Présentation du Libéria

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Présentation du pays

LIBÉRIA {JPEG}

Données générales

Nom officiel : République du Libéria
Nature du régime : présidentiel
Chef de l’État : M. George Weah
Vice-présidente : Mme Jewel Howard Taylor

Données géographiques

Superficie : 111 370 km²
Capitale : Monrovia
Villes principales : Gbarnga, Buchanan, Harper, Sanniquellie, Voinjama, Zwedru
Langue (s) officielle (s) : Anglais
Monnaie : Dollar libérien
Fête nationale : 26 juillet

Données démographiques

Population (2020) : 5 millions d’habitants (Banque mondiale)
Croissance démographique (2020) : 2,85 % (Banque mondiale)
Espérance de vie (2017) : 63,3 ans (Banque mondiale)
Taux d’alphabétisation des adultes : 48,63 % (Banque mondiale)
Religions : christianisme, religions traditionnelles, islam (11 % ou 38 % selon les sources)
Indice de développement humain (2018) : 0,435 (181e pays sur 189 selon le PNUD)

Éléments d’actualité

Politique intérieure

George Weah (Coalition for Democratic Change – CDC) a été élu Président de la République au second tour de l’élection présidentielle du 26 décembre 2017, avec plus de 61,5 % des suffrages, face au vice-Président en exercice, Joseph Boakai. Le premier tour du 10 octobre, dont Weah était arrivé en tête avec 38,4 % des suffrages, avait entraîné une longue procédure judiciaire (recours en annulation, finalement rejeté par la Cour suprême). Les missions d’observation électorales (Union africaine, Union européenne, Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest - CEDEAO) ont jugé le processus électoral équitable.

C’est la première fois dans l’histoire du Libéria qu’un « natif » (autochtone, en opposition aux « Americano-libériens » descendants d’esclaves américains affranchis et rapatriés au Libéria qui ont fondé le pays en 1847) devient Président par la voie des urnes. C’est aussi, pour le pays, la première passation entre deux Présidents élus depuis 1944.

George Weah s’est fixé comme principal objectif d’améliorer la vie des Libériens grâce à la mise en œuvre d’un programme « pro-poor » qui vise les plus défavorisés. Il entend également parachever la réconciliation nationale, lutter contre la corruption, et développer les infrastructures, en particulier routières, dont le pays est largement dépourvu.

L’élection de George Weah marque par ailleurs un pas supplémentaire dans la stabilisation du pays, confirmée par le départ de la mission des Nations unies pour le Libéria (MINUL), le 30 mars 2018.

Le 1er octobre 2020, le Président Weah a procédé à un remaniement de son gouvernement et a formé un gouvernement d’union nationale pour faire face notamment aux défis sociaux, économiques et sanitaires auxquels le pays est confronté.

La prochaine élection présidentielle se tiendra en 2023.

Politique étrangère

À l’instar de son prédécesseur, la Présidente Ellen Johnson Sirleaf, le Président Weah souhaite établir des liens étroits avec ses voisins (Côte d’Ivoire en particulier) afin de favoriser l’intégration régionale et favoriser les échanges économiques. Le Libéria souhaite également adhérer à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

George Weah souhaite par ailleurs diversifier ses partenaires sur le plan économique. Il a ainsi choisi la France pour effectuer son premier déplacement hors du continent africain en février 2018. Les États-Unis demeurent toutefois le premier partenaire du Libéria, notamment pour des raisons historiques.

La Chine est un partenaire de premier plan sur le volet économique, notamment dans le secteur des infrastructures (rénovation du parlement, aéroport, etc.). George Weah a ainsi effectué une visite officielle à Pékin en septembre 2018 à l’occasion du sommet Chine-Afrique (FOCAC).

Situation économique

Malgré la fin de l’épidémie de maladie à virus Ebola, officiellement constatée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en juin 2016, l’activité économique peine à rebondir. La baisse des cours des matières premières exportées (minerai de fer en particulier) représente un choc plus important qu’initialement prévu en raison de la chute des volumes de production. Dans une moindre mesure, le démantèlement progressif de la mission de maintien de la paix de l’ONU (MINUL) a pesé sur l’activité, notamment sur le secteur des services. Le Libéria est entré en récession en 2016 (-1,6 %) après deux années de croissance atone (0,7 % en 2014 et 0 % en 2015). En 2018, la croissance a été modeste (1,2 %), suivie de deux années de récession (-2,5 % en 2019 et -3 % en 2020 dans le contexte de la pandémie de Covid-19).

Le pays a été soutenu par le Fonds monétaire international (FMI) à travers un programme adossé à une facilité élargie de crédit. Les difficultés macroéconomiques du Liberia ont perturbé la conduite du programme (plusieurs critères de performance n’ont pas été respectés). La mise en œuvre de mesures correctives a toutefois permis l’adoption des 7e et 8e revues et d’achever le programme à la fin de 2017. Le Liberia a conclu en 2019 un nouvel accord avec le FMI pour la mise en œuvre d’un programme de réformes visant entre autres à l’amélioration de la gouvernance (programme assorti d’une facilité élargie de crédit de 213,6 millions USD sur 4 ans).

Mise à jour : juin 2021

Informations complémentaires