Interpol - Q&R - Extrait du point de presse (24 novembre 2021)

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Q : L’élection à la présidence d’Interpol a lieu demain à Istanbul où deux candidats sont en lice, l’émirati Nasser Ahmed Nasser Al-Raisi, accusé de tortures par des plaignants britanniques et une ONG représentant un opposant politique actuellement détenu, et la Tchèque Sarka Havrankova, vice-présidente de la division européenne d’Interpol. Pouvez-vous nous indiquer si les pays membres de l’UE se sont concertés pour déterminer une marche à suivre commune au moment du vote ?

R : Conformément aux statuts de cette Organisation, l’élection se tient à bulletin secret.

Les pouvoirs du président d’Interpol sont strictement encadrés par le comité exécutif dont 12 des 13 membres seront également renouvelés à l’occasion de cette assemblée générale. Les personnalités élues auront notamment pour mission de suivre l’action des responsables de l’Organisation.

La France reste fortement mobilisée, dans le cadre des travaux en cours à Interpol, pour renforcer la gouvernance et la transparence de l’Organisation. Il est essentiel de s’assurer que les outils d’Interpol, notamment les notices rouges et la base de données des documents perdus et volés, ne sont pas utilisés à des fins politiques.