Union européenne - Participation de Jean-Baptiste Lemoyne au Conseil des affaires étrangères en format commerce (Bruxelles, 21 novembre 2019)

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Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, participera demain à la réunion des ministres du commerce de l’Union européenne (Conseil des affaires étrangères dans sa configuration commerce).

  • Réforme de l’OMC : les ministres débattront de la réforme de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et des préparatifs de la 12e conférence ministérielle de l’OMC qui aura lieu au Kazakhstan en juin 2020. Le secrétaire d’État rappellera la nécessité d’une réforme ambitieuse de l’OMC qui permette de préserver le système commercial multilatéral et le caractère essentiel de la dynamique engagée à l’OMC en vue d’une reprise rapide des nominations à l’Organe d’appel. Il réaffirmera le soutien de la France aux efforts déployés par la Commission européenne en ce sens.
  • Relations commerciales avec les États-Unis : les ministres feront un point sur les relations commerciales entre l’Union européenne et les États-Unis et auront l’occasion de réaffirmer l’importance de l’unité européenne sur ce dossier, ainsi que d’une approche constructive et exigeante à l’égard des États-Unis.
  • Accords commerciaux de l’UE : un débat d’orientation aura lieu sur la base du troisième rapport annuel de la Commission européenne sur la mise en œuvre des accords commerciaux. Le secrétaire d’État rappellera notre volonté de rééquilibrer la politique commerciale en faveur d’un meilleur suivi et du respect effectif de ces accords commerciaux. Il insistera, dans le cadre des échanges consacrés aux négociations en cours, sur notre profond attachement à une meilleure articulation entre l’agenda commercial de l’UE et nos objectifs communs de développement durable.
  • Relations avec la Chine : le secrétaire d’État rappellera l’importance d’une approche coordonnée et exigeante de l’Union à l’égard de ce partenaire, notamment fondée sur le principe de réciprocité qui devra prévaloir dans la négociation en cours d’un accord global sur l’investissement et dans la perspective des échéances importantes qui jalonneront l’année 2020.