Collaboration entre le Parc Zoologique et Forrestier Michel Corbasson, et le CSIRO

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Australie | Politiques de recherche, technologiques et universitaires | Science de la terre, de l’univers et de l’environnement : énergie, transports, espace, environnement
20 mai 2019

Une nouvelle collaboration entre le Parc Zoologique et Forrestier Michel Corbasson, en Nouvelle Calédonie, et le CSIRO, agence de recherche gouvernementale australienne, a permis aux chercheurs australiens d’ajouter une trentaine d’oiseaux calédoniens à la collection nationale australienne sur la vie sauvage.

Cette collection qui s’intéresse aux vertébrés terrestres, contient la collection d’oiseaux australiens la plus complète avec plus de 50 000 espèces, allant des oiseaux communs aux oiseaux rares.

Ajouter des éléments issus du Pacifique est un atout essentiel pour mieux comprendre l’évolution des espèces en Australie et dans le Pacifique. Il y a plusieurs millions d’années, le continent australien s’est trouvé isolé par les mouvements tectoniques. La Nouvelle Guinée est apparue plus récemment sur le continent, et les îles du Pacifique de la plaque tectonique voisine ont des histoires géologiques diverses. Il en résulte une région ayant une quantité exceptionnelle d’espèces endémiques, c’est-à-dire spécifiques à leur localité.

La Nouvelle Calédonie abrite des oiseaux uniques, parmi lesquels l’énigmatique Kagu, sorte de héron des forêts tropicales, dont le cousin le plus proche vit en Amérique du Sud. D’autres espèces ont des liens évolutionnistes plus ou moins forts avec des espèces du reste du monde, et d’autres encore sont proches d’espèces australiennes.

Les recherches menées avec ces oiseaux néo-calédoniens donneront des réponses sur l’évolution des espèces, les conditions favorables à la biodiversité, et l’évolution de la répartition des espèces en réponse aux changements environnementaux.

Cette collaboration franco-australienne devrait se poursuivre avec des projets pédagogiques en Nouvelle-Calédonie, et de nouveaux mécanismes d’échanges entre chercheurs, afin de mieux comprendre l’histoire évolutionniste de la région Pacifique.

Lire l’article du CSIRO