Liban - Q&R - Extrait du point de presse (29 novembre 2021)

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Q : La France a toujours été aux côtés du Liban : un tribunal militaire vient de condamner un journaliste libanais à treize mois de prison ferme en raison d’un article critiquant l’armée et pour « outrage à l’institution militaire et son commandant en chef ».
Or les lois au Liban garantissent la liberté de la presse et interdisent la peine de prison pour des journalistes en raison de leurs activités professionnelles. De plus ce jugement enfreint les prérogatives du Tribunal des imprimés, seul compétent dans toutes les affaires concernant des journalistes et la presse.
Que pensez-vous de cette dérive autoritaire qui touche la liberté de la presse dans un pays qui connait une des plus graves crises économiques et politiques de son histoire ?

R : Je n’ai pas vocation à me prononcer sur des aspects procéduraux internes aux juridictions libanaises, mais je veux rappeler l’attachement de la France à la liberté d’expression et à la liberté de la presse, au Liban comme partout dans le monde.

La priorité pour tous les acteurs politiques libanais doit être de travailler à la mise en œuvre des réformes urgentes et nécessaires pour permettre au Liban de sortir de la crise. La France continuera de se tenir, comme elle l’a toujours fait, aux côtés des Libanais.