Turquie – OTAN – Q&R – Extrait du point de presse (19 mai 2022)

Q : Le Président turc Tayyip Erdogan a déclaré le 18 mai qu’Ankara n’était pas encore prêt à soutenir l’admission de la Suède et de la Finlande à l’OTAN. L’une des principales exigences de la Turquie est que ces pays reconnaissent le Parti des travailleurs du Kurdistan comme une organisation terroriste. Comment la France estime-t-elle la position des autorités turques concernant l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN ? Si Paris soutient une telle démarche des pays nordiques, quand pensez-vous que les différences pourront être surmontées ?

R : Dans son communiqué du 16 mai, le président de la République a salué et réaffirmé le soutien de la France aux décisions de la Finlande et de la Suède de se porter candidates à l’organisation du traité de l’Atlantique Nord. Il a rappelé que ces décisions résultent de processus démocratiques. Les capacités de défense robustes de ces deux États membres de l’UE renforceront la sécurité et la stabilité de la région baltique, de l’Europe dans son ensemble, et de la zone euro-atlantique.

Le 18 mai, la Finlande et la Suède ont présenté leur demande d’adhésion formelle. Cette demande fera l’objet d’une décision des 30 membres de l’Alliance. Les discussions sont en cours à cet effet. Nous espérons une issue positive et rapide à ce processus.