Liban - Q&R - Extrait du point de presse (1er juillet 2022)

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Q : Crise au Liban : la France a fait pression pour qu’un accord avec le FMI soit signé, jusqu’à ce jour rien n’est concrétisé sachant que ce pays vit sans électricité… La capitale Beyrouth est privée d’eau depuis deux semaines et le Covid-19 sévit à nouveau ! Sachant que quatre mois séparent le Liban de la fin du mandat du président de la République Michel Aoun, l’ambassadeur Pierre Duquesne (chargé de la coordination du soutien international au Liban) est sur place : quelles sont les dernières démarches de la France pour sauver ce pays ?

R : La France continue de réaffirmer ses exigences et ses attentes - qui sont également celles de la population libanaise et de la communauté internationale - vis-à-vis des autorités libanaises.

Il revient au Premier ministre désigné le 23 juin dernier, M. Najib Mikati, de former sans délai un gouvernement en mesure de mettre en œuvre les mesures d’urgence et les réformes structurelles nécessaires au redressement du pays, telles que négociées avec le Fonds monétaire international (FMI). Plus d’un mois après les élections législatives du 15 mai dernier, la responsabilité de l’ensemble des forces politiques libanaises représentées au Parlement est engagée : compte tenu de la dégradation continue des conditions de vie des Libanais, il revient à leurs représentants d’agir, enfin, et sans plus tarder, au service de l’intérêt général du pays.

La France rappelle par ailleurs son attachement à ce que l’élection présidentielle se tienne conformément au calendrier prévu par la Constitution libanaise.

La France restera pleinement engagée aux côtés du peuple libanais.

Q : Crise au Liban : les opérations d’extraction et d’exploration du gaz et pétrole dans la Méditerranée pourraient couvrir les coûts de la reconstruction et remettre à pied l’économie libanaise, mais elles tardent à se concrétiser, et malgré la médiation des États-Unis aucun accord entre le Liban et l’État Hébreu. Ce dernier se prépare à exploiter les champs objets du litige ce qui risque d’embrasser la région après les menaces proférées par le Hezbollah. Est-ce que la France peut intervenir ?

R : La France soutient tout effort susceptible de contribuer à la stabilité de la région. Nous encourageons les parties à poursuivre les efforts engagés, afin d’avancer vers un règlement négocié utile pour la stabilité et la prospérité collective.

S’agissant des finances publiques libanaises, la France rappelle qu’il revient au Premier ministre désigné le 23 juin dernier, M. Najib Mikati, de former sans délai un gouvernement en mesure de mettre en œuvre les mesures d’urgence et les réformes structurelles nécessaires au redressement du pays, telles que négociées avec le Fonds monétaire international (FMI).