Observatoire territorial de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs (Paris, 19.11.2018)

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Dans le cadre de la commission nationale de la coopération décentralisée (CNCD), le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en partenariat avec Campus France, Régions de France et France urbaine, lance l’Observatoire territorial de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs.

Une problématique globale, un engagement local

Quatrième pays d’accueil d’étudiants internationaux avec 325 000 étudiants étrangers inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur français en 2017, la France et ses territoires attirent. Cette attractivité est source de développement économique pour le pays, avec 4,7 milliards d’euros dépensés par ces étudiants (tourisme, hébergement, restauration, etc.). Les collectivités participent pleinement à cette politique en mettant en place des dispositifs novateurs pour l’accueil des étudiants et chercheurs étrangers, en développant des partenariats internationaux ou encore en menant de campagnes de promotion universitaire.

Les régions et les métropoles soutiennent l’internationalisation des établissements supérieurs, en mettant notamment en place des programmes de bourses de plus en plus ambitieux.

Renforcer le rayonnement de la France en matière universitaire et recherche

L’Observatoire a été mis en place pour renforcer le partenariat entre l’État et les collectivités territoriales sur la question de la mobilité internationale et de l’attractivité universitaire, éléments essentiels pour le rayonnement et l’influence de la France dans le monde.

Il a également pour objectif de faciliter le dialogue entre les différents acteurs de la mobilité universitaire (universités, grandes écoles, centres de recherche, collectivités, postes diplomatiques, services de l’État, etc.) concourant à une meilleure attractivité de la France.

Une méthodologie ad hoc pour identifier et comprendre les phénomènes

Cette première édition présente et analyse des données restées jusqu’à présent inédites. Elles permettent de mieux comprendre la répartition des étudiants étrangers sur le territoire français et mettent en lumière le dynamisme et les politiques d’attractivité des régions et des métropoles.

Les résultats de l’observatoire en quelques chiffres

Le premier rapport détaillé éclaire les phénomènes régionaux et les dispositifs des collectivités pour attirer les étudiants internationaux et soutenir la mobilité des jeunes français. Quelques faits saillants :

  • 3 régions attirent plus de 50% de la mobilité étudiante internationale : Île-de-France (35%), Auvergne-Rhône-Alpes (13%), Occitanie (9%) ;
  • 3 régions sont particulièrement dynamiques depuis 2013 : Centre-Val de Loire (+20%), Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur (+19%), Grand Est (+18%) alors que la croissance nationale est à +10% ;
  • En moyenne, plus de 5 millions d’euros sont consacrés par les régions à la mobilité internationale : 4,16 millions pour soutenir la mobilité des jeunes français, près d’un million pour attirer les talents étrangers ;
  • Les principales zones d’attractivité des étudiants et doctorants français pour leur mobilité sont l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie ;
  • Les régions ont principalement concentré leur action sur la mobilité sortante des étudiants de leur territoire. À l’inverse, les métropoles ont davantage centré leurs actions vers l’accueil des étudiants et chercheurs étrangers, afin de faciliter leur arrivée dans la collectivité.

Télécharger le rapport « Observatoire territorial de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs » (PDF)

Contact :
Lisa BONNET, chargée de mission auprès de l’Ambassadeur, Déléguée pour l’action extérieure des collectivités territoriales
Tél : +33 (0)1 43 17 62 70 - lisa.bonnet chez diplomatie.gouv.fr