JCPoA - Q&R - Extrait du point de presse (31 mai 2022)

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Q : Vos appels répétés pour que l’Iran apporte sans délai une coopération pleine et entière avec l’AIEA n’ont pas eu d’effets. Au contraire, l’AIEA a sorti un nouveau rapport hier sur les activités de l’Iran, y compris le manque de réponses sur les traces d’uranium enrichi retrouvées sur trois sites non déclarés. Estimez-vous que ça soit nécessaire de pousser une résolution pour envoyer un message à l’Iran pendant la réunion des gouverneurs la semaine prochaine ou craignez-vous qu’une action forte à l’AIEA pourrait complètement tuer les efforts de sauver le JCPoA ?

R : Nous avons pris connaissance avec une très grande préoccupation du rapport publié hier par le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans la perspective du conseil des gouverneurs qui débutera le 6 juin prochain.

Malgré les efforts d’engagement du directeur général et les opportunités répétées offertes à l’Iran depuis près de trois ans afin qu’il fasse la lumière sur la présence non déclarée de matières nucléaires sur des sites non déclarés, l’Agence estime qu’elle n’est toujours pas en mesure de clarifier ces questions.

Nous appelons l’Iran à répondre sans délai aux questions et aux besoins de l’AIEA en application de son accord de garanties. Nous sommes en étroite concertation avec nos partenaires quant à la suite à donner à cette situation lors du prochain conseil des gouverneurs.

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