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Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger

Publié le 28/03/2024

Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.

Sécurité

Risques encourus et recommandations associées

Délinquance et criminalité

Compte tenu de la crise économique que traverse l’Angola, la criminalité et la délinquance restent élevées. Les actes de violence se font souvent sous la menace d’arme à feu ou d’armes blanches et ont pour objectif principal le vol d’opportunité d’argent ou d’objets de valeur (téléphones portables en particulier). Les expatriés et voyageurs étrangers ne sont pas spécifiquement pris pour cibles, la criminalité touchant d’abord les citoyens angolais résidant dans les quartiers populaires. La grande majorité des actes de délinquance ont lieu dans la périphérie de Luanda, cependant le centre-ville n’est pas épargné. Il convient ainsi de respecter les règles élémentaires de prudence et de vigilance : ne pas circuler à pied ; éviter de circuler de nuit en véhicule ; s’assurer de la sécurisation des hébergements ; se renseigner préalablement à tout déplacement ; en cas d’agression, n’opposer aucune résistance. Il convient également d’être particulièrement vigilant lors de retrait ou dépôt d’argent dans les agences bancaires.

Manifestations et rassemblements

Des appels à manifester sont lancés régulièrement par différents groupes (partis politiques, associations, organisations étudiantes…) à Luanda, mais également dans les grandes villes de province. Dans ce contexte, et compte tenu des violences survenues lors de certaines manifestations, il est recommandé de faire preuve de la plus grande vigilance, et de rester à l’écart de tout attroupement.

Risques naturels

Durant la saison des pluies (octobre à mai), la plus grande vigilance est recommandée, en raison des phénomènes de pluies diluviennes, particulièrement dans les régions situées au nord et à l’est du pays. Ces pluies provoquent des inondations importantes et causent des dégâts sur le réseau routier. Il est déconseillé de circuler en voiture ou à pied pendant ces épisodes.

Risques liés aux transports

En raison de l’état dégradé du réseau routier et de la conduite dangereuse de la plupart des automobilistes, les déplacements en véhicules peuvent être dangereux. Ils doivent toujours être effectués de jour. En raison du nombre élevé d’accidents, il est déconseillé d’emprunter les transports collectifs.

La présence de mines dans certains secteurs en dehors des grands axes et des principales villes est possible. Ces zones sont la plupart du temps identifiées par une signalétique adaptée.

Zones de vigilance

Zones déconseillées sauf raison impérative (en orange)

Lunda Sul et Lunda Norte

Les déplacements dans les provinces diamantifères de Lunda Sul et Lunda Norte sont déconseillés, sauf pour raison impérative, du fait de la présence de trafiquants. En cas d’obligation de déplacement dans ces provinces, il convient de s’assurer au préalable qu’aucune restriction de circulation n’est émise par les autorités locales.

Province et ville de Cabinda

Les déplacements dans la ville de Cabinda et dans sa province, foyers d’insécurité potentiels, sont déconseillés sauf raison impérative.

Le reste du pays est en vigilance renforcée (en jaune)

Il convient néanmoins d’être vigilant à Luanda, en fin de journée, dans le secteur d’Ilha, très fréquenté pour ses restaurants et clubs de nuit. La nuit, il est également recommandé d’éviter les municipalités en périphérie de Luanda.

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Dernière actualisation le 11/06/2018, toujours en vigueur le 6/12/2024

Recommandations générales

Il est recommandé de :

  • ne pas se déplacer avec des objets de valeur et d’importantes sommes d’argent ;
  • circuler en voiture vitres fermées et portes verrouillées ;
  • ne pas sortir des axes routiers importants et ne pas conduire de nuit ;
  • ne pas circuler seul(e) et à pied, y compris en centre-ville ;
  • ne pas utiliser les moyens de transport collectif locaux ;
  • utiliser des compagnies de taxi sûres et identifiées (deux compagnies proposent à Luanda des applications qui permettent de commander des taxis par géolocalisation) ;
  • ne pas stationner son véhicule dans des endroits peu fréquentés ou mal éclairés ;
  • faire preuve de vigilance lors des retraits d’argent ;
  • ne pas opposer de résistance en cas d’agression ;
  • éviter les rassemblements.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée

Depuis le 30 septembre 2023, 98 nationalités, dont les Français, sont exemptées de visa de tourisme.

Sont couvertes par le visa de tourisme : les visites pour raisons familiales, la prospection commerciale, la participation à des activités scientifiques et technologiques ou les visites à caractère récréatif, sportif ou culturel. Cette exemption permet de rester en Angola jusqu’à 30 jours par entrée, et ce pour un total cumulé de 90 jours par an. Les Français doivent présenter à la frontière un passeport dont la validité est supérieure à la durée du séjour prévu.

Les touristes désirant rester plus de 30 jours d’affilée devront demander un visa de tourisme en ligne avant d’arriver sur le territoire angolais (voir procédure ci-dessous). Ils pourront alors demander le renouvellement de leur visa auprès du Serviço de Migração e Estrangeiros (SME) avant son expiration.

Visas de court séjour

(pour les autres cas ne relevant pas de l’exemption tourisme)

L’accès au territoire angolais est soumis à l’obtention d’un visa.

Il est conseillé d’obtenir un visa avant le départ auprès du Consulat général d’Angola à Paris (cf. contacts dans l’encadré à droite). Le déplacement physique au Consulat général est impératif car une prise d’empreintes digitales est réalisée.

Depuis avril 2018, les autorités angolaises ont mis en œuvre des mesures facilitant la délivrance des visas court séjour/tourisme pour les ressortissants de pays de l’Union européenne. Il est désormais possible d’obtenir un visa à l’aéroport de Luanda à condition de disposer d’une pré-autorisation de visa.

Cette procédure nécessite :

  • d’effectuer une demande en ligne : https://www.smevisa.gov.ao/ (en anglais) ;
  • d’obtenir une pré-autorisation (suite à la demande faite en ligne) ;
  • d’effectuer le paiement de 120 USD à l’aéroport ;
  • de présenter les justificatifs nécessaires (ressources, lettre d’invitation et/ou réservation d’hôtel, billet retour) ;

En fonction de la durée du séjour en Angola, peuvent être sollicités :

  • un visa ordinaire, multi-entrées et valable pour une durée de 3 mois. Ce visa peut être délivré jusqu’à 60 jours avant l’arrivée sur le territoire angolais. En raison du délai de délivrance, il est conseillé d’en faire la demande au minimum 15 jours avant le départ.
  • un visa ordinaire, multi-entrées et valable pour une durée de 1 à 3 ans. Ce visa est délivré sur présentation de garanties de ressources et d’hébergement (une lettre de prise en charge par un organisme opérant en Angola est indispensable).

Fièvre jaune

Depuis le décret présidentiel du 25 octobre 2023, la vaccination contre la fièvre jaune n’est plus obligatoire pour entrer sur le territoire angolais pour les voyageurs ne provenant pas d’un pays à risque de fièvre amarile. Les autres voyageurs doivent avoir leur carnet de vaccination antiamarile, autrement ils ne seront pas autorisés à entrer en Angola et seront immédiatement renvoyés vers leur pays de provenance.

Règlementation douanière

Les touristes ne sont pas autorisés à importer plus de 5 000 USD (ou sa contrevaleur).

Covid

Le décret présidentiel 152/23 du 14 juillet 2023 allège les conditions d’entrée et de sortie du territoire angolais. Il n’est plus nécessaire de présenter un certificat de vaccination COVID ou un test Covid.

Pour en savoir plus, consultez les dernières mesures : Mise à jour des règles sanitaires et mesures de restriction de la circulation à partir du 15 juillet 2023.

Santé

Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Ces indications ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.

Il est également nécessaire de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et ceux de rapatriement sanitaire.

Avant le départ

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé

Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevés à l’étranger, notamment auprès des établissements privés qui offrent parfois des services plus adaptés, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement). Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place. Faute de pouvoir justifier d’une couverture sociale, les voyageurs s’exposent au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale.

La plupart des pathologies graves en Angola requièrent une évacuation sanitaire. Le numéro du contrat de l’assuré, ainsi que les coordonnées de la compagnie peuvent être indiqués sur ARIANE pour les passagers en visite ou en court -séjour.

La qualité des diagnostics, des analyses et des soins médicaux en Angola n’est pas encore au niveau des standards internationaux en la matière.

Par ailleurs, les tarifs pratiqués sont souvent de deux à cinq fois plus élevés qu’en France. Pour autant, parmi les établissements implantés à Luanda, ceux qui peuvent être retenus sont indiqués en marge, à droite.

Recommandations pour sa santé

Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.

Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçon). Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos pratiques.

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée. Pour les voyageurs ne provenant pas d’un pays à risque de fièvre jaune, la vaccination antiamarile n’est plus obligatoire pour entrer sur le territoire angolais.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est très fortement recommandée. En fonction des modalités de séjour, un rappel contre la poliomyélite peut s’avérer nécessaire avant le départ.
  • La vaccination rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant, ainsi que la vaccination antituberculeuse sont également souhaitables.
  • Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
  • Il est préférable d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Risques sanitaires

Maladies transmises par les moustiques

Paludisme

Une vigilance particulière est recommandée en raison de la recrudescence des cas de paludisme due aux fortes chaleurs, aux fortes pluies et à une situation sanitaire qui se dégrade.

Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après). Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.

Durant le séjour et pendant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Dengue

Des cas de dengue sont régulièrement observés dans tout le pays.

La dengue est une maladie sévissant en zone tropicale et subtropicale due à un virus transmis par un moustique du genre Aedes, qui vit en milieu urbain et prolifère autour des points d’eau stagnante près des habitations.

Si la forme courante est bénigne, la forme grave peut provoquer des hémorragies et un état de choc souvent mortel.

L’infection peut rester cliniquement muette et passer inaperçue. Quand elle se déclare, on observe souvent une fièvre brutale accompagnée de frissons et de maux de tête, de troubles digestifs et de courbatures, parfois d’une éruption cutanée. Dans quelques cas, survient la forme grave de la maladie : la fièvre hémorragique de dengue, qui se traduit par une aggravation brutale de l’état de santé et l’apparition d’hémorragies multiples.

Il n’existe actuellement pas de vaccin ni de traitement préventif ou curatif particulier contre l’infection de la dengue. La prévention de la maladie repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (voir ci-après). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine qui augmente le risque hémorragique, et d’anti-inflammatoires.

Zika

Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.

Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de consulter un médecin avant le départ afin de recevoir une information sur les risques d’une infection à Zika. Il est primordial de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika. Au retour de voyage, il est fortement conseillé de consulter un médecin spécialiste indépendamment de la présence de signes évocateurs.

Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes :

Fièvre jaune

La fièvre jaune est causée par un virus, transmis par un moustique. Les symptômes sont variables, allant du syndrome pseudo grippal à la forme mortelle ; le traitement est alors symptomatique. Il n’existe pas de médicament préventif qui protège contre la fièvre jaune. La prophylaxie repose essentiellement sur la prévention des piqûres d’insectes et sur la vaccination.

Trypanosomiase (ou maladie du sommeil)

La trypanosomiase africaine, connue aussi sous le nom de maladie du sommeil, est endémique dans le nord du pays. Il s’agit d’une maladie transmise par une mouche tsé-tsé infectée. Les symptômes apparaissent habituellement quelques jours, quelques semaines, voire quelques années après avoir été piqué. Il n’existe pas de vaccin ni de médicament préventif qui protège contre la maladie du sommeil. La prophylaxie repose essentiellement sur la prévention des piqûres d’insectes. En cas de symptômes, il convient donc de consulter un médecin après un séjour dans une zone concernée.

Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
  • Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
  • Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo) ;
  • Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
  • Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).

Autres maladies

Fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. La prévention repose sur la vaccination, qui est recommandée, et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire (voir ci-dessous).

Rage

La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’humain par la salive ou par une morsure d’un mammifère atteint du virus. La vaccination préventive (en pré-exposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation médicale préalable.
Plus d’informations dans la fiche Rage.

Infection par le virus HIV – IST / Infections sexuellement transmissibles

Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

Mesures d’hygiène alimentaire

Risque de choléra

L’Angola est fréquemment touché par des épidémies de choléra. Des mesures d’hygiène alimentaire strictes s’imposent à toute personne devant se rendre dans le pays. Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :

  • Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes ;
  • Veiller à la qualité des aliments, et surtout à leur bonne cuisson ;
  • Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
  • Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine) ;
  • Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
  • Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
  • Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
  • Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
  • Éviter les contacts avec des personnes malades ;
  • Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.

Quelques règles simples

  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  • Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
  • Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) et ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  • Secouer les habits, draps et sac de couchage pour éviter les piqûres de scorpions ou serpents ;
  • Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues) ;
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

Infos utiles

Transport

L’accès au territoire angolais doit s’effectuer par voie aérienne. Tout autre moyen de transport est fortement déconseillé, notamment par voie maritime (bateaux de plaisance) en raison de l’importante activité liée à l’exploitation pétrolière off-shore.

L’attention est attirée sur la liste des compagnies aériennes interdites dans l’Union Européenne (en anglais), dans laquelle figurent certaines compagnies aériennes du pays.

Permis de conduire

Les titulaires d’un permis de conduire français sont autorisés à circuler pendant 3 mois avec un permis international accompagné du permis français. Après ce délai, il convient d’obtenir le permis de conduire angolais.

Législation locale

Stupéfiants

L’usage et la revente des stupéfiants entraînent de lourdes peines de prison.

Divers

Mode de paiement

Les cartes de paiement ou de crédit sont de plus en plus acceptées dans les hôtels mais rarement dans les commerces de la capitale. Il convient de se munir d’argent liquide en devises.

Voyages d’affaires

Visas d’affaires

Visas de travail

Les personnes qui souhaitent exercer une activité professionnelle en Angola doivent impérativement obtenir un visa correspondant à leur activité auprès du Consulat général d’Angola à Paris.

Une fois arrivé en Angola, les démarches pour l’obtention d’un visa de résidence se font auprès du S.M.E. (Service de migration des étrangers) à Luanda, en général par l’intermédiaire de l’employeur. Noter que les délais de renouvellement de ces visas sont souvent longs.

Réseaux de communication

L’Angola dispose d’une couverture mobile quasi-totale et de très bonne qualité dans les grandes villes (Luanda, Lobito et Benguela). La couverture est plus aléatoire en province. La connexion 4G est très largement disponible (hôtels, aéroports) à Luanda.

Avec un mobile français en itinérance (roaming), le taux de couverture (3G ou 4G) est très bon (quasiment 100 % à Luanda). Ce type d’utilisation demeure toutefois très onéreux.

Données économiques

Consulter la fiche repères économiques Angola.

Contacts utiles

Service économique

Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.

Bureau de Luanda – ANGOLA
Adresse : 31, rua Reverendo Pedro A. Neto
Tél. : +244 222 33 80 19 / +244 222 33 80 35
Télécopie : +244 222 33 45 33
Courriel : luanda chez dgtresor.gouv.fr
Site Internet

Business France

Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, Business France valorise et promeut l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires.

Bureau de Luanda
Adresse : 31, rua Reverendo Pedro A. Neto - Bairro Ingombota
Tél. : +244 227 280 163 / +33 1 40 73 32 80 (ligne IP à privilégier pour les appels depuis la France)
Courriel : luanda chez businessfrance.fr

CCEF

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils apportent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.

Président de section : Federico CRESPO - +244 923 488 788 (société Oxbow Angola)

Site internet

AFD

L’Agence française de développement (AFD) est l’agence qui met en œuvre la politique du développement définie par le gouvernement français.

Agence de Luanda
Torre Maculosso, 7ème étage
Rua Frederico Welwitsch
Maculusso, LUANDATél. : +244945465116
Courriel : afdluanda chez afd.fr

BAD

L’Angola est membre de la Banque africaine de développement (BAD).
Site Internet
La page concernant l’Angola

OPEP

L’Angola est membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Site Internet (en anglais)
La page concernant l’Angola (en anglais)

FMI