Communiqué conjoint sur la situation humanitaire à Gaza (12 août 2025)
Communiqué conjoint au nom de 29 partenaires sur l’aide à Gaza et les restrictions auxquelles se heurtent les ONG
Les souffrances humanitaires à Gaza ont atteint des niveaux inimaginables. La famine se répand sous nos yeux. Une action urgente est nécessaire pour y mettre fin et renverser la situation. L’espace humanitaire doit être protégé et l’aide ne doit jamais être instrumentalisée à des fins politiques.
Pourtant, certaines ONG internationales essentielles risquent de devoir quitter d’un jour à l’autre les territoires palestiniens occupés en raison de nouvelles exigences restrictives d’enregistrement, ce qui ne ferait qu’aggraver encore la situation humanitaire. Nous appelons le gouvernement israélien à accorder une autorisation à toutes les livraisons d’aide des ONG internationales et à lever tous les obstacles qui empêchent des acteurs humanitaires essentiels d’intervenir. Des mesures immédiates, permanentes et concrètes doivent être prises pour faciliter l’accès à grande échelle et en toute sécurité des Nations Unies, des ONG internationales et des partenaires humanitaires. L’ensemble des points de passage et des routes doivent être utilisés pour permettre l’afflux d’aide à Gaza, notamment de nourriture, de produits nutritifs, d’abris, de carburant, d’eau propre, de médicaments et d’équipements médicaux. La force létale ne saurait être utilisée sur les sites de distribution et les civils, les travailleurs humanitaires et les personnels de santé doivent être protégés.
Nous remercions les États-Unis, le Qatar et l’Égypte pour les efforts qu’ils déploient afin de parvenir à un cessez-le-feu et de faire advenir la paix. Nous avons besoin d’un cessez-le-feu qui puisse mettre fin à la guerre pour permettre la libération des otages et l’entrée sans entrave de l’aide à Gaza par voie terrestre.
La présente déclaration a été signée par :
les ministres des Affaires étrangères de l’Australie, de la Belgique, du Canada, de Chypre, du Danemark, de l’Espagne, de l’Estonie, de la Finlande, de la France, de la Grèce, de l’Irlande, de l’Islande, de l’Italie, du Japon, de la Lettonie, de la Lituanie, du Luxembourg, de Malte, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Slovaquie, de la Slovénie, de la Suède et de la Suisse ;
La haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, la commissaire de l’UE à la Méditerranée et la commissaire de l’UE à l’égalité et commissaire à l’état de préparation et à la gestion des crises.