Présentation du Kazakhstan
Présentation du pays

Données générales
Nom officiel : République du Kazakhstan
Nature du régime : Présidentiel
Chef de l’État : Kassym-Jomart Tokaïev (né le 17 mai 1953)
Chef du gouvernement : Alikhan Smaïlov
Données géographiques
Superficie : 2 724 900 km²
Capitale : Astana (1 136 000 habitants)
Villes principales : Almaty (1 916 822 millions d’habitants - l’ancienne capitale
demeure un pôle économique et culturel), Karaganda, Atyraou, Aktaou, Pavlodar, Chymkent)
Langues officielles : kazakh (langue d’État), russe (langue officielle)
Monnaie : Tengué (1 euro = 516 Tengués en avril 2021)
Fête nationale : 16 décembre (Fête de l’Indépendance)
Données démographiques
Population (2021) : 18 917 200 millions d’habitants (population urbaine : 59 %)
Densité : 6 habitants / km²
Croissance démographique (2021) : 1,37 %
Espérance de vie (2019) : 73,18 ans (femmes : 77,3 ans ; hommes : 68,82 ans)
Taux d’alphabétisation : 99,5 %
Religions : islam sunnite de rite hanafite (70,2%) ; orthodoxie (26 %), minorités
catholiques et protestantes
Éléments d’actualité
Politique intérieure
Première économie d’Asie centrale grâce à ses ressources en hydrocarbures, le
Kazakhstan est dirigé par M. Kassym-Jomart Tokaïev, d’abord à titre intérimaire depuis le 19 mars 2019 puis en tant que président élu à l’issue du scrutin présidentiel du 9 juin 2019.
Le président Tokaïev a débuté un vaste programme de réformes, s’appuyant sur un nouvel organe consultatif, le Conseil national de la confiance publique. Ce programme comprend notamment des mesures de transparence budgétaire, économique et financière, l’assouplissement du régime d’autorisation des manifestations sur la voie publique, et l’abolition de la peine de mort (effective depuis le 4 janvier 2021).
Le parti au pouvoir, Nour-Otan, a obtenu 71 % des suffrages lors des élections
législatives et locales du 10 janvier 2021, lors d’un scrutin au sujet duquel la mission d’observation électorale de l’OSCE et l’Union européenne ont regretté, notamment, l’absence de forces politiques d’opposition. Le 11 février 2021, le Parlement européen a approuvé une résolution très critique sur la situation des droits de l’homme au Kazakhstan.
Dans la semaine du 2 au 7 janvier 2022, un mouvement de protestation socio-économique déclenché par la hausse du prix du gaz naturel liquéfié a été suivi d’un mouvement à caractère insurrectionnel et des troubles ont éclaté dans plusieurs villes du pays, principalement à Almaty. L’Organisation du traité de sécurité collective a envoyé à cette occasion, à la demande du Kazakhstan, un contingent de maintien de la paix.
Politique étrangère
Le Kazakhstan applique une politique étrangère multivectorielle, prônant le
multilatéralisme et désireux de contribuer à la résolution pacifique des conflits.
Membre des grandes instances internationales (ONU, OSCE, OMC) et membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour le biennum 2017-2018, le
Kazakhstan ambitionne de valoriser son potentiel économique et sa position
géographique en s’affirmant comme puissance eurasienne émergente. Il est membre de plusieurs organisations régionales : Organisation du traité de sécurité collective (OTSC - 1992) ; Organisation de coopération de Shanghai (OCS - 2001) ; Union douanière (2010), devenue ensuite Union économique eurasiatique (UEE - 2015).
Situation économique
Avec un PIB dépassant 170 Md USD en 2020 et un PIB par habitant de l’ordre de 9 000 USD, le Kazakhstan concentre près de 50 % du PIB de l’Asie centrale. L’économie kazakhstanaise repose essentiellement sur l’extraction d’hydrocarbures : environ 60 % des exportations en valeur en 2020. Alors qu’entre 2017 et 2019 le Kazakhstan a vu son PIB croitre à un rythme légèrement supérieur à 4% par an, la crise pandémique a fait connaitre au pays en 2020 sa première année de récession depuis 1997. Le soutien de l’État à l’économie et la remontée des cours des hydrocarbures ont toutefois permis de limiter le recul du PIB kazakhstanais en 2020 à -2,6%. Le gouvernement kazakhstanais vise entre 3,7% et 4% de croissance en 2021, ce qui est en ligne avec les prévisions du FMI (3,7%) et légèrement supérieur à celles des bailleurs de fonds internationaux : 3,6 % selon la BERD, 3,5% selon la Banque mondiale.
Mise à jour : 14.01.22
Informations complémentaires
- Instantanés diplomatiques
- Documents de référence