des aliments et à leur bonne cuisson ;
• Eviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits (poisson, viande, volaille, lait) ;
• Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
• Eviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
• Ne boire que des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration) y compris pour la toilette des bébés, le brossage des dents, le nettoyage des fruits et légumes, la cuisine et les boissons chaudes ;
• Eviter les glaçons et les glaces artisanales, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
• Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.

Infos utiles

Transport

Infrastructures routières

Les frontières terrestres de l’Azerbaïdjan sont fermées aux voyageurs.
En raison de la présence de mines antipersonnel, l’entrée dans les régions de l’ancien oblast autonome du Haut-Karabagh et des anciens districts adjacents est soumise à des restrictions de circulation. Une autorisation préalable des autorités azerbaïdjanaises est nécessaire pour y accéder.

L’entrée d’un véhicule étranger sur le territoire azerbaïdjanais doit correspondre à la durée de validité du séjour de son propriétaire. Si elle n’excède pas une durée de 30 jours, aucune taxe ne sera appliquée.

Malgré des améliorations significatives sur les grands axes routiers, le réseau secondaire reste de qualité médiocre et la circulation automobile est dangereuse. En province, il n’est pas rare de rencontrer des troupeaux d’animaux sur les axes routiers, autoroutes incluses.

Le taux d’accidents est élevé, notamment à Bakou. Les piétons en sont fréquemment les victimes. Il est recommandé de faire preuve de la plus grande prudence aux carrefours, même équipés de feux de signalisation. Les accidents sont principalement dus à une vitesse excessive, en ville comme hors agglomération, et à l’absence de respect des règles élémentaires du code de la route.

En cas d’accident de la route, il convient d’appeler la police pour qu’un constat soit dressé. Lorsqu’il y a des victimes, il est impératif de contacter la police et d’informer l’ambassade.

Permis de conduire

Le permis de conduire français est admis pour les courts séjours (30 jours). Au-delà, il est recommandé de se munir d’un permis de conduire international.

Taxis

A Bakou, il est recommandé de recourir aux taxis officiels type « London Cab », de couleur aubergine, dotés d’un compteur. En complément du service des taxis, il existe un réseau d’autobus et une ligne de métro. Des applications permettant de recourir à un service de VTC sont aussi disponibles en Azerbaïdjan.

Réseau ferroviaire

Le réseau ferroviaire azerbaïdjanais est limité. Les horaires des trains sont respectés. Pendant le voyage, il est recommandé de ne pas laisser ses affaires sans surveillance.

Transport aérien

L’aéroport international Heydar Aliyev (GYD) est situé à 25 kilomètres du centre-ville. Il dessert la plupart des destinations européennes et internationales, ainsi que les villes azerbaïdjanaises de Cheki, Gandja, Gabala, Lenkoran, Nakhitchevan et Zagatala. A l’exception de l’Arménie, l’ensemble des pays voisins sont desservis par liaisons aériennes.

Législation locale

La vente et la consommation d’alcool est libre. L’abus d’alcool est en principe réprimé par la loi (tolérance zéro pour les conducteurs de véhicule).

La consommation, la détention, le commerce et le transport de drogues sont passibles de très lourdes peines de prison.

Us et coutumes

L’Azerbaïdjan est un pays laïc dont la majorité de la population est de tradition musulmane. Les signes extérieurs d’appartenance religieuse sont peu fréquents. Il est recommandé d’observer une certaine réserve dans l’expression publique de ses croyances religieuses et d’adopter le code vestimentaire adéquat dans les lieux de culte.

Il n’est pas d’usage de se livrer en public à des démonstrations d’affection appuyées envers son ou sa partenaire.

Divers

Communication

La réglementation contraint les usagers utilisant en Azerbaïdjan un téléphone mobile acheté à l’étranger et doté d’une carte SIM locale à s’enregistrer auprès de l’une des agences d’un opérateur téléphonique local (Azercell, Bakcell ou Nar), dans un délai de 30 jours à compter de l’achat de la carte SIM ou de l’entrée sur le territoire azerbaïdjanais. Passé ce délai, si cette formalité n’a pas été accomplie, il ne sera plus possible d’accéder au réseau téléphonique local. Aucune sanction financière n’est prévue. En cas d’oubli, le téléphone sera bloqué automatiquement mais pourra être débloqué dans un délai de trois jours en accomplissant la formalité de l’enregistrement. Le centre d’appels du Ministère des communications répond, en anglais, à toutes les demandes de précisions (1677).

Paiements par carte bancaire

Le paiement par carte bancaire est répandu en Azerbaïdjan, même si une grande disparité existe entre Bakou et le reste du pays. En cas de paiement par carte bancaire, il est conseillé de rester vigilant pendant l’ensemble de l’opération.

Climat

Le climat, de type méditerranéen en bordure de la Caspienne, est humide et venteux, en particulier à Bakou. Les hivers sont relativement doux mais les vents peuvent être violents (jusqu’à 130 km/h). Les étés sont caniculaires à Bakou (40°C entre juin et août). En montagne, les saisons sont plus tranchées et les hivers plus rigoureux.

Voyages d’affaires

Visa d’affaires

Facilités de visa / Visa d’affaires

Les voyageurs se rendant en Azerbaïdjan doivent être obligatoirement munis, à leur arrivée sur le territoire, d’un visa valable pour toute la durée de leur séjour. Ce visa pourra être obtenu auprès de l’ambassade d’Azerbaïdjan compétente ou par une procédure en ligne, ASAN viza / e-Visa (les informations sur la procédure ASAN Viza / e-Visa figurent dans la rubrique Entrée et Séjour).

Délais et modalités d’obtention / Durée de validité

Les délais d’obtention d’un visa court séjour auprès de l’ambassade d’Azerbaïdjan à Paris peuvent varier car les demandes sont transmises au ministère des Affaires étrangères azerbaïdjanais à Bakou qui seul peut décider de la délivrance.

L’accord de facilitation entre Schengen et l’Azerbaïdjan préconise un délai de 15 jours pour l’obtention d’un visa. Il n’est pas rare que ce délai atteigne les 3 semaines. Il existe toutefois une liste d’agences accréditées en Azerbaïdjan pour faciliter vos démarches, moyennant des frais administratifs.

A toute demande de visa déposée correspond un numéro de dossier. Lorsque ce dernier est ouvert, il est parfois difficile à l’ambassade ou l’un de ses services d’intervenir. Les sociétés françaises installées à Bakou peuvent intervenir auprès de leurs contacts azerbaïdjanais pour permettre l’obtention d’un visa autrement qu’avec un appui diplomatique.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Azerbaïdjan.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence ainsi que le soutien public au développement international des entreprises.

Service économique de l’ambassade de France à Bakou – AZERBAIDJAN
Adresse : 9 Rassoul Rza - AZ 1000 Bakou
Tél. : +994 12 490 81 30
Télécopie : +994 12 490 81 31
Courriel : bakou chez dgtresor.gouv.fr
Site internet

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils apportent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Atout France

Le site internet

BAD

L’Azerbaïdjan est membre de la Banque asiatique de développement (BAD).
Le site internet

La page de l’Azerbaïdjan

FMI