Emploi et handicap : le ministère de l’Europe et des affaires étrangères mobilisé pour le Duoday (16 mai 2019)
Le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères a participé le 16 mai à l’opération DUODAY.
Durant une journée, des personnes en situation de handicap ont partagé le quotidien d’agents du Ministère. 31 duos se sont formés à l’occasion de cette journée, à Paris et à Nantes. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Maurice Gourdault-Montagne, Secrétaire général, ainsi que plusieurs directeurs et directrices se sont eux aussi mobilisés pour l’occasion.
Cette initiative, créée en Irlande il y a quelques années, s’est progressivement généralisée en Europe. Son objectif est de contribuer à faciliter l’emploi des personnes en situation de handicap en battant en brèche certaines idées reçues ou stéréotypes qui peuvent exister chez les uns ou les autres et leur permettre de se projeter dans un univers nouveau où elles pourraient travailler.
Le MEAE et la question du handicap
Depuis la loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères s’est engagé dans une politique volontariste en direction des personnes en situation de handicap.
Au sein de la direction des ressources humaines du Ministère, une cellule a été spécifiquement créée, chargée du suivi des agents ayant une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH). Elle a notamment pour fonction de s’assurer de l’adaptation de leur poste de travail à leurs besoins et de veiller à trouver une solution aux difficultés que ces agents pourraient rencontrer du fait de leur handicap. Le Ministère a également nommé en novembre 2017 un haut fonctionnaire en charge de la question du handicap, donnant une nouvelle impulsion à cette question au sein du Ministère.
De façon transversale, un effort de formation est fait en direction de tous les agents, afin qu’ils puissent intégrer la prise en compte du handicap dans différentes situations de leur vie professionnelle, dans un souci constant de sensibilisation aux effets et contraintes induits par le handicap, notamment lorsqu’il est invisible. Les formations internes sensibilisent aussi les agents à la question de l’accessibilité dans son ensemble, qu’elle soit matérielle ou numérique.
Enfin, depuis 2018, tous les postes diplomatiques français doivent renseigner annuellement un questionnaire sur l’accessibilité de leurs bâtiments, dans une démarche d’évaluation des risques et dans le but de programmer les travaux d’améliorations nécessaires à apporter. Ils sont également invités à recueillir les informations relatives à la législation sur le handicap dans leurs pays d’origine, afin de constituer progressivement une base de données permettant de renseigner les personnes qui s’expatrient sur l’environnement dans lequel elles évolueront.