Turquie - Q&R - Extrait du point de presse (1er décembre 2022)

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Q : Depuis l’arrestation le 26 octobre du Dr Şebnem Korur Financı, présidente de l’Union des médecins turcs, emprisonnée et poursuivie pour avoir demandé une enquête indépendante, les allégations d’usage par la Turquie de substances chimiques toxiques contre la guérilla kurde dans le nord de l’Irak se sont multipliées. Le ministre turc de la Défense a lui-même reconnu le 16 février 2021 le recours à des gaz lacrymogènes, un moyen anti-émeute prohibé en contexte de guerre par la Convention sur l’interdiction des armes chimiques. La France serait-elle en mesure, comme elle l’a fait pour la Syrie, de demander une enquête de l’ONU ou de l’OIAC sur d’éventuelles violations ?

R : La France ne dispose pas d’informations permettant de confirmer les allégations d’usage par la Turquie d’agents anti-émeutes en tant que moyen de guerre au nord de l’Irak.

La France rappelle que la convention d’interdiction des armes chimiques engage ses Etats parties à ne pas employer d’agents antiémeutes en tant que moyen de guerre.

La France rappelle par ailleurs son attachement à la souveraineté de l’Irak et à la stabilité de la Région autonome du Kurdistan en son sein.

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