Syrie - Q&R - Extrait du point de presse (9 février 2023)

Partager

Q - Dans votre déclaration sur le séisme en Turquie, sur l’aide de la France, pour la Syrie, vous dites que l’aide ira, que le soutien français ira dans l’ensemble des régions touchées par le séisme. Cela comprend aussi les régions contrôlées par le gouvernement syrien, notamment autour d’Alep, où il y a eu de gros dégâts ? Est-ce que l’aide française ira aussi dans les zones gouvernementales ?

Q - Je vais peut-être rallonger : est-ce qu’éventuellement vous considérez une coopération avec le gouvernement syrien pour cette aide ?

R - Comme je l’ai indiqué, notre aide pour la Syrie transitera par le biais des mécanismes des Nations unies et d’ONG qui œuvrent directement au bénéfice des populations. Je vous rappelle que, au cours des années, nous avons apporté aux populations syriennes de l’aide humanitaire, puisque depuis 2011 l’aide humanitaire a été très largement financée par l’Union européenne et ses États membres - plus de 27 milliards d’euros. Il y a des dispositifs qui ont été prévus, comme le savez, des exemptions aux sanctions européennes, pour cela ; on a soutenu le renouvellement du mécanisme humanitaire transfrontalier au Conseil de sécurité des Nations unies, par exemple.

Sur la question que vous posez sur notre approche : notre approche politique, elle ne change pas. Et, contrairement à Bachar al-Assad, nous, nous agissons en faveur de la population syrienne. Notre approche est claire et connue : seul le processus politique défini par la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies peut conduire à une sortie de crise.

Q - Ce n’est pas l’ensemble des régions touchées par le séisme ?

R - On travaille encore une fois à travers les Nations unies et des ONG qui œuvrent directement au bénéfice des populations pour que l’aide puisse arriver aux populations syriennes affectées.

Q - Par rapport à la Syrie justement, il circule des informations comme quoi la France essaie effectivement, tente un rapprochement avec le régime de Bachar al-Assad, à ce que c’était « nièt », comme vous l’avez souligné à l’instant, qu’il n’y a aucun rapprochement avec Bachar al-assad, ou il y a toujours, effectivement, l’espoir de renouer avec le régime ? Ma deuxième question est en lien avec l’Ukraine. Visiblement depuis hier, la visite de Zelensky, M. Macron a demandé plus d’armement. On a l’impression que le Président est en train de changer son fusil d’épaule. Il a toujours estimé qu’un dialogue ouvert avec Poutine était toujours salutaire, au moins pour effectivement avancer, pour effectivement contenir à cet égard, surtout dans la région du Donbass. Merci.

R - Sur votre première question, je le redis : ces rumeurs sont sans aucun fondement. Sur le deuxième point, comme vous le savez, le Président de la République a accueilli le Président Zelensky avec le Chancelier Scholz hier. Ils sont aujourd’hui ensemble à Bruxelles, ils y ont été ensemble, donc je vous renvoie aux déclarations qui ont été faites par le Président de la République.

Informations complémentaires