Russie - Q&R - Extrait du point de presse (27 octobre 2020)

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Q : Lundi, le président russe Vladimir Poutine s’est déclaré prêt à renoncer au déploiement en Russie européenne de missiles sol-air 9M729 à la condition que l’OTAN prenne des mesures réciproques. Il a aussi réaffirmé le respect par la Russie de son moratoire sur le déploiement de FNI terrestres jusqu’à l’apparition de missiles de catégories similaires fabriqués aux États-Unis. Comment réagit la France aux propositions du président russe ?

R : Notre position sur la violation puis la fin du traité sur les Forces nucléaires intermédiaires (FNI) est connue. Nous regrettons qu’aucune solution n’ait pu être trouvée pour maintenir ce traité en vigueur. Le traité FNI était un élément fondamental pour la sécurité des Européens.

Nous continuons d’encourager une réflexion commune sur les conditions permettant de restaurer la stabilité stratégique en Europe, via un dialogue sur les instruments et enceintes multilatéraux. Cela inclut la question de l’avenir de la maîtrise des armements dans le contexte de la fin du traité FNI et des discussions engagées sur la prolongation du traité New Start. Nous réitérons sur ce dernier point notre appel aux États-Unis et à la Russie pour trouver un accord sur sa prolongation au-delà de février 2021.

Dans ce contexte, nous prenons note de la proposition rappelée par la Russie sur ce dossier d’une grande importance sur lequel un dialogue approfondi doit être maintenu. Nous attendons toujours de la partie russe des éléments détaillés sur cette proposition qui sont nécessaires à l’évaluation des gains de sécurité crédibles qu’elle apporterait à la France et à ses alliés.

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