Israël / Territoires palestiniens - Projet Pegasus - Q&R - Extrait du point de presse (10 novembre 2021)

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Q : Front Line Defenders a dénoncé l’utilisation de Pegasus, le logiciel espion de NSO Group contre des personnalités palestiniennes dont le Français Salah Hamouri. La France va-t-elle, à l’instar des États-Unis, prendre des mesures contre les pratiques de NSO Group ? Avez-vous des renseignements sur les responsables de cet espionnage de ces personnalités palestiniennes, toutes liées aux six organisations placées par Israël sur une liste terroriste ?

R : S’agissant de NSO, comme nous l’avons déjà indiqué, les faits qui sont rapportés, s’ils sont avérés, sont d’une extrême gravité. La France a ordonné des investigations sur leur matérialité. Celles-ci étant toujours en cours, nous ne pouvons pas nous exprimer davantage sur ce sujet.

La France a par ailleurs exprimé sa préoccupation après la désignation par les autorités israéliennes de six organisations non gouvernementales palestiniennes humanitaires et de défense des droits de l’Homme comme organisations terroristes. Les organisations non gouvernementales doivent pouvoir continuer à bénéficier d’un environnement propice à leur travail. Nous souhaitons que des clarifications soient apportées par les autorités israéliennes.