Situation de Salah Hamouri - Q&R - Extrait du point de presse (15 juin 2022)

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Q : Bonjour, voilà maintenant dix jours que l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri a entamé sa nouvelle détention administrative. Autant que nous le sachions, Israël n’a pas répondu à vos demandes d’explications ce qui n’est pas étonnant puisque le dossier est secret. Il pourrait même être vide. La situation serait la même. L’ambassadrice d’Israël en France a-t-elle été convoquée par votre ministère afin de protester et d’obtenir ces fameuses explications ?
Or, vous n’êtes pas sans ignorer que, dans le même temps, les autorités israéliennes ont décidé de ne pas renouveler sa carte de résident de Jérusalem. Une procédure est encours devant la justice et la Cour suprême doit se prononcer en février 2023. Autant dire que, si rien n’est fait, Salah Hamouri pourrait rester en prison jusqu’au mois de février prochain puis être expulsé de sa ville natale !
Il y a dix jours, vous avez émis le souhait que Salah Hamouri « soit libéré et qu’il puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside et que son épouse et ses enfants obtiennent le droit de s’y rendre pour le retrouver ».
La famille de Salah Hamouri est en souffrance. La situation se répercute maintenant gravement sur la vie quotidienne de son épouse et ses enfants.
Demandez-vous l’abandon de la procédure d’annulation de sa carte de résident de Jérusalem ?

R : Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères est pleinement mobilisé à Paris, Tel Aviv et Jérusalem sur la situation de M. Salah Hamouri et veille à lui apporter toute l’assistance possible.

Aujourd’hui même, le consulat général de France à Jérusalem lui a rendu visite au titre de la protection consulaire, comme il l’avait fait les 21 mars et 19 mai dernier. Le consulat général de France à Jérusalem est en outre systématiquement présent au tribunal lors des audiences au cours desquelles M. Hamouri est amené à comparaître, notamment lors de la dernière audience du 9 mars.

Nous avons conduit de multiples démarches auprès des autorités israéliennes au cours des derniers mois, notamment auprès du ministère israélien des affaires étrangères et de la présidence israélienne, pour demander que l’ensemble des droits de M. Hamouri soient respectés et qu’il puisse bénéficier de toutes les voies de recours.

Nous souhaitons que Salah Hamouri puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et que son épouse et ses enfants obtiennent le droit de s’y rendre pour le retrouver.