Liban - Q&R - Extrait du point de presse (28 janvier 2021)

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Q : Amnesty International appelle la France à suspendre ses ventes d’armes au Liban, affirmant que des grenades lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des lance-grenades de fabrication française sont utilisées dans ce pays pour réprimer des manifestations. Que répondez-vous à cette demande ?

R : Les demandes de licences d’exportation de matériels classés pouvant être utilisés pour le maintien de l’ordre font l’objet d’une très grande vigilance et d’un examen au cas par cas par les autorités françaises, conformément à leurs engagements internationaux. C’est notamment le cas au Liban, qui traverse une grave crise économique, sociale et politique, et dont la stabilité est essentielle pour l’ensemble de la région. La France rappelle régulièrement son attachement au respect du droit des Libanais à manifester pacifiquement.

La France, comme ses principaux partenaires, apporte par ailleurs un soutien sans lien avec le maintien de l’ordre aux forces armées libanaises, ainsi qu’aux forces de sécurité intérieure, pour leur permettre de préserver la souveraineté, l’indépendance et la stabilité du Liban, ainsi que la dissociation du pays des crises régionales.

La France est mobilisée pour permettre une sortie de crise au Liban et se tient, comme elle l’a toujours fait, aux côtés des Libanais.