Iran - Q&R - Extrait du point de presse (10 mars 2021)

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Q : Le département d’État américain a placé mardi sur sa liste noire deux responsables du Corps des gardiens de la Révolution islamique iranienne (GRI), les accusant de violations des droits de l’homme. Ils ont aussi indiqué qu’ils allaient travailler avec leurs alliés sur le sujet des violations et abus. L’UE n’a plus sanctionné pour violation des droits de l’homme des officiels iraniens depuis 2013. Estimez-vous que ceci pourrait changer dans le contexte d’une dégradation de la situation des droits de l’homme dans ce pays ?

R : La France demeure très préoccupée par la situation des droits de l’Homme en Iran, notamment s’agissant des libertés d’expression et de la presse, qui s’est aggravée depuis la répression du mouvement de contestation intervenu en novembre 2019. Elle exprime régulièrement ses attentes sur ce sujet et continuera de le faire à l’avenir.

L’Union européenne conserve la capacité d’adopter des sanctions contre des individus et des entités impliqués dans des violations graves des droits de l’Homme en Iran. La France maintient, avec ses partenaires européens, sa vigilance sur la question des droits de l’Homme en Iran, de manière distincte de nos efforts pour préserver le JCPoA et faire revenir les États-Unis et l’Iran à leurs engagements au titre de l’accord.

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