Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes (2 novembre 2018)

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La défense de la liberté de la presse et de la liberté d’expression, la protection des journalistes et la lutte contre l’impunité de ceux qui portent atteinte à ces principes fondamentaux sont des priorités de la politique étrangère de la France. Comme l’a souligné le ministre Jean-Yves Le Drian, le 4 avril dernier, « le journalisme est un instrument de liberté sans lequel il ne peut y avoir d’exercice éclairé de la citoyenneté ». C’est à l’initiative de la France que le 2 novembre a été déclaré Journée internationale pour la lutte contre l’impunité des crimes contre les journalistes par les Nations Unies.

Plus que jamais, la France est mobilisée en faveur de la protection des journalistes, pour favoriser un environnement propice à l’exercice de leur fonction et pour mettre fin à l’impunité des crimes à leur encontre. Comme vient de le rappeler la Ministre chargée des affaires européennes, Nathalie Loiseau, « aucune région du monde n’est à l’abri. En un an, deux journalistes ont été assassinés en Europe, Daphne Caruana Galizia et Jan Kuciak. Comme pour le meurtre de Jamal Khashoggi, nous voulons voir les enquêtes aboutir et les responsables traduits en justice. »

Aux Nations unies, la France souligne l’urgence d’une mise en œuvre complète et opérationnelle des résolutions du Conseil de sécurité sur la protection des journalistes dans les conflits armés. En lien avec les 19 pays du « groupe des amis pour la protection des journalistes » qu’elle préside à New York, la France appuie les efforts du Secrétaire général des Nations unies, pour renforcer la protection des journalistes sur le terrain. Elle soutient la création d’un mandat de Représentant spécial auprès du Secrétaire général des Nations unies pour la protection des journalistes.

Le pluralisme des médias, le droit d’informer ou d’être informé et la capacité à exprimer des points de vue critiques sont essentiels au débat démocratique. Les journalistes et tous les personnels des médias participent à la défense de ces libertés fondamentales par leur professionnalisme exigeant.