Brexit - Q&R - Extrait du point de presse (7 septembre 2020)
Q : Le Premier ministre britannique Boris Johnson envisage une nouvelle législation qui remettrait en cause des parties clés de l’accord sur le Brexit, notamment le statut de l’Irlande du nord dans les relations commerciales avec l’UE. Avez-vous été informés de ce projet et quelle est votre réaction ?
R : L’accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, agréé en octobre 2019, règle les questions essentielles de la séparation : le règlement financier, la préservation des droits des citoyens et le Protocole sur l’Irlande et l’Irlande du Nord. La mise en œuvre de cet accord de retrait reste une priorité pour l’Union européenne, parallèlement aux négociations sur la relation future.
Je rappelle que le Protocole vise à garantir la paix sur l’île d’Irlande en préservant à la fois l’absence de frontière entre les deux Irlande et l’intégrité du marché unique. Le Royaume-Uni s’est engagé notamment à exercer des contrôles sur les marchandises qui transitent vers l’Union. Le respect de ces obligations et la contribution du Royaume-Uni à un dialogue constructif avec l’Union dans le cadre du comité conjoint prévu par l’accord de retrait sont essentiels.
L’Union européenne rappelle régulièrement le lien entre la bonne mise en œuvre des stipulations sur l’accord de retrait et la négociation sur le futur partenariat entre le Royaume-Uni et l’Union : c’est une question de confiance entre les Parties et de respect des engagements pris. Si cette confiance est remise en question, les négociations sur la relation future en seront affectées.
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