Semaine mondiale pour un bon usage des antimicrobiens (18-24 novembre 2021)

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La France promeut une utilisation prudente et raisonnée des antibiotiques dans le cadre d’une approche globale et transversale de la santé mondiale incluant la santé humaine, animale et environnementale. Une approche intitulée « Une seule santé » ou « One Health » en anglais. Les effets néfastes de l’utilisation excessive des antibiotiques constituent l’une des 10 menaces les plus sérieuses pour la santé mondiale identifiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour lutter contre ce fléau, la France s’est engagée à porter aux niveaux européen et international les positions interministérielles essentielles sur la maitrise de l’antibiorésistance. Elle soutient, ainsi, la semaine mondiale pour un bon usage des antimicrobiens, organisée à l’initiative de l’OMS du 18 au 24 novembre 2021, ainsi que la journée européenne d’information sur les antibiotiques du 18 novembre 2021 promue par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.

Un fléau mondial

Ces trente dernières années, les maladies infectieuses causées par des bactéries résistantes aux antibiotiques sont devenues de plus en plus fréquentes en France et dans le monde : ce phénomène est appelé « antibiorésistance ». Il est notamment lié à l’utilisation excessive des antibiotiques chez les humains et chez les animaux et dans les cultures. La lutte contre ce fléau constitue une priorité de santé publique mondiale identifiée par l’OMS comme l’une des 10 menaces les plus graves pour l’humanité.

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Semaine mondiale pour un bon usage des antimicrobiens

Une feuille de route française suivant l’approche globale "Une seule santé"

Dans ce contexte, la France promeut une utilisation prudente et raisonnée des antibiotiques dans le cadre d’une approche globale et transversale de la santé incluant la santé humaine, animale et environnementale (approche « Une seule santé » / « One Health »).

Suivant les recommandations de l’OMS, la France met en œuvre une Feuille de Route Interministérielle pour la maîtrise de l’antibiorésistance (2016) orientée autour de cinq axes : mieux sensibiliser le public et les professionnels de santé, mieux utiliser les antibiotiques en pratique, davantage soutenir la recherche et l’innovation, renforcer la surveillance et, enfin, renforcer la coordination intersectorielle de la lutte contre l’antibiorésistance en cohérence avec les actions européennes et internationales.

La défense des positions françaises sur la scène internationale et européenne

La France défend l’utilisation prudente et raisonnée des antibiotiques lors des négociations des normes européennes (règlements, directives), mais également en participant activement aux nombreux groupes d’experts dans les différents domaines (médicaments humains, vétérinaires, environnement, hygiène alimentaire, etc.) À l’échelle internationale, la France défend l’adoption de mesures ambitieuses de lutte contre l’antibiorésistance dans les enceintes normatives comme le Codex alimentarius, ainsi que de grandes orientations politiques au sein d’organisations internationales comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme des Nations unies pour l’environnent (PNUE) ou encore au sein du G7 et du G20.

Le soutien français à des initiatives internationales et européennes

La France soutient de nombreuses initiatives internationales de surveillance, de recherche et d’innovation en antibiorésistance tels que le Système mondial de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (GLASS) lancé par l’OMS ou l’Initiative de programmation conjointe sur la résistance aux antimicrobiens (JPIAMR) soutenue par l’Union européenne. La France mène également des partenariats de recherche et des projets de coopération à l’international, en particulier avec ses partenaires des pays en développement.

À l’occasion de la semaine mondiale du bon usage des antibiotiques, des campagnes d’information et de sensibilisation sont mises en œuvre par les acteurs de la lutte contre l’antibiorésistance.

Pour plus d’information, consultez :

Mise à jour : novembre 2021