Un nouveau partenariat sur l’hydrogène

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Australie | Politiques de recherche, technologiques et universitaires | Science de la terre, de l’univers et de l’environnement : énergie, transports, espace, environnement
20 décembre 2018

Le CSIRO, l’agence nationale de recherche australienne, va collaborer avec le groupe métallurgique Fortescue sur les technologies de l’hydrogène afin de soutenir le développement industriel dans ce secteur. Ce partenariat de 20 millions de dollars australiens représente un investissement dans la technologie des membranes métalliques développées par le CSIRO qui permettent d’utiliser l’ammoniac pour le stockage et le transport de l’hydrogène. L’accord prévoit des arrangements commerciaux sur la technologie des membranes, ainsi qu’un investissement R&D de 5 ans.

Le CSIRO espère permettre la création d’une branche industrielle australienne de l’hydrogène complètement nouvelle et pionnière sur le marché mondial, grâce à des innovations scientifiques stratégiques, tournées vers un futur de basses émissions de gaz à effet de serre et d’énergies propres. Suite au rapport de l’agence de recherche identifiant les leviers faisant de la filière hydrogène une industrie économiquement viable, le CSIRO et le groupe Fortescue entrent ainsi dans la course pour identifier, développer et commercialiser ces nouvelles technologies qui promettent une révolution énergétique.

Le CSIRO continuera ses propres investissements en R&D sur cette filière hydrogène, notamment au travers de sa Plateforme Science du Futur sur les systèmes énergétiques à hydrogène (Hydrogen Energy Systems Future Science Platform). L’agence de recherche travaillera avec Fortescue pour la commercialisation de ces technologies, par exemple dans le secteur de la chimie ou du transport.

Les deux partenaires s’accordent à dire que l’industrie de l’hydrogène nécessite une approche collaborative. L’Australie est ainsi ouverte aux opportunités de collaboration auxquelles les institutions de recherche et les entreprises françaises pourraient participer. La France a en effet l’avantage de démonstrateurs tels que le projet Jupiter 1000, piloté par GRT Gaz, permettant d’étudier les performances d’une unité complète de production de gaz renouvelable, ou le projet Grhyd piloté par Engie pour tester l’ajout d’hydrogène au gaz naturel pour l’habitat et le transport…

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