Liban - Q&R - Extrait du point de presse (30 mars 2023)

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Q - Pour le Liban, il y a eu des visites, cette semaine, à Paris, de responsables libanais qui ont eu des entretiens avec des homologues français. Est-ce qu’il y a du nouveau concernant le Liban, et est-ce qu’une réunion du groupe de 5 sur le Liban est prévue prochainement à Paris, le suivi de ce qui s’est passé, il y a quelques semaines ?

R - Je n’ai pas d’élément sur des rencontres qui se seraient tenues cette semaine. Ce que je peux vous redire, c’est la position bien connue de la France, s’agissant du Liban : le constat de notre inquiétude face à la gravité de la situation, au plan économique, bien sûr, mais aussi de l’impasse politique qui se prolonge au Liban. Comme nous avons eu plusieurs fois l’occasion de le rappeler, ici même, la solution, pour nous, est connue et elle est simple : c’est l’élection d’un Président de la République qui rassemble, l’entrée en fonction d’un gouvernement de plein exercice et enfin la mise en œuvre des réformes qui sont plus que jamais indispensables à une sortie de crise ; des réformes qui permettent de répondre aux attentes de la population libanaise. Je n’ai, à cet égard, pas davantage d’éléments. Il y a eu en effet cette rencontre du groupe de travail, il y a quelques semaines, mais je n’ai pas connaissance d’une nouvelle date prévue pour une nouvelle rencontre dans ce format.

Q - Sur le suivi de ma question précédente, juste une question sur la méthode et le principe : si par exemple Daech crée un groupe terroriste dans un autre pays, en utilisant ses anciens cadres, la majorité d’entre eux constitue un nouveau groupe terroriste dans un nouveau pays, est-ce que ce groupe sera reconnu comme terroriste par la France ou pas ?

R - J’ai pour principe de ne pas répondre à des questions hypothétiques. Merci beaucoup pour cette question.