Candidature de Toulouse pour accueillir le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT)

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Le 1er octobre 2020, la France a officiellement déposé sa candidature pour accueillir son 3ème site météorologique à Toulouse. Le choix du pays et de la ville hôte sera connu en décembre 2020, à l’issue d’une sélection compétitive parmi plusieurs candidats en Europe.

Le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) est un organisme intergouvernemental dédié à la connaissance et à la prévision du temps et du climat. Il est une référence mondiale en matière de modélisation numérique de la planète, d’analyse de données d’observations et de prévisions météorologiques et environnementales.

Aujourd’hui localisé à Reading, au Royaume-Uni, le CEPMMT relocalisera une partie de ses équipes sur le territoire de l’Union européenne, en particulier les services financés par le programme européen Copernicus pour l’observation et la surveillance de la Terre. La candidature française propose d’accueillir ces 150 spécialistes des sciences de l’atmosphère, de la modélisation, de la météorologie et du climat, à Toulouse en Occitanie à partir de juin 2021.
Un écosystème scientifique et industriel français de niveau mondial au service des ambitions du CEPMMT

La France est fortement engagée dans la lutte contre le changement climatique, contre la perte de la biodiversité et pour l’amélioration de la connaissance de l’environnement. L’installation du CEPMMT dans une ville française doit pouvoir lui permettre, au sein d’une communauté scientifique interdisciplinaire d’excellence, de fortifier sa position de leader mondial. Tous les organismes et infrastructures de recherche dans les domaines de prédilection du CEPMMT, reconnus au plan international, contribuent avec enthousiasme et détermination à la candidature et s’inscrivent dans une démarche collaborative vers cet objectif commun de développement.

Le CEPMMT rejoindrait à Toulouse, capitale de l’aéronautique, de l’espace et des services environnementaux, des acteurs majeurs de l’observation de la planète avec des interconnexions européennes : le Centre national d’études spatiales (CNES), Météo-France, le Centre national de la Recherche scientifique (CNRS), l’Université Fédérale de Toulouse, l’Observatoire Midi-Pyrénées, Mercator Ocean International, qui met en œuvre le service de surveillance de l’océan du programme Copernicus, et encore bien des entreprises majeures des domaines concernés.

Source ministère de la transition écologique