Journée internationale des victimes de disparition forcée (30 août 2020)

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Le 30 août, la communauté internationale commémore la journée internationale des victimes de disparition forcée.

À l’occasion de cette journée, l’Argentine et la France rappellent leur ferme attachement à la lutte contre l’impunité en matière de disparitions forcées et leurs pensées vont aux victimes et à leurs familles. Ces graves violations des droits de l’Homme sont inacceptables et doivent être condamnées par la communauté internationale.

Considérée comme l’un des traités fondamentaux dans le domaine des droits de l’Homme, la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées (2006) offre d’importantes mesures de prévention et a permis le renforcement de la coopération pénale et de l’entraide judiciaire. Elle compte actuellement 98 signataires, parmi lesquels 63 l’ont ratifiée.

L’année 2020 marque deux anniversaires importants : les 40 ans de la création du groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées ou involontaires, célébrés en mars dernier à Buenos Aires avec la participation de la France, et les 10 ans du Comité sur les disparitions forcées des Nations unies, créé comme organe de suivi de la Convention.

En ce jour de commémoration, l’Argentine et la France réitèrent leur engagement dans la lutte contre les disparitions forcées. Les deux États travaillent ensemble en faveur de la ratification universelle de la Convention et lanceront à cet effet une nouvelle campagne de démarches conjointes, faisant suite à celles de 2013 et de 2018.