Union européenne - Conseil affaires étrangères du 20 mai (21 mai 2025)
La France a participé le 20 mai 2025 au Conseil des affaires étrangères de l’Union européenne à Bruxelles. Cette réunion a permis d’aborder la situation en Ukraine ainsi qu’au Proche et au Moyen-Orient.
S’agissant de l’Ukraine, la France a salué l’adoption d’un 17ème paquet de sanctions ambitieux, qui doit dès à présent être renforcé face à une Russie qui refuse toujours de négocier la paix. La France est déterminée à poursuivre les travaux en cours pour donner des garanties de sécurité solides à l’Ukraine.
La France a rappelé sa ferme condamnation de l’extension des opérations militaires israéliennes à Gaza et du blocage de l’aide humanitaire qui constitue une violation des principes du droit international. La France a rappelé sa forte préoccupation s’agissant de la politique de colonisation israélienne et souligné la nécessité d’un accord des États membres sur des sanctions contre les colons violents et entités promouvant la colonisation. Elle a par ailleurs appelé l’Union européenne à prendre des mesures concrètes, en particulier s’agissant du réexamen de l’accord d’association entre l’UE et Israël et accueille favorablement l’annonce de la Haute-Représentante en ce sens à l’issue de la réunion. La France a redit son attachement à la solution à deux États et a rappelé ses efforts pour la mettre en œuvre dans le cadre de la conférence qu’elle co-présidera avec l’Arabie saoudite en juin à New York.
Concernant la Syrie, la France a soutenu la décision de lever les sanctions économiques visant le pays. Cette décision historique constitue la traduction concrète des engagements pris par la France à l’égard des autorités de transition en vue d’appuyer le relèvement économique de la Syrie et accompagner le processus de transition. La France a également rappelé que ces allègements devront être assortis de solides garanties en matière de transparence, de bonne utilisation des fonds internationaux et dans le respect de nos conditions politique. L’Union européenne devra continuer à veiller à ce que les enjeux prioritaires soient pris en compte, en particulier la lutte contre le terrorisme. A l’initiative de la France, les États membres de l’Union européenne se sont également engagés à adopter des sanctions à l’encontre des auteurs de violations des droits de l’Homme commises en Syrie depuis la chute de Bachar al-Assad.