Message de rentrée du délégué aux fonctionnaires internationaux
Chers lecteurs,
Chères lectrices,
J’ai succédé, à la fin du mois d’août, à Anne-Marie Maskay, appelée à de nouvelles responsabilités au sein du MEAE et que je remercie de son accueil et du remarquable travail réalisé depuis deux ans.
Mon déjà long parcours m’a permis d’occuper deux fois les fonctions de chef de poste diplomatique, à Astana et Jakarta, et d’autres avec une double spécialisation : géographique (Europe centrale, espace post-soviétique) et fonctionnelle (DRH, Inspection, Affaires immobilières).
Je suis heureux de prendre ces fonctions à la tête d’une équipe motivée pour relever les importants défis de la consolidation et du renforcement de l’influence française au sein des organisations internationales.
Nos positions sont fortes mais pas toujours là où on souhaiterait qu’elles le soient le plus, elles sont menacées par des puissances, émergentes ou plus anciennes, qui estiment le moment venu de les remettre en question.
Le MEAE, en liaison avec les autres administrations, a déjà commencé à agir, y compris en mobilisant des moyens budgétaires supplémentaires, pour rendre notre politique d’influence, plus ciblée, plus efficace. Quelles sont nos priorités ?
• Étoffer, intégrer, exploiter efficacement les viviers dont nous disposons, pour identifier les profils susceptibles d’occuper des fonctions stratégiques que nous ciblons prioritairement ;
• Continuer à communiquer, en améliorant nos outils, sur les opportunités susceptibles d’intéresser des candidats français ;
• La parité doit être plus que jamais un objectif direct mais aussi indirect, dans la mesure où les organisations internationales se sont, pour la plupart, fixé des objectifs ambitieux dans ce domaine et où en poussant d’excellentes candidatures féminines nous démultiplions nos chances de renforcer la présence française ;
• Défendre la présence française c’est aussi défendre la francophonie et le multilinguisme, ce qui implique une grande vigilance sur les procédures de recrutement ;
• Les programmes jeunes (Jeunes experts associés, Volontaires des Nations unies) sont un excellent moyen (nos concurrents en ont aussi pleinement conscience) de positionner des profils prometteurs à même de cheminer avec succès dans la hiérarchie des différentes organisations internationales ; nos moyens budgétaires ont été renforcés et, à travers des co-financements, voire des prises en charge intégrales par certains acteurs publics, leur effet de levier peut être sensiblement accru.
S’agissant de la « lettre de la DFI » nous allons continuer à améliorer son contenu, son caractère fonctionnel pour en faire plus que jamais un outil vous permettant d’identifier un maximum d’opportunités et à nombre croissant d’entre vous d’aller au bout de votre démarche, avec notre plein soutien.
Jean-Charles BERTHONNET
Délégué aux fonctionnaires internationaux