Vanuatu – Cyclone Lola – Opération d’aide d’urgence de la France (7 novembre 2023)

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Dans la matinée du mercredi 25 octobre, le Cyclone tropical Lola a frappé le Nord de l’Archipel du Vanuatu, occasionnant d’importants dégâts sur plusieurs îles dont Ambrym, Pentecôte et Malakula dans les provinces de Penama et Malampa.

La république du Vanuatu a rapidement sollicité l’assistance des partenaires de l’accord FRANZ (France - Australie - Nouvelle-Zélande).

La France, nation du Pacifique solidaire de ses voisins, a déclenché le mécanisme de protection civile de l’Union européenne (MPCU) pour procéder à une première évaluation des dommages et identifier les zones à secourir prioritairement.

L’Etat et les acteurs calédoniens se sont immédiatement et collectivement mobilisés pour répondre à la demande.

En coordination avec le Centre de Crise et de Soutien (CDCS) du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, le Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie a activé le Comité d’Aide d’Urgence Régionale (CAUR) pour coordonner les actions depuis Nouméa.

Dès le 26 octobre, les forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont conduit des missions de reconnaissance au moyen d’un Falcon 200 « Gardian ». Par deux vols de 4 heures au-dessus des zones définies comme prioritaires par le National Disaster Management Office (NDMO) vanuatais, les premières évaluations ont été dressées.

Entre le 28 et le 30 octobre, grâce à un hélicoptère Puma des FANC projeté sur place, une équipe médicale s’est rendue auprès des blessés dans des zones reculées ; les cas les plus graves ont été évacués à l’hôpital de Port-Vila. Le Puma a aussi servi à transporter des techniciens et du matériel pour réparer les réseaux de télécommunications abîmés par le cyclone.

L’hélicoptère français a enfin été utilisé par Premier ministre du Vanuatu, accompagné de l’ambassadeur de France, pour se rendre sur les îles les plus touchées par le cyclone : ce déplacement a permis de constater les dégâts et d’échanger avec les populations, pendant que les militaires acheminaient du matériel de réparation dans des villages difficilement accessibles, où de nombreux toits avaient été arrachés.

La France a ainsi montré, une nouvelle fois, qu’elle disposait sur zone de capacités d’assistance à forte valeur ajoutée, mobilisables sous de très courts préavis : elle prouve ainsi concrètement sa volonté d’intervenir dans la région comme un acteur crédible et fiable en matière de HADR (aide humanitaire et secours en cas de catastrophe).

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