Nations unies – Conférence des deux Etats – Entretien de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, avec le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres (30 juillet 2025)

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Le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est entretenu le 29 juillet 2025 avec le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, à l’occasion de la conférence internationale pour la mise en œuvre de la solution à deux Etats, co-présidée par la France et l’Arabie saoudite, les 28 et 29 juillet 2025 au Siège des Nations unies à New York.

Le Ministre est revenu sur la situation au Proche-Orient. Il a réitéré l’engagement de la France en faveur de la solution à deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité. L’annonce par le Président de la République que la France reconnaîtrait l’Etat de Palestine en septembre 2025 en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies marque une nouvelle étape dans cet engagement. Le Ministre a souligné que cette reconnaissance s’inscrivait dans une dynamique politique globale soutenue par la conférence, qui devait permettre la reconnaissance de l’État de Palestine, la normalisation avec Israël et son intégration régionale, la réforme de la gouvernance palestinienne, le désarmement et l’exclusion complète du Hamas et la mise en œuvre de garanties de sécurité collectives.

Le Ministre et le Secrétaire général ont abordé la situation au Liban, en amont des négociations pour le renouvellement du mandat de la FINUL en août 2025. Le Ministre a souligné le rôle essentiel de la mission pour la sécurité du Liban et la stabilité régionale, et a rappelé l’engagement de la France à travers la participation de son contingent militaire. La France était également mobilisée pour la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu, aux côtés des États-Unis, dans le cadre du mécanisme de surveillance.

Le Ministre a évoqué la question du nucléaire iranien et a rappelé que le règlement durable à cette question passait par une solution négociée dans le cadre du Traité de non-prolifération. La France demeurait prête à y contribuer en lien avec ses partenaires.