Publication du rapport portant sur la "Biodiversité au Japon : Etat de la recherche et des politiques publiques"

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Brève
Japon | Politiques de recherche, technologiques et universitaires | Science de la terre, de l’univers et de l’environnement : énergie, transports, espace, environnement
28 septembre 2018

La biodiversité et l’écologie ne sont pas les domaines les plus emblématiques de la recherche japonaise qui s’incarne plus sûrement dans la robotique, l’intelligence artificielle ou les cellules souches.

Pourtant, le Japon a organisé la COP biodiversité la plus décisive de l’histoire (COP10, Nagoya 2010) qui a porté de nombreuses initiatives encadrant toujours très fortement l’agenda international de la biodiversité (Protocole de Nagoya, création de l’IPBES, objectifs d’Aichi). D’autre part, en raison de son caractère insulaire et de la diversité de ses écosystèmes, le Japon est l’un des 34 « hot-spot » de biodiversité reconnus dans le monde.

Malgré la mise en œuvre d’une stratégie pour la biodiversité par le gouvernement japonais (2012-2020), la dernière évaluation (2016) fait état d’une accentuation de l’érosion de la biodiversité due à l’intensification de l’activité humaine détruisant/altérant les habitats ou, à l’opposé, à la déprise de certaines activités agricoles, ainsi que l’introduction d’espèces exogènes, les changements climatiques, etc.

L’ambassade de France au Japon publie un rapport (téléchargeable ci-dessous) qui fait état de la recherche portant sur la biodiversité au Japon, des grands acteurs et souligne les spécificités et les points forts de chacun. Certaines niches existent (océanographie, foresterie, primatologie, etc.) mais n’empêchent pas le Japon d’occuper, dans ce domaine, une place modeste dans les classements internationaux, particulièrement au regard des performances de ce pays dans la plupart des autres grands domaines scientifiques.

Le rapport dresse également un bilan des politiques publiques japonaises en matière de gestion et de conservation, et de la participation de tous les acteurs non étatiques qui prennent une place de plus en plus importante dans la prise en compte de ces enjeux aux niveaux national et local. Pour finir la place et la politique du Japon dans les nombreuses initiatives et dispositifs internationaux touchant à la biodiversité est examinée.

Rédacteurs : Anatole Reverbori, Jean-Christophe Auffray.