Yémen - Q&R - Extrait du point presse (4 septembre 2019)

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Q : Un rapport publié par des enquêteurs de l’ONU estime que la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne pourraient se rendre complices de crimes de guerre en armant et en fournissant des renseignements ou un soutien logistique à la coalition sous commandement saoudien qui intervient au Yémen. Comment expliquez-vous cette analyse des enquêteurs des Nations unies sur le rôle de la France dans ce conflit ?

R : La France ne croit pas à une solution militaire au conflit au Yémen et réaffirme sa forte préoccupation face à la poursuite des hostilités et aux conséquences humanitaires du conflit, dont les populations civiles paient le prix fort. Elle condamne avec fermeté les attaques ayant fait de nombreuses victimes civiles, comme celle du 1er septembre à Dhamar, l’une des plus meurtrières depuis le début du conflit.

Un contrôle interministériel strict encadre nos exportations d’armement. Les autorisations sont délivrées dans le strict respect des obligations internationales de la France, notamment les dispositions du traité sur le commerce des armes et la position commune européenne.

La France agit en faveur d’une solution politique au Yémen, qui est la seule perspective de mettre un terme au conflit. Elle soutient la médiation de l’Envoyé spécial des Nations unies, M. Martin Griffiths, en vue d’une reprise des discussions sur un accord politique global et inclusif. Notre action s’inscrit dans le cadre des efforts du Président de la République en faveur d’une désescalade régionale.

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