Libye (21.08.20)

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Les déclarations du Président du Conseil présidentiel et du Président de la Chambre des Représentants appelant notamment à un cessez-le-feu immédiat, à l’arrêt des opérations militaires en Libye et à la reprise de la production pétrolière constituent une étape positive. Elles doivent se matérialiser sur le terrain.

La France appelle toutes les parties à mettre effectivement en œuvre l’arrêt des hostilités et à s’engager de bonne foi pour conclure un accord de cessez-le-feu durable, permettant par des étapes réciproques, crédibles et vérifiables d’aboutir à une reprise du processus politique et à la fin de toutes les ingérences étrangères en Libye. La France appelle également les parties à poursuivre leurs efforts pour permettre la reprise dès que possible de la production pétrolière et l’allocation transparente de ses revenus.

Il n’y a pas de solution militaire en Libye. C’est pourquoi la France appelle à un retour au processus politique, sous l’égide des Nations unies et sur le fondement des paramètres agréés par les Libyens, dans le but d’ouvrir la voie à des élections. Il s’agit notamment de la réunification des institutions libyennes et des réformes économiques et sécuritaires indispensables à la stabilisation du pays.

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