CNDSI - Parution du Rapport « La stratégie française auprès des banques et fonds multilatéraux » (24 novembre 2020)

Partager

Le groupe de travail du Conseil national du développement et de la solidarité internationale sur la stratégie française auprès des banques et des fonds multilatéraux », co-présidé par Olfa Soukri Cherif, ancienne député tunisienne, vice-président du Réseau parlementaire mondial de la Banque mondiale et du FMI et membre du comité directeur du Forum mondial des parlementaires pour l’évaluation, et Pierre Jacquemot, président du Groupe initiatives et ancien Ambassadeur de France, a rendu ses conclusions.

Le rapport publié du CNDSI sur « La stratégie française auprès des banques et fonds multilatéraux » est désormais disponible sur cette page.

Événement de présentation du rapport (21/01/2021, Paris)

Suite à la publication du rapport « La stratégie français auprès des banques et fonds multilatéraux », les auteurs du rapport ont échangé avec les administrations en charge du suivi des banques et fonds multilatéraux au ministère de l’Europe et Affaires étrangères et à la Direction générale du Trésor le jeudi 21 janvier 2021 pour évoquer les suites à donner à ses recommandations.

Un échange entre les co-rédacteurs du rapport, P. Jacquement et O. Soukri Chérif, les ambassadeurs thématiques chargés des questions de santé mondiale S. Seydoux et de la négociation climatique S. Crouzat, le chef du bureau Financements multilatéraux pour le développement et le climat (DGT) A. Beauvillard, et le directeur du développement durable (DGM) Ph. Lacoste, a permis d’éclairer et de mettre en perspective les recommandations avancées au vu du contexte actuel.

La discussion avec les administrateurs pour la France auprès des banques multilatérales en question (Fonds vert, Fonds mondial, Fonds africain de développement, AID-Banque mondiale) et les membres du CNDSI a permis de préciser les recommandations et orientations à donner à l’issue de ces travaux.

Vous trouverez le compte rendu de l’événement ci-joint (PDF - 865.6 ko).

Le CNDSI est l’instance de concertation privilégiée de l’État sur les questions liées à la politique de développement et de coopération internationale de la France. Il réunit une pluralité d’acteurs aux expertises reconnues dans le domaine du développement et contribue aux réflexions sur la construction et la mise en œuvre des objectifs, des orientations et des moyens de la politique française de développement. En 2019, à l’occasion de la reconstitution de plusieurs fonds multilatéraux stratégiques pour la France, un groupe de travail a été mis en place afin de permettre aux différents acteurs concernés d’échanger sur les contributions de la France vis-à-vis des institutions multilatérales et d’interroger les résultats obtenus au regard des objectifs fixés.

La constitution d’un groupe de travail spécifique relatif aux banques et fonds multilatéraux a ainsi permis, à travers une série de rencontres et de témoignages d’experts, de réfléchir conjointement aux modalités d’intervention des acteurs français vis-à-vis des institutions multilatérales et de proposer des recommandations pour améliorer le suivi de l’action française et l’influence auprès de ces structures.

Le rapport, accessible depuis le lien ci-dessus, synthétise l’analyse des membres du CNDSI relative à l’articulation entre la stratégie de la France en matière de coopération au développement et les contributions qu’elle apporte aux banques et fonds multilatéraux.

Le rapport est organisé autour de 6 chapitres.

  • Chap. 1 : Aide bilatérale et aide multilatérale dans le système français
  • Chap. 2 : Examen du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (FMSTP)
  • Chap. 3 : Examen du Fonds vert pour le climat (FVC)
  • Chap. 4 : Examen de l’Association internationale de développement (AID)
  • Chap. 5 : Examen du Fonds africain de développement (FAD)
  • Chap. 6 : Huit recommandations du groupe de travail

Les huit recommandations visent à favoriser la lisibilité et le suivi des objectifs de la stratégie française ainsi que la pleine participation des acteurs locaux et régionaux aux actions menées et financées dans le cadre des banques et fonds multilatéraux.

Recommandations

  • 1. Groupe permanent « multilatéral ». Améliorer la communication autour des fonds et banques multilatéraux, notamment via la mise en place d’un groupe de travail permanent sur la thématique des « Fonds multilatéraux » au sein du CNDSI.
  • 2. Équipe France. Création d’une Équipe France visant à inscrire les contributions françaises dans une stratégie d’influence auprès des principaux fonds multilatéraux.
  • 3. Tableau de Bord des opérateurs français. Améliorer l’information disponible sur la participation de la France et des acteurs francophones aux fonds multilatéraux via la publication d’un tableau de bord.
  • 4. 5% Multilatéral. Étendre l’Initiative 5% du FMSTP aux autres fonds multilatéraux pour permettre de mobiliser l’expertise française en matière d’assistance technique et l’appui aux innovations dans les pays récipiendaires des fonds multilatéraux.
  • 5. Cadre stratégique thématique. Améliorer la cohérence entre interventions multi- et bi- latérales dans un même secteur domaine via la mise en place d’un cadre stratégique dont le suivi serait placé sous la responsabilité des ambassadeurs thématiques.
  • 6. Inclusion du multilatéralisme dans le Conseil de développement local. Améliorer l’efficacité des contributions en intégrant la thématique « Fonds multilatéraux » au sein du Conseil de développement local prévu par le projet de loi sur le développement solidaire et la lutte contre les inégalités mondiales (2020).
  • 7. Évaluation du multilatéralisme par une commission indépendante. Améliorer la redevabilité des contributions en intégrant la thématique « Fonds multilatéraux » au sein de la Commission indépendante prévue par le projet de loi sur le développement solidaire et la lutte contre les inégalités mondiales (2020).
  • 8. Renforcement de la Francophonie. Défendre l’interprétation et la traduction des travaux des organisations en langue française et créer de groupes francophones ad-hoc au sein des fonds

Lire le résumé du rapport (PDF - 64.9 ko)
Lire le rapport complet (PDF - 6.8 Mo)